Télécommunications : l’autorité de régulation du Cameroun fait école au Congo

Le séjour de travail a permis aux experts de l’ART du Cameroun d’évoquer en profondeur la problématique de la régulation du secteur des télécommunications. Une somme d’actions qui impactent, en effet, sur le développement harmonieux des Communications électroniques et la qualité des services perçue par les abonnés des différents opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun.

En clair, les échanges ont porté sur la collecte des données portant sur les bonnes pratiques de la régulation en Afrique, les modalités de suivi des conventions de concessions des opérateurs fixes et mobiles, le contenu de ces concessions, ainsi que leur cahier de charges, le suivi des obligations contenues dans les cahiers de charges des concessions octroyées. Les problématiques liées à la planification, à l'assignation, au contrôle et à la tarification des fréquences, ainsi que celles inhérentes à la protection des consommateurs et au traitement de leurs plaintes, sans oublier le modèle de régulation du Mobile money, étaient également au centre de ces échanges.

Pour la cheffe de la délégation de l’ART, « les innovations doivent être prises en compte par le biais des dispositifs réglementaires adaptés tenant compte des aspects juridiques, économiques et techniques ».

La loi camerounaise en la matière a, en effet, été modifiée et complétée par celle n°2015/006 du 20 Avril 2015, permettant l'intégration dans le marché national de nouveaux acteurs.

Le séjour de travail avec les experts de l'ARPCE, détentrice en 2014 du prix ATP Awards de la Régulation et gouvernance en Afrique centrale, a été nécessaire dans le cadre de l’implémentation de nouveaux services. Membre de la délégation de l’ART, Justin Aimé Tsanga Ebode a estimé que « ce séjour de travail avec nos homologues du Congo a été pour nous une expérience très enrichissante, car il nous a permis d'acquérir les bonnes pratiques en ce qui concerne la qualité des services et les appels internationaux entrants ».