Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Notre chocolat de PâquesVendredi 30 Mars 2018 - 19:26 Dans les cultures occidentales, la Pâques revêt encore ses traditions : manger du chocolat, en offrir, ou encore chercher des œufs en chocolat apportés par les cloches pour les plus jeunes. Si les origines de la fête sont expliquées dans les colonnes de plusieurs médias, pourquoi notamment faut-il manger du chocolat, de quelle couleur coutumière est la fête chez nous ? Quel symbole culturel doit-on revêtir les célébrations de Pâques qui honorent la résurrection de Jésus-Christ, trois jours après sa mort pour les chrétiens ? Et si notre chocolat de Pâques était tout simplement le partage. Parce qu’elle est l’occasion de sonder son âme et sa conscience, la Pâques colorerait bien le sentiment du partage et du vivre ensemble, deux notions consubstantielles de notre richesse culturelle. Célébrer la solidarité en partageant un moment de convivialité en famille et surtout avec ceux dont la solitude a ruiné les espérances. Ce week-end de Pâques est naturellement celui de joie. En célébrant le Christ ressuscité, donnons un large espace à ce que les philosophes appellent par « l’utilitarisme ». Rien de cet avis n’est, en effet, inédit. Pourtant, il rappelle clairement ce que l’on semblait omettre alors qu’il constitue véritablement notre symbole collectif du partage.
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