Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
DiplomatieJeudi 4 Janvier 2018 - 8:59 Ce 4 janvier, la communauté des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques en poste à Brazzaville sera reçue au Palais du peuple pour un échange de vœux avec le président congolais, Denis Sassou N’Guesso. Une tradition respectée, mais aussi l’occasion pour le chef de l’Etat et ses hôtes de faire le tour d’horizon des questions d’intérêt commun sur lesquelles le Congo et les pays qu’ils représentent ont œuvré au cours de l’année dernière et d’envisager le meilleur des relations qui puissent exister entre eux. Témoins privilégiés de ce qu’ils voient et entendent dans leur pays d’accueil, les diplomates ne manqueront pas, par la voix de leur doyenne, l’ambassadrice de Centrafrique, Marie Charlotte Fayanga, de mentionner la bonne fin d’année 2017 au Congo, en particulier du fait de l’accord de Kinkala. Tous, sinon, la plupart, ne doutent pas que du fait de cette opportunité de paix, Brazzaville pourrait envisager de mieux s’attaquer aux réformes que les autorités entendent mettre en œuvre sans délai pour trouver des solutions à la crise qui frappe le pays. Ils savent aussi que pour cela, leur soutien à tous est le bienvenu. Il est évident que les douze derniers mois n’ont pas épargné les peuples du monde. Conflits armés par-ci, crise des migrants et marché d’esclaves par-là, autant de drames qui, ajoutés aux catastrophes naturelles enregistrées au long de l’an 2017, ont aggravé encore un peu plus la fracture entre les riches et les pauvres, entre les puissants et les faibles. Sans jamais que l’on sache si l’espoir que nous plaçons en la nouvelle année qui commence en sortira indemne. Parce qu’à côté de ces calamités de divers ordres, le repli sur soi a prospéré dans les relations internationales. On a entendu les nations et leurs dirigeants se lancer des propos rappelant le saut dans l’inconnu. On pense pourtant que chef d’Etat ne peut être autre chose que qui apporte paix, liberté et prospérité à son pays, qui a la posture d’en offrir au reste du monde par la magie de la diplomatie et du dialogue constructif. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |