Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Trimestre 2Lundi 2 Avril 2018 - 18:59 Alors que débute le deuxième trimestre de l’année 2018, il n’est pas illusoire de penser que les trois mois à venir seront meilleurs pour le Congo et pour les Congolais que celui qui a pris fin la veille du jour de Pâques. Alors, en effet, que le trimestre qui vient tout juste de s’achever fut marqué par de grandes difficultés individuelles et collectives, des signes positifs ont été enregistrés ces dernières semaines qui permettent d’espérer que la situation de notre pays s’améliorera, si du moins la politique de rigueur conduite par les pouvoirs publics et acceptée par la société civile, comme en témoigne le maintien de la paix sociale, donne les résultats attendus, espérés. Deux facteurs semblent aujourd’hui devoir se combiner, se conjuguer, qui permettront de concrétiser le rebond attendu : ° Le premier est la remise en ordre de la gouvernance publique engagée par les autorités de la République à la demande du chef de l’Etat. Si cette mise en ordre est loin d’avoir produit tous les effets attendus, elle s’est traduite dans de nombreux domaines par des décisions qui devraient à brève échéance assainir les finances publiques et donc permettre la relance de l’économie. Mettre de l’ordre dans la gestion des administrations et des collectivités locales, lutter contre la corruption qui les gangrène, soutenir les initiatives privées dans les différents secteurs de l’économie ne peut avoir que des effets très positifs à brève échéance. ° Le second facteur est la progression des négociations engagées, d’une part avec les institutions financières internationales, d’autre part avec les créanciers extérieurs du Congo. Même si, à ce jour, aucun pas décisif n’a encore été franchi sur ces deux voies, tout indique que, dans les semaines à venir, des accords seront passés par la République qui nous permettront de repartir du bon pied sur la voie de la croissance. Et si, dans le même temps, un dispositif efficace de règlement de la dette intérieure est mis en place, il est probable que la croissance économique repartira plus vite et plus fort que prévu. Ne pas baisser les bras, poursuivre sans désemparer sur la voie de la rigueur est certainement la double règle que le Congo doit s’imposer plus que jamais alors que débute le deuxième trimestre de cette année décisive.
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |