Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
RéalismeJeudi 19 Mai 2016 - 17:18 Si les oiseaux de mauvais augure qui s'agitent depuis des mois sur la scène médiatique comme sur les réseaux sociaux avaient un peu de bon sens ou d'honnêteté ils reconnaitraient que le Congo, loin de s'enfoncer dans la crise politique et sociale de grande ampleur qu'ils prédisaient, a franchi sans encombre le cap de la modernisation de ses institutions. Non seulement aucune crise n'est venue troubler la paix qui règne dans notre pays en dépit des appels récurrents de certains au désordre, mais encore l'agitation politique qui avait marqué le référendum constitutionnel puis l'élection présidentielle a laissé place à un calme intérieur qui laisse bien augurer de la suite des évènements. Certes nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes et bien des problèmes restent à résoudre dans les domaines de l'économie, de la finance, de l'éducation, de la santé, de la gouvernance publique. Mais le Congo vit plus que jamais en paix avec lui-même et ceux-là même qui s'agitaient hier dans l'espoir de se faire une place au soleil grâce au désordre dans la rue ont compris qu'il vaut mieux jouer le jeu de la démocratie que s'agiter vainement sur la scène politique. N'en déplaise donc aux oiseaux de mauvais augure cités plus haut la Nouvelle République commence plutôt bien son long parcours. Dans ce contexte apaisé il est évident qu'un effort particulier doit être fait par les pouvoirs publics pour que la communauté internationale dans son ensemble soit informée de ce qui se passe chez nous. Laisser les détracteurs du Congo s'agiter comme ils le font hors de nos frontières n'est en effet ni bon, ni juste, ni raisonnable. Outre le fait que ces agressions finiront par avoir une incidence négative sur les investissements étrangers si elles ne sont pas combattues efficacement, elles ne sont pas étrangères aux tensions qui se développent avec certains de nos partenaires, l'Union européenne notamment. Rien n'est donc plus important, dans le moment présent, que de faire connaître le Congo tel qu'il est réellement, sans bien sûr nier les problèmes qu'il nous faut résoudre mais en faisant valoir nos qualités, la vitalité de notre peuple, la stabilité de nos institutions, le dynamisme de nos entrepreneurs.
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