Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
LibokéVendredi 20 Avril 2018 - 20:30 C’est sans doute une identité de la cuisine congolaise : le liboké fait avec du poisson d’eau douce, de la viande de brousse, du poulet de chair, avec des courges, etc. Ce qui nous préoccupe ici, ce n’est pas tant la célébrité de cette nourriture dans le bassin du fleuve Congo, avec son mode de préparation en papillote faite tantôt de feuilles de bananier, tantôt de la marantacée et mise à la cuisson soit en four, soit directement sur barbecue. C’est du savoir-faire culinaire congolais. A travers ce plat ayant, au-delà des frontières, mis la cuisine congolaise sur les feux de la rampe, nous parlons ici de patrimoine. Le Liboké n’a-t-il pas de chance de figurer comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité ? Rien n’est impossible, si l’Unesco peut apprécier les traditions et cultures qui entourent ce plat, diversement apprêté dans chaque localité du Congo. Avec sa présentation de plus en plus raffinée et la diversité de ses rituels, le Liboké va au-delà de la gastronomie congolaise. Les grands chefs l’identifient, d’ailleurs, comme symbole particulier. Que reste-t-il à faire pour donner à ce mets toute sa splendeur de patrimoine immatériel dans la vision de l’Unesco, à l’instar de la gastronomie française, si ce n’est aux Congolais de valoriser les produits de leur terroir ? Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |