Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
InformerSamedi 7 Avril 2018 - 19:20 Rien, au fond, ne rend mieux compte de la volonté des pouvoirs publics d'amener les investisseurs à parier sur la relance de notre économie que la décision, prise lors du Conseil des ministres qui s'est tenu jeudi dernier, de créer un Centre national d'information économique et de conseil en gestion. Ayant pour fonction de rassembler des données fiables concernant l'évolution des différents secteurs de l'économie nationale mais aussi des entreprises publiques et privées, cette institution permettra à tous ceux qui misent, ou veulent miser, sur l'émergence de notre pays d'agir en toute connaissance de cause. Dans le monde très ouvert où nous vivons, en effet, il n'est jamais facile, contrairement aux apparences, de distinguer le vrai du faux, de dissocier l'apparence et la réalité. Ce qui a comme conséquence de rendre les acteurs économiques très soupçonneux lorsqu'ils doivent prendre des décisions dont le coût financier s'avère souvent élevé. D'où la nécessité pour eux d'accéder à des sources d'information tout à la fois complètes et fiables. En créant le Centre national d'information économique, l'Etat congolais envoie un signal clair à tous ceux qui s'intéressent à notre pays. Il prend l'engagement de réunir, puis de mettre à la disposition des acteurs économiques les données, garanties parce que vérifiées, qui leur permettront d'asseoir leur stratégie sur des bases solides. Il s'emploie à créer un climat de confiance qui, jusqu'à présent, n'existait guère avec tous les effets négatifs que cela engendre inévitablement. Si, effectivement, l'institution publique ainsi créée s'impose comme un outil auquel la communauté des affaires peut accéder à tout instant, il y a fort à parier que la relance de notre économie sera plus rapide que prévu. Il revient maintenant aux députés et aux sénateurs de discuter, puis d'adopter le projet de loi qui leur sera soumis dans les prochaines semaines par le gouvernement et qui donnera naissance au Centre national d'information économique et de conseil en gestion. Mais disons, sans l'ombre d'un doute, que le plus tôt sera le mieux car la relance économique à venir sera d'autant plus rapide et plus forte que les investisseurs disposeront de données sûres pour affiner leur stratégie et la concrétiser dans des investissements réellement productifs.
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