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Il n'est pas inutile de souligner, ici et maintenant, l'image très positive que projette de notre pays la Conférence sur le climat et le Fonds bleu pour le Bassin du Congo qui vient de se tenir à Brazzaville. Dans le moment très particulier que nous vivons où se négocie l'aide que la communauté internationale nous apportera afin de restaurer nos finances publiques, la volonté de contribuer à la lutte pour la protection de l'environnement et contre le dérèglement climatique manifestée lors de ce Sommet nous confère, en effet, un atout qui est loin, très loin d'être négligeable.

S'il est vrai que notre gouvernance publique doit être réformée en profondeur afin que la dette intérieure et extérieure du pays redevienne "soutenable", il l'est tout autant que les actions engagées par les plus hautes autorités congolaises afin de prévenir ou de gérer les crises qui menacent la paix en Afrique centrale et dans le but  de contribuer à la protection de la nature dont dépend la survie de l'espèce humaine projettent de notre pays, de notre Congo, l'image d'un Etat responsable, conscient de ses devoirs. Loin de se replier sur lui-même pour panser les plaies ouvertes par la chute brutale des cours du pétrole sur les marchés mondiaux, il a démontré, tout au long des derniers mois, sa volonté de contribuer à la recherche de solutions efficaces aux problèmes qui menacent la paix mondiale. Et cette volonté, même si cela ne se voit pas, a certainement contribué à la réussite des négociations menées avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

Il nous revient maintenant de faire en sorte que la détermination dont les autorités de notre pays ont fait preuve et dont nous allons cueillir les premiers fruits se renforce encore dans les mois à venir : d'abord, bien sûr, parce que l'enjeu constitué par la mise en route du Fonds bleu est vital pour le Bassin du Congo tout entier; ensuite parce que notre persévérance confirmera aux institutions internationales qu'elles ont eu raison de nous soutenir dans l'épreuve que nous vivions.

Agir pour que le Sommet de Brazzaville tienne ses engagements, tous ses engagements est pour nous, Congolais, une obligation à laquelle nul ne peut, nul ne saurait se soustraire. Mieux vaut nous en convaincre dès à présent !