Kinshasa


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Lundi 19 Février 2018 - 16:30

L'ancien chef de guerre congolais est poursuivi pour crime contre l'humanité en République démocratique du Congo (RDC).

Germain Katanga, poursuivi pour crime contre l'humanité en RDC, a dénoncé, le 16 février, la lenteur avec laquelle se déroulait son procès devant la Haute cour militaire congolaise. L'ancien chef de guerre et ses six coaccusés ont comparu à l'audience ouverte peu après 13h 00 (12h 00 GMT) dans ce procès, ouvert en février 2016. Ils sont poursuivis pour "crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel" dans la région aurifère de l'Ituri (nord-est de la RDC). "Nous sommes dans quelle étape du procès? Nous sommes dans le fond de l'affaire ou encore dans les préliminaires? ", s'est interrogé Germain Katanga devant la barre. "Pourquoi ça traîne, avançons", a-t-il insisté. Un autre prévenu, Floribert ... Lire la suite


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Lundi 19 Février 2018 - 16:30

Des rebelles ont voulu l'exécuter, des ONG l'ont accusé de plusieurs trafics, l'arrivée des Chinois a bousculé son empire: le magnat George Forrest a bâti l'une des plus grandes fortunes d'Afrique dans les crises qui secouent encore "son pays", la République démocratique du Congo (RDC).

À 2 000 km de la capitale Kinshasa et ses lourdes incertitudes politiques, c'est un septuagénaire élégant -veste bleu à col Mao, pochette ton sur ton- qui reçoit dans ses bureaux de Lubumbashi (sud-est), la relativement paisible capitale du Katanga minier. Un drapeau français flotte à l'entrée: ce fils d'un Néo-Zélandais né en 1940 dans l'ex-Congo belge a été consul honoraire de France, titre qu'il a transmis à son fils, comme son groupe aux activités multiples (mines, énergie, banque, agro-alimentaire).

En 1995, Forrest a opté pour la nationalité belge. Mais de nombreux ... Lire la suite


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Lundi 19 Février 2018 - 15:33

L’avocat de la famille, Me Jean-Marie Kabengele, dit avoir réuni des « preuves » attestant la « responsabilité pénale » du général Sylvano Kasongo dans le meurtre de la jeune aspirante de la paroisse Saint-François-de-Sales de Kintambo.    

L’affaire Thérèse Déchade Kapangala, 24 ans, assassinée dans la foulée de la marche des chrétiens catholiques du 21 janvier dernier alors qu'elle se trouvait à l'intérieur de la paroisse Saint-François-de-Sales de Kintambo, vient de prendre un nouveau tournant. Après une première plainte contre X déposée auprès des services judiciaires, lesquels n’ont pas daigné lui donner une suite favorable en enclenchant la procédure requise, la famille de la défunte est revenue à la charge, cette fois-ci avec une deuxième plainte plus détaillée. Celle-ci, déposée depuis le 15 février aux offices du procureur général ... Lire la suite


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Lundi 19 Février 2018 - 14:28

Au cours de la session ordinaire tenue du 13 au 14 février  à leur siège à Kinshasa , les administrateurs ont pris connaissance du rapport financier et celui des projets qui ont été exécutés l’année dernière.

Les travaux de deux jours se sont déroulés sous la direction de Mgr Placide Lubamba, évêque du diocèse de Kasongo,  en l’absence de Mgr Dieudonné Uringi, retenu par une crise humanitaire dans son diocèse de Bunia. A en croire Mgr Placide Lubanda, il a été question pour eux d’apprécier ce que fait Caritas à travers le pays pour apporter son assistance à la population congolaise. « Nous avons d’abord apprécié le travail de Caritas. Nous avons encouragé ses dirigeants et tout son personnel à aller de l’avant. Il est vrai qu’en ce temps-ci, elle est confrontée à certains  problèmes qui seront sans doute résolus. », a-t-il ... Lire la suite


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Lundi 19 Février 2018 - 14:54

Plus de quarante-six mille enfants sont déplacés ou réfugiés à cause des violences interethniques dans la province, depuis décembre dernier.

Les violences interethniques ont engendré de graves conséquences sur le vécu de la population en Ituri, en particulier les femmes et les enfants. Selon l’Unicef, plus de soixante-dix villages ont été incendiés lors des récentes violences avec plus de soixante-seize meurtres à l’arme blanche. Parmi les victimes, une majorité de femmes et d’enfants. L’Unicef et ses partenaires ont identifié soixante-dix enfants non accompagnés et deux cent quarante-cinq enfants séparés de leurs familles qui ont besoin d’une assistance urgente sur les alentours de l’hôpital général de Bunia, la capitale de la province de l’Ituri.

En sus de cela, ces violences interethniques ont été à la base du pillage d’au moins trois ... Lire la suite


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Samedi 17 Février 2018 - 16:42

La province du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) est en proie à des affrontements communautaires qui ont provoqué le déplacement de plus de deux cent mille personnes.

"Nous ne comprenons pas pourquoi ces tueries alors que vous avez toujours vécu ensemble", a déclaré à Djugu le ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, devant plusieurs centaines des déplacés. Les affrontements entre les communautés Hema (éleveurs) et Lendu (agriculteurs) ont fait plusieurs dizaines de morts, depuis mi-décembre, selon des sources humanitaires. Lors d'échanges avec la population locale, certains ont accusé le gouvernement d'être derrière ces violences afin de "retarder l'organisation des élections" prévues pour le 23 décembre 2018, selon un correspondant de l'AFP sur place. "Vous croyez trop aux rumeurs, ce n'est pas le gouvernement qui est derrière ... Lire la suite


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Samedi 17 Février 2018 - 16:22

Le chiffre donné par l'Unicef, le 16 février, est mis en cause par les autorités nationales.

L’Unicef est "très préoccupé par la situation des plus de quarante-six mille enfants qui sont en fuite à cause des violences" entre les communautés Hema et Lendu en Ituri. "Plus de soixante-seize meurtres à l’arme blanche ont été documentés, parmi eux une majorité de femmes et d’enfants", écrit l'Unicef dans un communiqué. Interrogé par l'AFP, le gouverneur de l'Ituri, Abdallah Pene Mbaka, a remis en cause ces chiffres. "Il y a eu effectivement des morts." Mais "soixante-seize morts liés à ces violences ? Non, il faut d'abord faire un travail. Il faut éviter le sensationnel.", a-t-il réagi.

"Je crains que des humanitaires soient tombés dans cette facilité.", a ajouté Abdallah Pene Mbaka, disant attendre les conclusions d'une commission d'enquête policière en ... Lire la suite

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