Brazzaville (Brazzaville)
Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a instruit le 7 mars les préfets des départements, les sous-préfets, les maires et les administrateurs-maires de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les processions chrétiennes qui seront organisées le 20 mars ne troublent pas l’ordre public.
Elles devraient, au contraire, permettre à chaque chrétien, après ou avant, une activité religieuse, de voter librement. Cette instruction du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation est consécutive au fait que le dimanche 20 mars, jour de l’élection présidentielle, coïncide, au plan religieux, avec la célébration de la fête des rameaux à l’occasion de laquelle les chrétiens organisent parfois des activités sur la voie publique.
A peine lancée, la campagne présidentielle commence à créer plusieurs vagues de réactions. Certaines personnes sont passives, d’autres ruminent leur abstention et s’acharnent à détruire systématiquement les affiches que les représentants des candidats ont collées dans les lieux publics et les grandes artères de la ville.
En effet, depuis l’ouverture le 4 mars de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 20 mars, les affiches et posters de certains candidats sont purement et simplement lacérés, écorchés, et parfois emportés nuitamment, ou couverts de matières fécales.
« C’est du vandalisme à l’état de nature pure. Les Congolais doivent s’abstenir de commettre de tels actes de violence qui ne sont pas démocratiques et aller s’exprimer dans les urnes, au lieu de déchirer des affiches. Nous appelons à un sursaut de civisme et ... Lire la suite
Dans une déclaration rendue publique le 06 mars à Brazzaville et lue par le chargé à la communication adjoint, Michel Rodriguez Abiabouti, la coordination nationale des comités de soutien du candidat Jean-Marie Michel Mokoko, a dénoncé le « harcèlement policier » dont est victime leur candidat.
« Depuis près d’un mois, c’est-à-dire depuis le 09 février 2016, date de son retour au pays pour y déposer son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 20 mars, le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat déclaré fait l’objet d’un harcèlement policier dont le but manifestement est de l’empêcher de compétir », souligne la déclaration, avant d’ajouter, « la coordination nationale des comités de soutien à la candidature du général Jean-Marie Michel Mokoko rappelle que la démocratie est basée sur l’art du compromis, ... Lire la suite
La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a appelé le 05 mars dernier à Brazzaville, les journalistes et autres acteurs de la société civile, à faire montre de professionnalisme en cette période d’élection.
Au cours d’une communication faite sur le thème « élections, journalisme et droits de l’Homme », le CNDH a tenu à sensibiliser les professionnels des médias et autres, à ne pas diffuser ni relayer les informations de nature à susciter la violence dans le pays. « Ne faites pas l’écho des rumeurs. Ne soyez pas des griots mais susciter plutôt la raison », a déclaré le vice-président de cette institution Thierry Gombet, avant d’ajouter, « il faut interpeller la raison. Que dit la raison et que veut la raison. Vous devez susciter la raison et non la passion ».
Thierry Gombet a invité l'auditoire à proscrire ... Lire la suite
Le président Omar el-Béchir, accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre au Darfour se trouve depuis dimanche en Indonésie, malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale Internationale (CPI) émis en 2009 et 2010 contre ce leader soudanais.
Il prend part à un sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Depuis le lancement de ce mandat d’arrêt, que les Etats membres de la CPI sont tenus d’appliquer, Omar el-Béchir a effectué des voyages dans plusieurs pays. C’est le cas de l’Afrique du Sud qui avait refusé, il y a quelques mois, de l’appliquer. Quant à l’Indonésie, elle n’est pas membre de la CPI.
La cour accuse l’actuel président soudanais d’avoir orchestré un génocide et d’autres atrocités dans sa campagne pour écraser une révolte dans la région du Darfour occidental.
Pour faire face à cette situation, deux ONG de lutte contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA), The resolve et Invisible children, demandent dans leur rapport qui vient d’être rendu public, aux pays concernés, c’est-à-dire principalement la Centrafrique et la République démocratique du Congo, de prendre des mesures pour protéger les civils.
« Les rebelles de la LRA continuent les enlèvements de civils », indiquent ces ONG dans leur rapport. Pour ces organisations, si les rebelles du groupe font moins parler d’eux ces derniers temps, cela ne veut nullement dire que le mouvement a disparu puisqu’ils continuent de procéder aux enlèvements de civils dans les pays où ils opèrent.
« La LRA se livre toujours aux pillages et surtout à de nombreux enlèvements. Depuis le début de l’année, les rebelles ont capturé 217 personnes en Centrafrique. C’est ... Lire la suite
Deux semaines après sa suspension, le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a repris, le lundi 7 mars, devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, au Pays-Bas. L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son bras droit comparaissent pour répondre à quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité découlant de leur rôle présumé dans les violences post-électorales entre 2010 et 2011.
La présente étape qui durera au moins quatre jours est consacrée à l’audition du cinquième témoin de l’accusation qui, en dehors des mesures habituelles de confidentialité, veut être plus vigilants après la diffusion par erreur, des noms de quatre de ses témoins. C’était lors de la deuxième semaine d’audiences. Quant au nombre de ces témoins, l’accusation compte en présenter 138, en plus de 10 000 pièces à conviction.
Par ces nombreux ... Lire la suite