Style et Art de vivre
Deux évènements ont attiré notre attention ces dernières semaines. Organisé à des milliers de Kilomètres de chez nous, La Fashion Pakistan Week et la South African Fashion week ont présenté des créateurs bourrés de créativités avec des collections qui sont de véritables invitations au voyage et à la découverte de l’autre.
Encore méconnue de notre imaginaire, la mode pakistanaise est pourtant très vivante. Les créateurs ayant pris part à la dernière édition de la pakistan Fashion Week ont dévoilé d’ingénieuses collections aux couleurs et aux formes qui se prêtent assez bien aux tendances internationales. Des vêtements présentant la diversité des univers des différents designers avec un éventail impressionnant de silhouettes sexy, de drapés, d’imprimés floraux ou à impressions numériques. Les noms inconnus de ces designers lointains pourraient ... Lire la suite
Avec quelques 3 200 pièces issues de 50 pays différents, Sindika Dokolo détient la plus grande collection africaine d’art et s’élève comme l’un des gardiens des trésors éparpillés du continent. C’est aussi à lui que l’on doit le premier Pavillon africain de la Biennale de Venise en 2007. En mars dernier, Dokolo a prêté une partie au Portugal pour l’exposition «You Love Me, You Love Me not», un affichage unique dont le nom évoquant les relations particulières entre l’Angola et le Portugal. Un tel geste lui a valu de recevoir, le 18 février, la Médaille du mérite au nom de la Mairie de la capitale portugaise.
Qui est ce passionné d’art ? Sindika -«l’envoyé» en Kikongo- Dokolo est né en 1972 à Kinshasa, à l’époque de la mise en place de l’égalitarisme, pendant la révolution culturelle lancée par Mobutu prônant l’authenticité, ... Lire la suite
Avoir chez soi des meubles signés d’un designer, c’est ce qu’on aime. Et quand ce designer remarquable est de chez nous, on aime encore plus. Basée à Paris, la Franco-Congolaise Sandrine Ebène de Zorzi fait partie de ces designers dont le savoir-faire et l’engagement auprès des artisans congolais (RDC) force l’admiration. Zoom sur un créateur dans l’air du temps !
Les Dépêches de Brazzaville : Sandrine, comment peut-on vous présenter à nos lecteurs ?
Sandrine Ebène de Zorzi : Et bien je suis franco-congolaise, née à Kinshasa. Je suis ébéniste, je vis et travaille à Paris. J’ai été formée à l’École Boulle et j’ai travaillé aux ateliers de restauration du Musée du Louvre avant de me mettre à mon compte.
L.D.B : À quel moment la déco, l’ébénisterie, le design moderne de mobilier entrent-ils dans votre vie pour que vous en fassiez votre ... Lire la suite
L’univers du design nous propose bien de somptueux décors. Des passionnés comme Sandrine Ébène, créatrice de la marque de mobilier Ébènesand sont de plus en plus nombreux à se jouer des formes, entre classicisme et modernité. Zoom sur les remarquables créations Ébènesand de la congolaise Sandrine Ébène de Zorzi.
Sandrine Ébène de Zorzi est une ébéniste de talent, originaire de RD Congo, créatrice de la marque Ébènesand, spécialisée dans l’ébénisterie. Fondée en 2012, la marque d’édition de mobilier est une structure collaborative aux frontières du design, de l’art et de l’artisanat. Elle vise à mettre en relation des artisans et des artistes congolais de qualité avec une clientèle internationale, afin de développer une ligne de mobilier à la jonction du design occidental et du savoir-faire africain.
Ses mobiliers sont édités et ... Lire la suite
Ce 19 mars en soirée, la devanture de la Case de Gaulle, résidence officielle, à Brazzaville, de l’ambassadeur de France auprès de la République du Congo, ne voit pas grand monde arriver. Nous ne sommes pas le 14 juillet où le vaste espace affiche complet lorsqu’est organisée la réception à l’occasion de la fête nationale française. Il n’empêche que l’on célèbre cette fois « Le goût de France ». Un grand événement partagé par 150 pays à travers les cinq continents et qui mobilise, tenez-vous bien, 1000 chefs cuisiniers, 1000 menus.
Ce 19 mars, répétons-nous, Jean-Pierre Vidon, maître des lieux, s’est fait l’honneur d’inviter à la dégustation une vingtaine de convives ; enfin vingt-deux au total lui-même compris. Autour d’une grande table rectangulaire à la parure parfaite, messieurs et dames s’intercalent peu après avoir profité, ... Lire la suite
Melain N’Zindou, artiste-peintre congolais vivant à Angoulême, Nicolò Tassoni Estense, ancien ambassadeur d’Italie au Congo, Valérie Marin La Meslée, journaliste, ont invité les visiteurs du Stand Livres et auteurs du Bassin du Congo à l’évasion, samedi 21 mars, avec la présentation de leurs carnets de voyage. La table ronde était animée par le sociologue congolais Jean-Aimé Dibakana.
L’artiste-peintre Mélain N’Zindou et l’ancien ambassadeur d’Italie au Congo, Nicolò Tassoni Estense se sont attachés à croquer le théâtre de la vie, les scènes de rue d’une Brazzaville vivante, dans leurs carnets de voyages respectifs.
Melain N’Zindou, ancien élève des Beaux Arts-Paul Kamba, fait découvrir dans Brazza la verte, avec un trait qui n’est pas sans rappeler celui du célèbre Titouan Lamazou, non seulement la capitale congolaise mais également ... Lire la suite
Edith Liyelly est juriste, mère d’un adolescent de 15 ans, et vit à Rouen, en France. Son jugement sur ses compatriotes vivant à l'étranger ? « Dynamiques, combatives et dotées de compétences », déclare-t-elle.
Pour la juriste, les femmes congolaises, à l’instar de leurs pairs, ne sont pas reconnues à leur juste valeur. On parle souvent de parité, d’égalité homme-femme, mais l’écart qui sépare les déclarations d’intentions vertueuses de nos dirigeants et la réalité sur le terrain est très impressionnant. Il reste beaucoup à faire pour résoudre les problèmes en matière de disparités salariales et d’inégalités de chances entre hommes et femmes. En tant que Juriste d’origine congolaise, impliquée sur les droits des femmes et le bien-être des familles, « je suis sensible aux problématiques liées aux violations des droits des femmes et des ... Lire la suite
À l’occasion de la Journée internationale de la femme, les Dépêches de Brazzaville ont interviewé Joseline Sylvie Hambye, née Loulendot, fondatrice et présidente de l’association « Chaque enfant est un amour » (CEEA).
Dépêches de Brazzaville (LDB) : À qui sont dédiées les actions de votre association ?
Sylvie Loulendot (SL) : L’association CEEA est régie par la loi de juillet 1901 et revêt un caractère international. Elle entreprend des actions multiculturelles en faveur des enfants, des jeunes et des familles du Congo-Brazzaville en France, élargies cependant à d’autres familles de diverses origines domiciliées en France. Nous proposons des activités ouvertes à tous : école de football ludique à Cergy, dans la région parisienne ; cours de français à Paris ; sorties d’intérêt culturel ou intellectuel. Et nous allons jusqu’à offrir des ... Lire la suite
Si la fin du royaume de la beauté formatée et codifiée n’est pas pour tout de suite, on y voit quelques prémices. L’un d’eux s’appelle Winnie Harlow. Après avoir prêté son image à la marque espagnole Desigual, cette belle Canadienne de 19 ans devient aujourd’hui l'égérie de la Diesel.
Avec sa silhouette de liane, sa bouche pulpeuse, ses yeux de chats et sa crinière ébène, Winnie Harlow a tout de la candidate idéale pour les défilés de mode. Mais la belle s’est vue refuser un grand nombre de concours de beauté. Depuis l’âge de quatre ans, Winnie Harlow, de son vrai nom Chantelle Brown-Young, est touchée par la maladie de Vitiligo qui se traduit par une dépigmentation de la peau et touche 0,5% de la population mondiale. Son visage et son corps sont parsemés de taches blanches : « Nous n'avons rien de différent. C'est juste la peau. Des gens ont la ... Lire la suite
« Oui, j’éprouve une vraie fierté pour les Congolaises d’aujourd’hui, car elles osent : dans l’écriture, la peinture, les nouveaux métiers. À mon époque, cela était mal vu par la société, donc, banni par la gent-féminine ». Tel est le sentiment d’un témoin, femme, des époques d’avant et après l’indépendance.
Marcelline Fila Nziendolo est née en 1936 à Brazzaville, au Congo. Elle est titulaire d’une licence et une maîtrise d’anglais. Durant 24 années, avant l’indépendance, elle accomplit ses études primaires et secondaires, principalement dans les écoles religieuses de l’époque où elle se souvient d’être allée jusqu’en 1951. Juste après l’indépendance, en 1964, elle continue sa formation à Angers, en France. « J’avais raté mon bac en France mais je l’ai obtenu ensuite au Congo ; la correction des épreuves était faite ... Lire la suite