Politique
La situation sécuritaire dans les deux pays va figurer à l'ordre du jour de la grande rencontre des dirigeants de la région qui s'ouvre ce 19 octobre, dans la capitale congolaise, selon un communiqué.
Les questions de paix et de sécurité en République Démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine (RCA), mais aussi au Burundi et au Soudan du sud, seront examinées par les chefs d’État des pays membres de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), a indiqué, sous-couvert d'anonymat, un responsable de la présidence de la République.
La rencontre à été précédée par des discussions entre experts et ministres des Affaires étrangères des douze États membres de la CIRGL (Angola, Burundi, RCA, République du Congo, RDC, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan, Soudan du sud, Tanzanie et Zambie). En octobre 2016, à l'issue d'une réunion à ... Lire la suite
Le Conseil des ministres s’est réuni ce mardi 17 octobre 2017 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, M. Denis Sassou N'guesso, président de la République, Chef de l’Etat.
Quatre affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, à savoir :
- Un projet de loi organique fixant l’organisation, la composition et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, au titre du ministère de la Justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones ;
- Un projet de décret portant approbation des statuts de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), au titre du ministère des Hydrocarbures ;
- Un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence congolaise pour la création des entreprises, au titre du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel ;
- Un projet de ... Lire la suite
Appelée à subir des réformes, la Société nationale des pétroles du Congo va se doter de nouveaux statuts.
La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), managée par un directoire depuis sept ans, le sera désormais par une direction générale, a décidé le gouvernement au terme du Conseil des ministres, tenu le 17 octobre à Brazzaville.
Des dysfonctionnements constatés dans la manière de conduire les destinées de cette société d’Etat, créée en 1998, ainsi que le souci d’en améliorer les performances ont motivé la décision de l’exécutif, rapporte le compte-rendu du gouvernement. Dans sa nouvelle configuration, la SNPC comprendra donc un directeur général, assisté d’un secrétaire général et de directeurs centraux en charge des activités Amont, Aval et Finances-comptabilité, précise le communiqué.
D’autres réformes touchent les secteurs de ... Lire la suite
Le patron de la Céni a affirmé, le 16 octobre lors de son exposé sur « l’état du processus électoral » dans le cadre de la tripartite Céni-gouvernement-CNSA, que plusieurs problèmes handicapent encore l’avancement du processus électoral.
C’est un Corneille Naanga visiblement sûr de lui et de ses prévisions qui s’est présenté devant ses pairs de la tripartite pour expliquer tous les contours du processus électoral avec ses différentes contraintes et son cheminement laborieux. L’exercice a consisté à dresser l’état des lieux de ce qui a été fait à son niveau et de ce qui reste à faire pour parachever le processus. D’emblée, il a estimé raisonnable le délai de 504 jours qu’il a proposé pour organiser de bonnes élections, à la lumière des contraintes actuelles. Il est difficile de les contourner, a-t-il averti, avant d’indiquer qu’il reste ... Lire la suite
Le Congo Kinshasa siégera comme membre de l'institution onusienne de 2018 à 2020, à côté de trois autres États africains (l’Angola, le Sénégal et le Nigeria) malgré la campagne orchestrée à l’international visant à bloquer sa candidature.
Ça y’est. La République Démocratique du Congo (RDC) a été finalement admise, le 16 octobre, au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU au terme d’un vote qui continue à susciter une vive controverse dans l'opinion internationale. Une victoire pour la diplomatie congolaise qui s’est investie dans ce challenge? nonobstant la campagne orchestrée par une centaine d’ONG congolaises en synergie avec certaines puissances occidentales. La fronde menée contre le régime de Kinshasa, accusé de ne pas être un bon exemple en matière de défense et de protection des droits de l'Homme, n’a pas produit d’effet escompté ... Lire la suite
À la charge du dirigeant politique, plusieurs griefs dont la malversation financière, l’abus et l’usurpation des pouvoirs ainsi qu’un comportement indigne.
Le très volubile secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’est plus en odeur de sainteté avec la commission nationale de discipline adhoc du parti. Cette structure vient de lui adresser récemment une correspondance annonçant sa suspension. Alors qu’il venait de réserver une fin de non recevoir à une invitation de cet organe statutaire du parti l’exhortant à présenter ses moyens de défense par rapport aux griefs portés à sa charge, Jean-Marc Kabund s’est, de lui-même, disqualifié. Et la décision du conseil est tombée comme un couperet pour ce cadre de l’UDPS, dorénavant suspendu de ses fonctions de secrétaire général du parti.
Il lui est reproché, entre ... Lire la suite
Au cours d’un point de presse organisé le 17 octobre à Brazzaville, le premier secrétaire de la première formation politique de l'opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, a énoncé une série de propositions pouvant permettre au Congo de sortir de la situation économique actuelle et du climat d'insécurité prévalant dans Pool.
Concernant la crise économique et financière sous le poids de laquelle ploie le pays, le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a rappelé que le Fonds monétaire international (FMI), au cours de son récent séjour de travail au Congo, a estimé la dette à 5329 milliards francs CFA, soit environ 110 % du PIB. Par ailleurs, Pascal Tsaty Mabiala a encouragé les discussions entamées entre cette institution financière et le Congo, dans le but de conclure un programme de relance économique.
Dans le ... Lire la suite
Pour la Coalition droits pour tous, en prolongeant unilatéralement de 504 jours la tenue des élections générales, au-delà du temps convenu de 12 mois, la Céni saborde l’Accord politique de la Saint-Sylvestre.
Dans son bulletin électronique du week-end, l’Institut de recherche en droits humains a relayé l’appel de la Coalition droits pour tous à la population congolaise, l’exhortant à refuser d’étendre de 504 jours la rallonge politique de 12 mois, convenue le 31 décembre 2016, à l’issue de l’Accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa.
La Coalition a, en effet, dénoncé la énième tentative du président de la Céni, Corneille Naanga, d’accorder subtilement un troisième mandat de facto au président Kabila et des mandats sans fins aux députés nationaux, au mépris de la Constitution et de l’Accord politique. « En ... Lire la suite
Les choses seraient en train de bouger au sein de la famille politique du chef de l’État, où l’on parlerait de trahison de certains ténors de la majorité présidentielle (MP). L’on apprendrait que des dauphins autoproclamés au sein de la MP ont jeté leur peau d’agneaux, embrassant les stratégies de leur mentor, Moïse Katumbi, pour le moment en exil à l’étranger. Ils s’attaqueraient à des cadres reconnus pour leur loyauté envers l’autorité morale de la MP, question de les discréditer auprès du chef.
Parmi les cibles, on citerait le directeur du cabinet du chef de l’État, Néhémie Mwilanya, qui est présenté comme un outsider des fidèles auprès de Kabila. Il ne jure que par son chef et n’a aucun contact avec le camp de Katumbi. Selon des sources, un plan machiavélique serait déjà en préparation afin d’être exécuté par certains membres de la ... Lire la suite
Plusieurs dizaines de maisons ont été incendiées dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) à la suite d'un conflit entre deux villages provoqué par des accusations d'empoisonnement collectif, a-t-on appris lundi auprès d'un responsable local.
Le 10 octobre, les hommes du village d'Umoyo sont allés saccager le village de Jupanduru et ont incendié 78 maisons, causant la fuite de tous les habitants qui ont trouvé refuge dans les localités environnantes, a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Ukethmwu, un chef local. "La situation est dramatique ici à Jupanduru. Les deux écoles dont dispose le village n’osent pas ouvrir leurs portes, la population a fui", a-t-il ajouté, déclarant que le raid n'avait pas fait de morts.
Selon M. Ukethmwu, les habitants d'Umoyo ont soupçonné ceux de Jupanduru d’avoir empoisonné la nourriture qui leur avait été servie ... Lire la suite