Économie
Aliment de base pour les ménages congolais, le prix du sac de foufou d'environ 50 kg s'envole. Vendu 15 000 FCFA jusqu’au début des années 2000, le coût actuel oscille entre 35 000 et 50 000 FCFA, selon les périodes et les zones de vente. De l’avis des acteurs impliqués dans la filière, plusieurs facteurs expliquent cette instabilité
Un processus onéreux
Le prix du sac de foufou dépend de nombreux facteurs. Tout commence par l’acquisition d’un espace de terre pour réaliser un champ agricole. Ici, 15 000 à 25 000 FCFA doivent être versés au propriétaire foncier. S’ajoutent à cette acquisition, la location d’engins et la prime des ouvriers pour le labour (50 000 FCFA), le bouturage (30 000 FCFA), le désherbage, la récolte, le rouissage, le séchage et autres opérations nécessaires, toutes coûteuses.
D’après plusieurs cultivateurs consultés, la ... Lire la suite
En vue de contribuer à la lutte contre le trafic d’espèces protégées, notamment les éléphants, devenu le quatrième trafic illégal au monde, l’Union européenne (UE) compte élaborer une communication sur le commerce illégal des produits de la faune sur une base consultative
« À partir de janvier, une consultation large de l’ensemble des partenaires sera lancée sur la manière d’aborder ce commerce illégal. En avril, une conférence de prise en compte des résultats de cette consultation ainsi que des recommandations aura lieu en vue de l’adoption de notre stratégie de lutte contre ce trafic », a annoncé l’ambassadeur de l’UE au Congo, Marcel Van Opstal, lors de la conférence de presse sur le braconnage qu’il a animée le 11 décembre à Brazzaville.
En effet, malgré l’engagement de l’État congolais pour la conservation et la lutte contre le ... Lire la suite
Le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), auquel le Congo a adhéré le 10 décembre à Brazzaville, a pour but de mutualiser les efforts au sein des États d’Afrique centrale et d'y promouvoir la croissance agricole
Le PDDAA est un cadre de dialogue, d’harmonisation des stratégies, d’alignement et de mutualisation des efforts de développement, visant à promouvoir de façon soutenue la croissance du secteur agricole dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (Cééac).
Il a pour but d’améliorer l’efficacité de la mise en œuvre des initiatives du gouvernement et l’allocation de l’aide extérieure à ces secteurs, et de mettre en place un cadre performant par lequel l’aide peut être augmentée pour répondre aux besoins d’investissement à court, moyen et long terme.
Ce ... Lire la suite
À l’occasion de la première journée d’assainissement organisée récemment à Pokola, dans le département de la Sangha, plus d’un hectare et demi a été aménagé en un champ agricole, sur une initiative de Julie Rogette Nkengué, maire de cette localité
Derrière la politique d’assainissement de sa ville, Julie Rogette Nkengué a compris que certains espaces pouvaient servir à la production. « Ce terrain existe depuis longtemps. Personne ne savait quoi en faire. Jusque-là il a servi de repaire aux chiens et aux marginaux avec ce que cela a pu engendrer comme actes de banditisme en pleine ville. Nous avons réfléchi et l’avons transformé en terrain cultivable au grand bonheur de la population qui nous a soutenus dans cette aventure », a-t-elle expliqué.
En effet, Pokola, comme d'autres localités de la Sangha, manque d’espaces pour une agriculture ... Lire la suite
Détentrice d’un permis de recherche minière du fer depuis 2010, la filiale d’Equatorial Ressource limited, Mayoko-Moussodji, dans le département du Niari, vient d’ajouter un autre permis éponyme, à l’ouest du gisement minier qu’elle explore
Le directeur général de la société, John Wellborn, a signé aujourd'hui, le 10 décembre à Brazzaville, la convention de recherche pour le fer avec le gouvernement de la République du Congo, représenté par le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba.
Congo Mining avait un périmètre bien défini au départ, dans lequel les travaux ont été menés. Une fois que la société a eu la certitude de l'existence de réserves assez importantes lui permettant de passer à l’étape de l’exploitation, elle a voulu poursuivre avec la minéralisation de part et d’autre pour assurer les ressources additionnelles ... Lire la suite
Plusieurs associations, ONG et projets de développement, impliqués dans le secteur forêt-environnement au Congo, ont pris part à une table ronde organisée le 5 décembre à Brazzaville par l’Agence française de développement (AFD)
Au cours de cette table ronde, avec les partenaires au développement du groupe thématique forêt-environnement, l'AFD a abordé plusieurs aspects liés à ce secteur et posé la problématique du financement du logiciel de suivi de la légalité et traçabilité. Les partenaires sont notamment la Délégation de l’Union européenne ; l’assistance technique à la mise en œuvre du processus FLEGT ; la Banque mondiale ; le Projet forêt et diversification économique ; l’ambassade de France ; la FAO ; et l’ONG Wildlife Conservation Society.
Les participants ont abordé en premier lieu, la question relative à la mise en œuvre du ... Lire la suite
Les agents du ministère des Mines et de la Géologie, de l’Environnement et ceux du ministère de l’Économie participent du 9 au 11 décembre à Brazzaville, à un atelier de formation sur l’économie minière
Organisée par la Banque mondiale (BM) en partenariat avec le ministère des Mines et de la Géologie, cette formation a pour objectif de doter les cadres de la structure de suivi et de contrôle du secteur minier, des connaissances approfondies qui leur permettront de mieux gérer le secteur. La formation concerne notamment : l’investissement étranger direct et les projets du secteur minier ; la prise de décision des investisseurs ; les caractéristiques spécifiques de l’investissement ; ainsi que l’évaluation d’un projet minier.
« La compréhension des principes et pratiques de l’économie, la maîtrise des aspects d’investissement, l’exploitation ... Lire la suite
Le président de l'ACB, Michel Losembe, actuellement administrateur délégué de la BIAC, a été réélu à la tête de cette structure pour les trois prochaines années ans, et s’est engagé à amener encore plus de Congolais dans le système financier.
Dans son organisation, le nouveau comité dispose des vice-présidents, en l’occurrence Félicité Singa (Fi-Bank), Eric Mboma (Standard Bank), Assana Wazni (Sofibanque) et Célestin Tshibwabwa (TMB). À ce jour, un nombre important de Congolais n’a toujours pas accès au système financier pour y réaliser leurs transactions. À l’occasion du lancement du logiciel de suivi de la paie dans le cadre de la maitrise des effectifs de l’administration publique, le gouvernement avait invité ses partenaires à ne ménager aucun effort pour assurer le plein succès de la bancarisation de la paie. Il fallait davantage de ... Lire la suite
Le 7 décembre de chaque année, l’humanité célèbre la Journée de l’aviation civile internationale. Pour l’édition 2013, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui a célébrée cette journée sous le thème « Évoluer pour relever les défis du transport aérien au XXIe siècle », s’est engagée à relever le défi du transport aérien dans le monde en ce siècle
Cette journée commémorée au niveau national à la direction générale de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), a permis aux responsables de l’Anac de relayer le message du président de cette organisation onusienne, Roberto Kobeh Gonzalez. Dans ce message délivré par le chef du service sûreté et facilitation à l’Anac, Nestor Olandzobo, Roberto Kobeh Gonzalez affirme que les défis à relever pour développer le secteur du transport aérien sont nombreux.
Dans ... Lire la suite
Des voix s'élèvent, notamment parmi les juristes, pour mettre en garde le gouvernement car, ont-ils soutenu, le rythme effréné d’élaboration de lois particulières pour régir des secteurs aussi porteurs de croissance économique que les mines, l'industrie, la forêt et les télécommunications, contribue davantage à fragiliser l’État plutôt qu'à relancer ces secteurs ciblés.
En effet, ont-ils ajouté, la fiscalité congolaise ne relève quasiment plus du droit commun, mais d’un ensemble de lois particulières dictées par des enjeux ponctuels et très souvent non maitrisés totalement par les gouvernants. Selon lui, l’État congolais s'est placé dans le second rôle, laissant le secteur privé prendre l’ascendance au point de dicter ses règles de jeu. La deuxième erreur, ont-ils renchéri, est d’avoir progressivement ôté les différents organes mis en place ... Lire la suite