Économie
En mars prochain, une délégation du secrétariat international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), séjournera en République du Congo. Objet de la mission : analyser l’évolution du processus dans ce pays, depuis sa mise en œuvre en 2013. Il sera notamment question de voir si le Congo continue à remplir les exigences de cette initiative.
Le validateur procédera à l’analyse de différentes évolutions en matière de gouvernance et de transparence. Ce dernier appréciera aussi la perception qu’à les organisations de la société civile, privées ainsi que les administrations publiques vis à vis de l’Itie.
« Le statut de conformité d’un pays est ré-analysé tous les deux ou trois ans. A partir de janvier, non seulement le comité exécutif, mais l’ensemble des parties prenantes à cette initiative et en premier lieu ... Lire la suite
La morosité de la conjoncture économique et financière nationale a imposé un mode de gestion des avoirs aux Congolais dont la majorité ne s’est plus autorisée à dépenser de façon outrancière en période des fêtes du nouvel an.
Pendant la fête de Noël, par exemple, devoir parental oblige, les responsables de familles ont dans l’ensemble, offert des jouets ou autres cadeaux à leurs progénitures.
L’ambiance n’a pas cependant été de mise comme par le passé dans les magasins et les marchés. Les achats ont été limités, les besoins réduits, la conjoncture s’imposant. « Ce n’est plus le moment de faire la folie des grandeurs », lance un parent, visiblement dépassé.
Le son de cloche a été quasiment le même lors de la fête de la Saint Sylvestre où d’habitude certains Congolais passent la nuit à la belle étoile en mangeant, buvant et dansant. Pour ... Lire la suite
Le Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT) est un projet cofinancé par le Congo et la Banque mondiale. Au cours d'un atelier organisé par la coordination, le 30 décembre à Brazzaville, les bénéficiaires du PSTAT et partenaires ont pris connaissance des actions prioritaires 2017 et du budget de dépense qui s'élève à plus de 5 milliards 645 millions FCFA.
L'atelier opérationnel de suivi et évaluation du PSTAT a permis aux différentes parties prenantes et aux responsables des projets appuyés par le PSTAT, outre l' information sur la mise en œuvre du programme de travail, de formuler des recommandations à ce propos.
Lors des travaux, les participants ont élaboré un plan de travail conformément aux recommandations du comité de pilotage du 13 décembre, appelant les différents acteurs « à développer des pratiques et des outils de management et de ... Lire la suite
Pour l'accroissement de la demande nationale en information statistique et favoriser la production des données de qualité, le Congo et la Banque mondiale ont lancé depuis 2015 un Projet de renforcement des capacités (PSTAT). Dans une interview aux Dépêches de Brazzaville (LDB), le coordonnateur national du PSTAT, Dominique Kimpouni, dresse le bilan de l’année 2016 et dévoile les priorités de l’exercice qui s’ouvre.
LDB : Comment appréciez-vous le bilan des activités du PSTAT durant l’année dernière ?
DK : De manière globale, nous sommes satisfaits du bilan des activités du projet au cours de l’année 2016. C’est le travail de l’unité de coordination, les parties prenantes qui contribuent à l’élaboration et la mise en œuvre des programmes, ainsi que la Banque mondiale qui en assure le suivi. La dernière mission de la Banque mondiale a ... Lire la suite
Le gouvernement congolais a entériné les mesures prises par les chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac), lors du sommet extraordinaire tenu le 23 décembre à Yaoundé, au Cameroun, parmi lesquelles le refus de la dévaluation du FCFA de la Zone.
Le refus « ferme » de la dévaluation du FCFA de la Zone CEMAC fait partie des mesures arrêtées lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de de cette sous-région, tenu le 23 décembre, à Yaoundé, au Cameroun. Le gouvernement congolais a entériné ces mesures au cours de son Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, le 31 décembre.
Il ressort que tenant compte de la situation économique préoccupante en Zone Cémac et des relations avec les bailleurs de fonds, chaque pays de la Communauté pourrait envisager « une concertation bilatérale avec le Fonds ... Lire la suite
Le « compromis politique global et inclusif du centre interdiocésain » a été signé le 31 décembre 2016. La France espère que le spectre de la guerre civile n’aura plus lieu.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, s’est dit satisfait de la signature de l’accord politique en République démocratique du Congo (RDC). « Cet accord continent les éléments d’une sortie de la crise politique et institutionnelle que connaît le pays », a-t-il déclaré.
Jean-Marc Ayrault a rendu hommage aux évêques et aux négociateurs de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) « dont le travail inlassable et déterminé a permis la conclusion du compromis ».
Il a appelé, au nom de la France, les signataires et les parties engagées par l’accord à respecter leur parole, à tout faire « à tout faire pour préserver l'esprit constructif qui a ... Lire la suite
Dans les domaines variés de la politique, de l’économie, du sport, de la société, de la culture et des arts, qui sont ces Congolais dont les actions ou les postures ont attiré l’attention en 2016 ? Portraits d’une douzaine d’hommes et de femmes qui ne sont pas passés inaperçus les douze derniers mois.
Politique
Clément Mouamba
Le Premier ministre, chef du gouvernement de la nouvelle République, Clément Mouamba, a marqué des points en acceptant la lourde charge que lui a confiée le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, au sortir de la présidentielle assez mouvementée du 20 mars 2016. Tancé jusqu’à la sanction par son parti, l’Upads, pour avoir préféré le dialogue au bras de fer, l’homme a su transcender les clivages partisans et privilégier l’intérêt général. Depuis sa prise de fonction dans un contexte économique de crise, il ... Lire la suite
Le Congo, comme d’autres pays producteurs d’hydrocarbures, n’a pu échapper à la crise financière actuelle constatée il y a deux ans.
A Brazzaville par exemple, la consommation alimentaire de certaines familles n’est pas du tout épargnée par cette conjoncture. Le constat fait dans différents marchés de la place nous renseigne que, les prix des boissons sucrées, l’eau en bouteille, les plats cuisinés ont baissé.
Ainsi, la consommation du poulet, poissons de mer, haricot, aile de dinde, feuilles de manioc, communément appelées saka saka et autres produits moins chers continue de croître au détriment des viandes rouges, plus chères. En outre, la consommation de la viande de bœuf et de mouton dans les foyers démunis a fortement diminué.
« Je vends la viande de bœuf depuis dix ans, mais cette année, on sent que la crise est là. La majorité de mes clients ... Lire la suite
L’année 2016 qui s’est achevée a été, à tous égards, marquée par des fortes pressions financières conséquence de la chute du prix des matières premières, notamment le pétrole, principale source de revenu du Congo. En dépit de l’optimisme affiché par le gouvernement de poursuivre son programme de diversification de l’économie, l'on observé un ralentissement voire même l'arrêt de certains chantiers d'infrastructures de base dans le pays.
« Il ne faut pas se mentir, la chute du prix du pétrole rend la situation économique difficile pour tout le monde mais pas insurmontable », déclarait le Premier ministre, Clément Mouamba à Paris au cours d’une rencontre avec des officiels français.
Le chef du gouvernement regrettait par la même le fait de voir le pays en arriver à ce stade. Devant les parlementaires congolais, il déclarait lors de la ... Lire la suite
En prévision du 27e sommet Afrique-France qui se tiendra les 14 et 14 janvier 2017 à Bamako au Mali, l’historien africaniste Bernard Lugan analyse le Franc CFA.
A en croire Bernard Lugan, si l'opposition de droite parvenait au pouvoir en France en 2017, une nouvelle politique de coopération serait définie, et la question du Franc CFA sera réexaminée. Il énumère les 4 questions qui se posent au sujet de cette monnaie d'Afrique francophone, selon lui :
1- le Franc CFA est-il un obstacle au développement des 14 pays africains (plus les Comores), membres de la zone franc pour lesquels elle constitue la monnaie commune ?
2- le Franc CFA est-il au contraire un atout pour ces pays, la France jouant à leur profit le rôle d’une assurance monétaire ?
3- Créé en 1945, le CFA est-il une survivance de la période coloniale, un moyen pour la France de continuer à exercer une ... Lire la suite