Économie
La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) a échangé récemment avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM) pour la mise en œuvre des recommandations du cabinet en stratégie Roland Berger.
L’objectif est de concrétiser le projet de rapprochement des bourses de Douala (Cameroun) et de Libreville (Gabon). Lors de sa conférence à la Banque de France, le patron de la Cosumaf Rafaël Tung Nsue a indiqué que la relance d’un marché financier d’Afrique centrale aura bien lieu, sans donner de date précise. La Cosumaf a saisi la BM pour financer les recommandations du cabinet Roland Berger.
Dans la même stratégie, la BAD avait proposé deux scénarios en 2011. L’un se consacrait à la spécialisation des places, avec les actions au Cameroun et les obligations au Gabon ; l’autre consistait à ... Lire la suite
Maurice a le potentiel de devenir le pôle des activités bancaires transfrontalières, selon la directrice générale du Fonds monétaire international FMI) Christine Lagarde, qui a souligné cependant l’importance d’une bonne régulation.
La direction générale du FMI pense que Maurice peut aspirer à devenir un acteur majeur dans les activités bancaires transfrontalières en Afrique. Christine Lagarde s’exprimait, à Ébène, à l’issue d’une conférence sur ce sujet organisée par l’Africa Training Institute (ATI), un centre de formation régional du FMI basé à Ébène. « Le rôle de Maurice est historiquement d’être un lieu d’échanges, de passages et de transits, comme c’était le cas au XVIIe siècle. Aujourd’hui, les choses ont changé. […] Nous sommes maintenant dans un monde financier où la technologie, l’utilisation des données et la capacité ... Lire la suite
Lors de la rencontre « Congo au Féminin », deux jeunes pousses congolaises de l’étranger ont témoigné de leur prise de conscience du bien-fondé de leur implication en rejoignant le réseau
L’association « les Etoiles » a permis de mettre en lumière l’importance du réseau et du partage effectuée entre les femmes originaires du Congo-Brazzaville. Une rencontre rendue possible par le partenariat avec l’Organisation des femmes africaines de la diaspora (Ofad) et l’implication des personnalités qui sont venues témoigner de leurs expériences entrepreneuriales ou associatives réussies grâce au réseau. Parmi ces témoignages, ceux de Ganique Bayouki et Emilia Mambissa.
En phase avec la mise en avant de la femme « d’être le socle du lien familial », elles sont Congolaises, la vingtaine d’années bien comptée, connectées vers l’Afrique ... Lire la suite
Le groupe de la Banque mondiale en République du Congo a organisé le 2 février à Brazzaville une réunion interactive avec les membres de la société civile évoluant dans le secteur agricole, ayant pour objectif d'inviter ces derniers à s’engager à relever les défis auxquels l’agriculture est confrontée.
S’inscrivant dans le cadre du « Mois de l’agriculture », cette rencontre était aussi l’occasion pour cette institution de communiquer sur son action au Congo dans le secteur agricole, via le Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp).
« Je souhaite qu’on ait en permanence ce canal de communication pour le développement de l’agriculture qui représente un potentiel important pour le Congo. Pour ce faire, il faut qu’il y ait un partenariat avec l’Etat, les partenaires financiers, les organisations des ... Lire la suite
Un projet promouvant la gouvernance forestière en Afrique centrale, notamment en République du Congo, en République Centrafricaine, au Cameroun et au Gabon a été lancé le 2 février à Brazzaville.
Intitulé «Agir sur les défis de l’Accord de partenariat volontaire (APV) : exploitation illégale et changement du couvert forestier dans le cadre d’investissement non-forestier», ce projet s’exécutera en deux ans.
Il vise à réduire les risques d’exploitation illégale des forêts dans le cadre des investissements agro industriels, miniers et infrastructurels dans ces quatre pays ayant en partage les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo. Son lancement a eu lieu au cours d’un atelier regroupant les différentes parties prenantes du secteur forestier.
Intervenant à l’ouverture dudit atelier, l’inspecteur général de l’économie forestière, Donatien ... Lire la suite
A la suite des publications, ces derniers jours, des photos et vidéos jugées « attentatoires » sur les réseaux sociaux par certains Congolais, le gouvernement congolais a promis des mesures étroites contre les mauvais utilisateurs.
Dans une déclaration faite le jeudi 2 févier à Brazzaville, le ministre des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo, s’est adressé directement aux utilisateurs de WhatsApp, Facebook, Imo, Messenger…
« Les réseaux sociaux offrent des opportunités d’épanouissement de tout ordre à tous, et en particulier à notre jeunesse qui doit en faire une utilisation citoyenne et responsable », a souhaité le membre du gouvernement. Pour cela, Léon Juste Ibombo annonce le lancement d’une campagne citoyenne pour conscientiser les utilisateurs congolais.
Puisque malgré les avantages que procurent les réseaux sociaux, l’usage ... Lire la suite
La quatrième édition du Rapport de suivi de la situation économique et financière de la RDC publiée par la Banque mondiale (BM) éclaire l’opinion sur l’impact de la crise économique qui frappe le pays dans un contexte politique particulier de son histoire. Comme pour le reste de l’Afrique minière, la cause générale de la crise, ont insisté les experts de cette institution, est la chute des cours des matières premières et le ralentissement de la croissance de la Chine qui absorbait environ 40 % des exportations minières congolaises.
Pour le directeur des Opérations de la BM pour les deux Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, les autorités congolaises n’ont pas d’autre choix que de mettre en œuvre des politiques qui renforcent la résilience de l’économie congolaise. En effet, la BM parle d’une « crise profonde et même durable » à laquelle la RDC doit mieux ... Lire la suite
Le monde entier célèbre le 2 février de chaque année la Journée des zones humides. A cette occasion, la ministre de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo, a insisté sur l’utilisation rationnelle de cet écosystème.
« Bien gérées, les zones humides peuvent renforcer la résilience des communautés et les aider à se préparer aux catastrophes, à résister et à rebondir pour être plus fortes qu’avant », a déclaré mercredi la ministre de l’Environnement, Rosalie Matondo dans un message.
Les zones humides sont des espaces couverts d’eau, soit temporairement, soit en permanence. Il en existe trois types : les zones à mangroves, les cours d’eau et plaines d’inondation et de tourbières. « Elles sont notre ligne de défense naturelle contre les catastrophes naturelles et peuvent atténuer les dommages ... Lire la suite
Le collectif des opérateurs économiques du Congo (Copéco) a promis dans une déclaration ce mercredi de tout mettre en œuvre pour convaincre l’Etat congolais à apurer les créances des deux dernières années qui s’élèvent à près de 18 milliards FCFA.
Le Copéco qui réunit une centaine d’opérateurs économiques locaux a tenu une assemblée générale extraordinaire le mercredi 1er février à Brazzaville, dont l’ordre du jour a porté essentiellement sur le paiement par l’Etat des créances des opérateurs économiques membres du collectif.
« S’agissant des créances au Trésor public : le Copéco a recensé près de 13 002.775.970 Fcfa au titre des exercices 2015-2016 ; à la Délégation générale aux grands travaux près de 10.645.403.020 FCFA au titre des différentes municipalisations accélérées ; au ministère de l’Enseignement primaire, ... Lire la suite
Les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) pourraient voir leurs économies rebondir en 2017, grâce à l’ajustement des politiques macroéconomiques et en particulier à la hausse des prix des matières premières.
La crise née de la chute drastique des prix des matières premières sur le marché mondial a fortement fragilisé les économies de la Cémac dont cinq sur six Etats membres sont exportateurs de l’or noir.
En raison des effets dévastateurs de la crise, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) avait revu en baisse le taux de croissance de la Cémac à 1,7% en 2016 contre 2,5% en 2015. Malgré les efforts déployés jusque-là par les gouvernements et les interventions de la banque centrale, ces pays peinent à retrouver leurs équilibres macroéconomiques d’antan.
C’est ainsi que les chefs d’Etat de la ... Lire la suite