Société
À la tête de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC) trône aujourd’hui une femme. Qui l’eût cru ? Inimaginable il y a quelques années, la réalité est pourtant là, implacable. Elle traduit, faut-il le dire, une certaine évolution par rapport aux préjugés négatifs dont ont toujours souffert les femmes dans le secteur des médias
Première femme à présider aux destinées de cette chaîne publique, Nicole Dibambu-Kitoko est venue recadrer le débat en l’orientant vers les aptitudes intellectuelles de la femme congolaise, désormais affranchie des clichés réducteurs qui lui étaient accolés, souvent à tort. Dans sa peau de directrice générale adjointe de la RTNC, elle se sent à l’aise et pilote cette entreprise audiovisuelle à la satisfaction générale.
Et depuis le départ de son prédécesseur, elle est seule aux commandes de cette superstructure, ... Lire la suite
Les Kinois ont été postés tôt le matin sur le trajet, de l’aéroport de Nd’jili au Palais du peuple pour dire adieu à King Kester.
King Kester Émeneya, ou sa dépouille mortelle, a rejoint, le 1er mars, la RDC, le pays de ses ancêtres, par l’aéroport international de N’Djili. Pour lui rendre les derniers hommages, les Kinoises et Kinois étaient mobilisés à travers tout le trajet, de l’aéroport international de N’Djili jusqu’à l’esplanade du Palais du peuple, où le corps a été exposé, en passant par la place des artistes, sur l’avenue Victoire, où une plaque en son honneur a été découverte.
Tout au long du parcours, les fans ainsi que tous ceux qui ont connu l’artiste et qui ont dansé au rythme de ses mélodies se sont bousculé pour voir passer le cortège funèbre. C’est pour eux une façon de dire merci à l’auteur-compositeur de « ... Lire la suite
Par le passé, les femmes ont géré des ministères à vocation sociale, jusqu’à l’arrivée en 2007 de Jeanine Mabunda à la tête du ministère du Portefeuille, institution qui gère les entreprises publiques, une première dans l’histoire récente de la RD-Congo
Jeanine Mabunda a fait son droit à la faculté Saint-Louis et à l’université catholique de Louvain (filière droit commercial). En 1987, elle a terminé ses études avec mention. Puis, elle a débuté une formation pour obtenir une licence en sciences commerciales à l’Institut des hautes études catholiques de Bruxelles.
En 1997, Jeanine Mabunda a été la seule femme à travailler au sein de l’équipe rapprochée de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC). Conseillère dans ce cabinet, elle est arrivée à un moment où la BCC initiait une importante réforme monétaire, sans doute la ... Lire la suite
Le chef lieu du département de la Likouala, Impfondo, abritera du 4 au 7 mars, la 3ème édition du Forum international sur les peuples autochtones d’Afrique centrale (FIPAC) auquel un millier de participants issus des gouvernements, des organisations internationales, de la société civile ainsi que des représentants des peuples autochtones d’Afrique centrale prendront part
Organisé par le Congo sur le thème « Populations autochtones, savoir-faire traditionnelle et économie verte », en collaboration avec la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), le Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, le FIPAC 3 sera honoré par les chefs d’État du Congo, Denis Sassou N’Guesso et Idriss Deby Itno.
Il se traduira par le transfert du FIPAC à la communauté économique des États ... Lire la suite
Elle n’est pas n’importe qui. Au Katanga, la seule invocation de son nom suscite respect et admiration. Dominique Munongo-Inamizi est une authentique princesse d’un des grands royaumes que compte la province cuprifère. C’est une évidence puisqu’elle est l’arrière-petite-fille du grand mwami (roi) Mwenda Shitambi Ngelengwa N’siri
Ce dernier, pour l’histoire, fut assassiné par les colons belges le 20 décembre 1891 pour avoir refusé que le drapeau belge soit implanté au Katanga. Elle sait ce que vaut son statut social et toute la charge qu’elle est censée assumer vis-à-vis des siens et de la communauté. Fille du mwami Mwenda Shyombeka wa Shalo Munongo Godefroid, elle est loin de se contenter des avantages que lui procure sa lignée familiale. Elle veut plus. Elle cherche à se forger une identité propre en partageant ses idées et ses convictions. Être de ... Lire la suite
Bien que le principe de l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives soit un principe constitutionnel depuis 1999, la France reste en milieu de classement en termes de représentation des femmes dans ses assemblées élues, loin derrière le Rwanda qui occupe la première classe, la Suède, l’Espagne, ou encore la Belgique, l’Angola ou l’Italie, souligne la députée européenne Tokia Saïfi
Des chiffres qui démontrent que légiférer reste une nécessité pour assurer une véritable représentativité des femmes dans les instances dirigeantes politiques, économiques, ou institutionnelles tant au niveau national qu’au niveau régional européen, des domaines qui restent très souvent la chasse gardée des hommes, poursuit la députée européenne.
Elle pense que la finalisation de la directive adoptée par le Parlement européen ... Lire la suite
Le forum mondial des femmes francophones se tiendra les 3 et 4 mars à Kinshasa, en République démocratique du Congo, sur le thème « Femmes, actrices du développement ». Il sera une tribune supplémentaire pour réfléchir au rôle et à la place de la femme dans un monde où la bataille pour l’égalité des droits entre les deux sexes n’est plus un vain mot. Un monde où les violences faites aux femmes couplent celles des foyers conjugaux à celles des conflits armés.
Ce forum, ne l’oublions pas, est convoqué dix-neuf ans après l’historique conférence de Beijing (4-15 septembre) pour les droits des femmes, considérée comme une étape décisive dans la défense du protocole du même nom. Au terme de douze jours de travaux, la réunion de la capitale chinoise supervisée par les Nations unies se clôturait sur plusieurs engagements dont celui d’« assurer le ... Lire la suite
Attirée par l’animation socioculturelle depuis son plus jeune âge, cette dame à la quarantaine révolue suit les traces de son père. Elle fait de la vulgarisation des bonnes pratiques d’assainissement et du maraîchage, son cheval de bataille
Fonctionnaire au sein du ministère des Affaires sociales depuis 1981, Béatrice Bandingidila est formatrice d’assistants sociaux et animatrice socioculturelle. Les compétences acquises au fil des années lui ont donné de l’inspiration : « Je voulais utiliser mes compétences dans un cadre privé pour le bien de la communauté », confie-t-elle. En 2008, elle crée l’Association pour la promotion des initiatives sociales et agricoles (Apisa), une ONG de développement dont le siège se trouve dans la commune de Lemba.
Cette structure œuvre dans le domaine environnemental, particulièrement dans l’assainissement, à travers ... Lire la suite
Avant d’étendre ces actions sociales aux orphelins d’autres centres d’hébergement et d’accueil à Brazzaville, cette année, le président fondateur de l’Association de soutien aux orphelins du Congo (Assoc), Sisto Obondoko, a remis, le 1er mars, des dons constitués d'aliments nutritifs à ces deux orphelinats situés dans le deuxième arrondissement Bacongo.
Il s'agit des sacs de riz, de sel, de sucre, des cartons de savon, des tomate, spaghetti, de lait, de chocolat, de beurre, des bidons d’huile et des papiers d’hygiéniques. D’après le président de cette association, ce geste d’amour s’inscrit dans la vision de rendre grâce au Seigneur Jésus Christ après sa guérison d’un cancer de sang. Ces orphelinats ont été choisis d’après certains critères au nombre desquels l'équité suite à l’enquête menée par l’association.
Sisto Obondoko ... Lire la suite
En sa qualité de présidente du Centre de promotion de la femme en politique (CPFP), la ministre congolaise des Affaires sociales et de la Solidarité, Émilienne Raoul, pense que les pouvoirs publics doivent réformer les lois qui régissent la République afin d’assurer une meilleure représentativité des femmes dans les sphères de prise de décisions
Les Dépêches de Brazzaville : Vous animez depuis quelques années le CPFP qui multiplie les initiatives pour amener les femmes à s’intéresser à la gestion de la chose publique. Constatez-vous une motivation de leur part ?
Émilienne Raoul : Oui, bien sûr, et cela peut s’observer à travers le nombre croissant de femmes qui participent à nos formations, aussi bien à Brazzaville qu’à Pointe-Noire, Dolisie, Kinkala, Djambala, Ouesso, Owando. Y sont présentes celles qui sont effectivement motivées à participer à la ... Lire la suite