Environnement
Le président français, Emmanuel Macron, veut faire du sommet sur le climat un rendez-vous annuel. Douze engagements non contraignants ont été pris par l'ensemble des participants.
1 et 2. Pétrole et gaz La Banque mondiale (BM) arrête de financer après 2019 l'exploration et l'exploitation de pétrole et de gaz. 3. Charbon L'assureur Axa renonce à assurer et à investir dans toute entreprise engagée dans la construction de centrales à charbon. Il compte accrroître à hauteur de 9 milliards d'euros ses investissements "verts" d'ici à 2020. D'ici à 2025, la banque néerlandaise Ing ne financera plus que les producteurs d'électricité utilisant moins de 5% de charbon. |
En marge des négociations du sommet sur le climat, organisé conjointement par la France, les Nations unies et la Banque mondiale sur l'Ile Seguin, en banlieue parisienne, sont dressés des stands, du 12 au 14 décembre, au Palais des congrès de la Porte de Versailles. Au stand de Eco-Oil Energie S.A, le leitmotiv sur le climat demeure de mettre en avant une volonté susceptible d’être un accélérateur de développement agricole.
Au travers du programme « Ecoplus », il s’agit de contribuer à la diminution de la dépendance alimentaire du Congo en facilitant et provoquant la mise en culture de milliers d’hectares de terres agricoles cultivables, indiquent les animateurs du stand.
Et de rappeler que, dans un tel respect de l’environnement, ce programme a pour objectif de redynamiser des filières autrefois productives et rentables, et d’améliorer les conditions de ... Lire la suite
Deux ans après la COP 21 de Paris, le président français Emmanuel Macron a convié ses pairs à un nouveau sommet sur le climat pour redynamiser l'accord de Paris après le retrait des Etats-Unis. L'Afrique attend toujours les 100 milliards de dollars promis.
100 milliards d'ici à 2020. Ce fut l'engagement pris par les Etats du Nord en 2015, pour éviter que le réchauffement de la planète ne dépasse 2 degrés durant ce siècle, pour financer la transition et aider les pays pauvres à s'adapter au réchauffement climatique. Deux ans plus tard, 170 pays sur 190 ont ratifié l'Accord de Paris. Mais les engagements restent faibles pour influer la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Si la dynamique est faible, quelques initiatives positives ont été créées. C'est le cas d'une alliance de vingt pays, dont la France, le Royaume Uni, le Canada, etc, pour sortir ... Lire la suite
Groupes armés et braconniers exercent une "pression énorme" sur les espèces sauvages, notamment les éléphants, dans les aires protégées d'Afrique centrale, révèle une nouvelle étude publiée le 8 décembre.
Selon le rapport de l'ONG Traffic, qui se concentre sur trois parcs nationaux aux confins de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Centrafrique, le "braconnage est répandu dans toute la région et ses principaux auteurs sont des groupes armés non étatiques, des acteurs étatiques, des éleveurs armés et des braconniers indépendants". Ces acteurs, en particulier "l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), les Janjaweeds (milice soudanaise) et d’autres milices non étatiques", exercent une "pression énorme sur les populations d’espèces sauvages dans ces aires protégées", les parcs de la Garamba et Bili (dans le nord de la RDC), ainsi que la ... Lire la suite
Arlette Soudan Nonault a expliqué l'importance pour le pays d'être représenté au plus haut niveau aux assises du 12 décembre, dans la capitale française, par le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, également président de la Commission climat du Bassin du Congo.
D’emblée, la ministre du Tourisme et de l’environnement a précisé que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, participe au sommet de Paris sur le climat non seulement en tant que président de la République du Congo, mais également en qualité de président de la Commission climat du Bassin du Congo, qui a pour outil financier le Fonds bleu mais aussi le Fonds vert qui font partie de la déclaration de Marrakech (Maroc).
La Commission climat du Bassin du Congo présidée, a-t-elle rappelé, par Denis Sassou N’Guesso, est l’une des trois structures ( dont la commission du Sahel ... Lire la suite
La carte mondiale de l'érosivité des sols montre des différences régionales dans l'impact des précipitations. Constat : les zones climatiques tropicales sont les plus vulnérables à l'érosion des sols liée aux pluies.
L'érosion des sols peut augmenter à mesure que les précipitations deviennent irrégulières avec l'évolution du climat. Selon une étude impliquant des chercheurs de plusieurs nationalités, les régions situées dans les zones climatiques tropicales paient le plus lourd tribut à l'érosion des sols liée aux précipitations. Cette étude a mis au point la toute première base de données mondiale sur l'érosion due aux précipitations et une carte de l'érosion à l'échelle mondiale. Elle note que si les précipitations offrent une humidité cruciale pour la croissance des plantes, elles constituent aussi l'une des principales causes de la dégradation des ... Lire la suite
L'infrastructure, la plus grande de la sous-région, permettra de combler le déficit qui oblige le pays à importer de l’électricité du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Une première au Burkina Faso, un pays qui veut se tourner vers les énergies renouvelables. Sur le site de Zagtouli, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale Ouagadougou, miroitent au soleil, sur une superficie de 55 hectares, 129 600 panneaux de 260 watts produisant 33 mégawatts d'énergie.
L'ouvrage a été inauguré officiellement par les présidents burkinabé Roch Marc Christian Kaboré et français Emmanuel Macron, en visite dans le pays. « Après une période d’essai avec une production de 14MW, la centrale atteindra le pic des 33 MW courant décembre, sous réserve du niveau d'ensoleillement », a indiqué le responsable de la construction, Stéphane Nosserau.
« C'est la plus ... Lire la suite
Doté d'une capacité totale de quarante-six mégawatts et d'un coût global de cent cinq milliards de francs CFA, l'ouvrage sera construit en deux phases de vingt-trois mégawatts chacune.
Annoncé depuis 2014 et initié par Biokala, une filiale du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, le projet Biovea porte sur la construction et l'exploitation d'une centrale à biomasse à Aboisso, ville située à environ une centaine de kilomètres à l'est d’Abidjan. Ce projet unique en Afrique - mis en œuvre par EDF et Sifca - permettra une interconnexion au niveau national.
Selon le gouvernement ivoirien, la première phase devrait être opérationnelle dans le courant du « dernier trimestre 2020 ». La centrale d'Aboisso va produire de l'électricité à partir des résidus issus de l'exploitation des plantations de palmier à huile de la région, notamment les feuilles et troncs de ... Lire la suite
La société civile exhorte la représentation nationale a faire clairement ressortir, dans le texte qui lui est soumis, les principes de la protection des ressources environnementales du pays, estimant qu' il est inconcevable de faire marche arrière en la matière après la ratification de l’Accord de Paris pour le climat.
Le code minier en vigueur dans le pays date d'une dizaine d’années. Sa révision s'imposait pour l'adapter à la nouvelle donne tant nationale qu'internationale. Cependant, la société civile environnementale qui a pris connaissance du nouveau code débattu à l'Assemblée nationale, a dégagé un constat « acerbe ».
Le réseau d’ONG environnementales a, en effet, relevé que le projet de loi modifiant et complétant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 « ne prend pas en compte les aspects de la protection de l’environnement et rentre en ... Lire la suite
Deux ans exactement après la signature de l'Accord de Paris, la France va abrtier à nouveau une rencontre mondiale sur le climat, le 12 décembre. Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement est annoncée par l'Elysée, dont une dizaine de chefs d'Etat africains. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le patron de la Banque mondiale, Jim Yong Kim y prendront également part.
Le nouveau sommet, baptisé One Planet Summit, vise à « faire un point d'étape sur son avancée et mobiliser les financements indispensables » à sa réalisation, après la signature de l'Accord de Paris en décembre 2015, a annoncé le président français, Emmanuel Macron. Il a précisé que ce sommet se tiendra avec la Banque mondiale et les partenaires qui le souhaiteront. À New York, le président français a plaidé pour l'adoption d'un pacte mondial sur ... Lire la suite