Environnement
De la période 2006 à 2016, l'inflation annuelle a plus que doublé sur le continent pour atteindre le chiffre de 12,40%, selon la Banque africaine de développement (BAD).
Au niveau mondial, l'Afrique tient la première place, loin devant la moyenne mondiale (3,5%), de l’Inde (4,8%), de l'Amérique latine et Caraïbes (4,2%), des pays émergents et en développement d’Asie (3,3%), les États-Unis (2,7%), la zone euro (1,7%). Sur les 54 pays étudiés, seuls sept ont connu une régression des prix à la consommation en 2016, tandis que dans 17 autres, le taux d’inflation se situe entre 0 et 5%. Les pays où l’inflation des prix à la consommation est dans l’intervalle de 5% à 10% sont, quant à eux, au nombre de 18. Ceux dont le taux est supérieur à 10% ont atteint l’effectif de 11 en 2016.
Top 10 des pays africains inflationnistes
Le top 10 des mauvais ... Lire la suite
Invité de la revue de l'Institut des relations internationales (Iris), le 19 octobre, l'ancien haut fonctionnaire des Nations unies, Président du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le sahel sahara (Centre4s), a présenté les enjeux du Conseil de sécurité dans la région.
Sous la présidence française, le Conseil de sécurité va visiter des Etats du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Ces pays vivent une crise sécuritaire depuis 2005, année des premières grandes prises d’otages occidentaux et année des attaques armées d’envergure contre les forces de sécurité nationales. Un espace de transit où les trafics divers, en particulier de drogues, de cigarettes et d’êtres humains, se sont progressivement généralisés.
Après un rappel historique des différentes descentes du Conseil de sécurité sur le terrain en Afrique de ... Lire la suite
Une éruption volcanique de forte ampleur peut influencer le climat d'une façon importante pour plusieurs années. Bien que les éruptions ne soient cependant pas prévisibles, on peut avoir une idée de leur effet sur le climat.
Lors de l'histoire de la Terre, les éruptions volcaniques les plus importantes ont été suivies d'un refroidissement de quelques années. Ceci est dû à la grande quantité de dioxyde de soufre (SO2) et de cendre éjectée par ces éruptions volcaniques. Une bonne partie de la poussière et des particules montent jusqu'à la stratosphère à 20 km d'altitude et même parfois à plus de 50 km. À ces altitudes, les vents sont forts et le gaz peut faire souvent plusieurs fois le tour de la planète. Comme la stratosphère est stable et les mouvements verticaux réduits, les gaz éjectés peuvent y rester pendant plusieurs années.
La cendre qui a été ... Lire la suite
C’est possible ! avec des drones capables de reboiser la planète à grande échelle grâce à un système pouvant semer jusqu’à 36 000 graines par jour. Cela paraît fou, mais ces engins volants ont été mis à l’épreuve en Louisiane pour replanter après l’ouragan Katrina.
Si les écologistes sont tous d'accord sur l'importance de replanter de vastes étendues forestières, le processus actuel de plantation est bien trop lent. D'où l'idée de remplir de petits missiles de semences d'arbres et de fertilisants, et de les jeter par avion sur les zones à replanter.
Changer le monde... un milliard d’arbres à la fois. Tel est le leitmotiv de Lauren Fletcher et de son entreprise, BioCarbon Engineering, qui se sont illustrés au concours international Drones for Goods avec leur projet de drone capable de planter 36 000 arbres par jour. Le but de cet ancien ingénieur de la ... Lire la suite
Des scientifiques développent, depuis des années, des appareils capables de reproduire la capacité d’absorption de carbone des arbres. Seul hic : le prix. Le coût unitaire d’un arbre est estimé à environ 14 000 euros.
Actuellement au stade de « prototypes très avancés », ces arbres joueraient le rôle de filtres géants capturant le dioxyde de carbone qui, une fois retraité, pourrait ensuite être stocké au fond des océans. Placés à des points stratégiques de la planète, les arbres artificiels pourraient diminuer en partie les quantités de gaz dans l'atmosphère. 100 000 d'entre eux seraient théoriquement suffisants pour nous sauver en un siècle.
Selon son concepteur, le Pr Klaus Lackner de l’université de Columbia, un tel arbre artificiel, d’un coût avoisinant les 14 000 euros, serait plus efficace que son cousin naturel face au dioxyde de carbone, et ... Lire la suite
La Camerounaise de 27 ans a été couronnée lors d’un gala, le 16 octobre à Arusha, en Tanzanie, en marge d'un forum organisé par le Bureau Afrique du Fonds Mondial pour la Nature (WWF).
Le Africa Youth Award, rappelle-t-on, vise à donner aux jeunes Africains une plate-forme pour s’engager, avec les leaders d'opinion, dans la conservation et la construction d’un mouvement de jeunes afin de les inciter à s’intéresser aux problématiques et enjeux de la conservation.
Dans son propos introductif, le directeur régional du WWF pour l'Afrique, Fred Kwame Kumah, a réitéré son engagement à travailler avec les jeunes du continent. Séance tenante, il a pris l’engagement, lors de la remise des prix aux lauréats, de mettre sur pied dès l’an prochain, une plate-forme pour la jeunesse du WWF en Afrique. Monique Ntumngia, victorieuse au terme des délibérations, est la ... Lire la suite
La plupart des ménages utilisent du charbon issu du bois de chauffe. Ce nouveau produit fournit de l'énergie verte sans polluants. Objectif : lutter contre la déforestation.
Un jeune chercheur camerounais, Muller Tenkeu Nandou, vient de réussir l’exploit de produire du charbon organique non polluant à partir de déchets ménagers. Encore appelé « charbon vert », le produit s’obtient à partir de la transformation des ordures ménagères comme les feuilles de maïs, les épluchures de plantains et les déchets de rotins. « Pour obtenir le charbon traditionnel, on abat les arbres, ce qui accentue les changements climatiques. Or, ce charbon a l’avantage de réduire au maximum la déforestation, puisqu'il ne recourt pas à l'abattage des arbres. », a déclaré Claude Bitangou, président de l’Association camerounaise pour la protection de l'arbre.
Le processus de ... Lire la suite
Les eaux usées doivent être considérées comme une ressource et non une nuisance. Au Congo, la valeur de cette denrée se fait sentir qu’en cas de pénurie ou encore dans les quartiers où les systèmes d’adduction en eau potable sont quasi inexistants.
La croissance démographique exerce de nouvelles pressions sur la consommation d’eau. Mais pourtant nombre de Congolais ne prennent pas conscience. Il faut craindre à l’avenir que cette denrée vitale ne devienne un « luxe » dans le monde. Pénurie par ci, manque d’eau par-là, il n’est pas rare de voir dans certaines villes du continent des citoyens promenant leurs bidons pour s’approvisionner en eau. Les villes du Congo n’en sont pas épargnées, en dépit des cours d’eau qui jalonnent le pays.
La solution consiste à éviter le gaspillage et recycler, une condition difficile pour le pays, car le Congo ne ... Lire la suite
Le président directeur général d’African Parks, Peter Fearnhead a signé le 10 octobre, un accord avec le ministre de l'Environnement et de la pêche du Tchad, le Dr Ahmat Mbodou Mahamat, pour la gestion de l’écosystème fonctionnel au parc de Zakouma.
Selon un communiqué de l’ONG African Parks, la signature d'un accord pour la gestion et la protection d'un territoire étendu de zones de conservation est essentielle pour les réserves périphériques clés de Siniaka Minia et du Bahr Salamat, ainsi que les couloirs de faune adjacents pour créer l'écosystème fonctionnel du parc de Zakouma.
African Parks gère des aires protégées à travers l'Afrique et dirige le parc national de Zakouma depuis 2010. Cette ONG indique que les résultats obtenus à Zakouma ont permis l'extension du mandat de gestion à un paysage beaucoup plus vaste, sécurisant des habitats vitaux ... Lire la suite
''L’inégalité est le défi le plus important de notre temps, et nous pouvons mesurer ses effets nocifs sur les progrès économiques, sociaux et environnementaux à travers le globe", a déclaré le président de la Fondation Ford Darren Walker.
Darren Walker pense que la consolidation et le respect du droit des peuples autochtones et des communautés locales à gérer leurs propres forêts et leurs terres permettent de rétablir un équilibre. En portant toute son attention sur ce problème, la communauté internationale a la capacité de relever le défi du changement climatique et de la pauvreté endémique, de promouvoir le développement durable, voire d’instaurer une paix durable dans des régions subissant certains des conflits les plus impitoyables du monde, d'après Darren Walker.
Le président de la Fondation Ford, prenait part à la création de la nouvelle ... Lire la suite