Art-Culture-Média
Le Congo, nom que portent deux pays frères issus du royaume fondé en 1275 par Mwènè Ntinu ou Nimi-Lukéni, est l’œuvre d’un puissant symbole dont les Congolais eux-mêmes n’ont pas à ce jour saisi toute la portée
Rappelons qu’en langues téké et tégué, Ko ou Kwa signifie lieu, et Ngo la panthère. En langue kongo, Kwa ngo signifie le pays de la panthère. Nos ancêtres Vili ont fondé au xiiie siècle le royaume de Loango (Loa : commandement, règne et Ngo : panthère). Le nom Congo a donc pour acception le pays, ou l’allié de la panthère. Voilà pourquoi la panthère reste l’animal de la seigneurie, l’animal totémique des Bantous.
Le Congo est aussi, comme dirait mon oncle, « ce grand fleuve qui avale tous les fleuves », entouré d’une végétation, l’une des plus luxuriantes qui soient au monde, riche, dense et variée, inondée d’une subtile ... Lire la suite
La diva camerounaise est issue d’une famille de stars : son père fut ancien champion d’Afrique de boxe anglaise et sa mère Miss Cameroun 1960. Ses frères Imane, Jean-Marie Didère et le Duc sont respectivement styliste, danseur et chorégraphe. Après une absence de six ans sur le marché du disque, elle revient avec un double album sous les feux de la rampe, plus pimpante que jamais
Les Dépêches de Brazzaville : Éthique et Déontologie et La Vie chère sont les titres de vos deux albums. A-t-on raison de voir dans ces deux titres une forme d’engagement politico-social ?
Chantal Ayissi : C’est une façon de dénoncer les dérives de la vie et ce qui se passe dans le monde, particulièrement en Afrique. Je ne fais pas de politique. Mes textes s’inspirent du quotidien de la société africaine. Je suis une artiste. Nous avons le devoir de faire entendre à travers ... Lire la suite
Le Camerounais Richard Bona et l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, deux grands musiciens africains, ont reçu le 27 novembre 2012 au Casino de Paris le Grand Prix du jazz pour le premier et le Grand Prix des musiques du monde pour le second
Une reconnaissance qui vient confirmer le talent et la légitimité artistiques de ces deux artistes dont la renommée n’est plus à démontrer. À leur suite, devant un parterre de personnalités culturelles réunies au Casino de Paris, le groupe de rap Sexion d’Assaut a remporté le prix Rolf-Marbot de la chanson de l’année pour le titre Avant qu’elle parte extrait de leur dernier album L’Apogée.
Depuis sa création en 2006, les Grands Prix Sacem contribuent à la valorisation des différents répertoires et ajoutent une dimension fédératrice au cœur de métier. Auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, membres de la Sacem, sont ... Lire la suite
Membre fondateur du trio 113, Mokobe mène depuis 2007 une carrière solo couronnée par des tubes à succès. Après avoir collaboré avec de grands artistes comme Youssouf N’Dour, Salif keita, Tiken Jah Fakoli, Amadou et Mariam, Fally Ipupa et tant d’autres, Mokobe nous livre son classement de ses chansons préférées. « Les jaloux vont maigrir » à nouveau !
1. T.I, Ball in Trouble Man. « Ce dernier de T.I, où il fait un super duo avec Lil’ Wayne, lui a permis de réussir son come-back. »
2. Psy, Gangnan style. « Cette a chanson est très dynamique et pleine d’humour. Le titre a pulvérisé le record de vues sur YouTube avec plus d’un milliard de vues. Sorti de nulle part, le type fait danser toute la planète. »
3. Oumou Sangaré, Seya (La Joie). « Dans cet album, la diva parle de la culture malienne, son combat contre les mariages arrangés, la ... Lire la suite
Le parvis de l'Hôtel de Ville de la capitale française accueille jusqu'au 16 septembre une exposition sur les Diasporas et indépendances africaines
L'exposition gratuite et ouverte de 10h à 18h jusqu'au dimanche 16 septembre, est une initiative de l'association Esprit d'Ébène qui réunit de jeunes Français issus de l'immigration.
Différents panneaux organisés autour d'un arbre à palabres, présentent au public parisien chacun des 17 pays africains qui ont accédé à l'indépendance en 1960 dans leur génie propre, ainsi que des panneaux thématiques qui donnent à découvrir le visage de l'Afrique d'aujourd'hui.
Loin de se complaire dans le passéisme ou une mémoire victimaire, l'exposition célèbre la richesse, le talent et le dynamisme de l'Afrique, qui se manifestent tant dans les héros des indépendances que dans sa population actuelle et sa diaspora.
La journée de ... Lire la suite
Une exposition permanente de Bodard Bassouamina sur l'identité est visible en ligne sur le site d'Afriphoto. La série de portraits réalisés en noir et blanc représente des artistes arborant des rastas.
Le jeune photographe basé à Brazzaville fait partie du collectif Génération Elili qui travaille à la promotion de la photographie congolaise à l'échelle internationale. Ce collectif a inauguré cette année une galerie éponyme à Bacongo.
Le choix esthétique de porter des rastas est pour les sujets photographiés une façon d'exprimer leur singularité, leurs valeurs, mais également de se rattacher à l'histoire du continent en marchant sur les traces d'illustres prédécesseurs afrocentristes. Cette manière de se coiffer, qui tranche avec le reste de la société, est l'occasion pour l'artiste de s'interroger sur l'identité.
Afriphoto est le projet ... Lire la suite
La quatorzième édition du Festival des cultures africaines Africajarc met à l'honneur des artistes congolais
À l'image de l'Afrique généreuse et accueillante, le charmant petit village médiéval de Cajarc, lové au bord du Lot, qui compte d'ordinaire mille deux cents âmes s'ouvre aux vingt-cinq mille personnes qui vont y affluer du 26 au29 juillet. Chaque année depuis quatorze ans, Cajarc vit pendant quatre jours au rythme de l'Afrique à l'occasion de son Festival des cultures africaines. Au fil des ans, artistes et festivaliers viennent et reviennent dans ce festival à taille humaine.
Car depuis sa création Africajarc est une histoire d'amitié : né de la mobilisation du village pour permettre à deux danseurs béninois de rester en France et d'y exercer leur art, c'est aujourd'hui la grande famille des artistes et des bénévoles qui perpétue cette aventure ... Lire la suite
Maxi single de six titres, Eloko Ekoya signe le retour de Keben sur le marché du disque après une longue absence depuis la rupture du groupe Lang’i. Composés en lingala, anglais, français, lari et kinyarwanda, les titres de ce nouvel opus offrent une ballade dans un univers musical pop et acoustique
Ce nouvel opus montre la nouvelle orientation musicale de « Malonga » (surnom affectueux de Keben, NDLR). Appel à la fête et hymne à l’amour, le titre Tala nga mabé invite les mélomanes à savourer le bonheur de vivre avec les poumons pleins d’air. Ce titre bénéficie de deux versions. Une version acoustique, soft et modérée, à écouter dans le calme et une version remix plus dansante. La route est longue, quatrième titre du maxi single, propose une réflexion sur la vie en société. Le chanteur fait entendre les voix d’enfants sinistrés, qu’il surnomme ... Lire la suite
Présenté trois fois au cours de la dernière édition de Mantsina sur scène, Ciel à Brazza, spectacle singulier, a rencontré un réel succès. Mise en scène par Alexandre Koutchevsky, cette œuvre est le fruit d’une collaboration entre Alexandre Koutchevsky, Nicolas Richard, Dieudonné Niangouna Sylvie Dyclo-Pomos, Aristide Tarnagda. Retour sur ce plan de vol un peu spécial
Les passagers sont réunis au cercle Sony Labou Tansi et attendent patiemment d’embarquer dans le bus en direction de l’aéroport. La première vague est déjà en route pour l’aéroport international Maya-Maya. Dans le second bus, une comédienne, Sylvie Dyclo-Pomos, rappelle les consignes de sécurité avant d’accéder à l’aéroport : « Pas d’objets tranchants, téléphones éteints, appareil photo interdit, interdiction de fumer… » Mais la liste ne s’arrête pas à ces conformités ... Lire la suite
Se battre pour imposer une culture dans un endroit, tel est le leitmotiv de Dieudonné Niangouna et de son équipe Noé Culture qui veulent voir le théâtre congolais aller à la conquête du monde. Un pari difficile à tenir, mais que Dieudonné Niangouna, directeur artistique, compte bien relever
Les Dépêches de Brazzaville : En 2011 Mantsina sur scène avait repris du poil de la bête et le problème du financement semblait résolu. En 2012, le même problème est revenu. Comment voyez-vous l’avenir de Mantsina ?
Dieudonné Niangouna : En effet, nous comptions sur nos partenaires traditionnels, malheureusement ils n’ont pas pu nous financer. Il fallait bien que le festival se fasse. J’ai donc été obligé de financer cette édition avec mes fonds personnels par amour pour ce je que fais afin que ce festival se pérennise. Bref, je n’attends plus rien. Si des ... Lire la suite