Art-Culture-Média
Après le succès rencontré l’an dernier à la même période, la Sanza et le Centre Wallonie-Bruxelles récidivent cette année avec l’organisation de la seconde édition de la rencontre les soirées de jeudi et de vendredi
Ça s’annonce chaud au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) les 27 et 28 février. La Sanza et le CWB parlent de « deux folles soirées », elles ne semblent pas avoir tort. Le souvenir des précédentes, organisées en prélude au festival Mbonda-Éléla comme celles à venir, en conforte plus d'un sur le sujet. Les percussions seront reines lors de ces nuits qui seront agrémentées par quatre groupes de percussions, dont la compagnie Le Musée d’art de Brazzaville.
L’affiche en majorité locale laisse à penser que les Nuits de percussions résonneront bien fort. Djek Dance ouvrira le bal la première soirée. Les tenues simples mais très colorées ... Lire la suite
Commençons par ce qu’on trouve chez lui et pas chez les autres, ce qui lui assure une postérité et qui démontre en creux que notre littérature africaine francophone trafique bien des fausses monnaies : le paysage. Je ne dis pas décor, contexte physique quelconque, mais paysage, c’est-à-dire la sensibilité prêtée à la nature, à la végétation, à la combinaison du soleil, du vent, du ciel, de l’horizon, bref à la chose qui entoure, imprègne la vie et qui n’émeut pas le rhinocéros mais l’homme, et lui seul
Prenez ceux qu’on vous exhibe et demandez-vous juste ceci : ont-ils des paysages ? Senghor a des paysages ; j’allais ajouter : bien sûr, il est poète. Or celui dont je vous parle, Sembène Ousmane, est un romancier et un nouvelliste. Senghor a été formé et initié à Virgile. Sembène, oh ! Sembène, né en 1923, débuta comme tirailleur, ... Lire la suite
Kinshasa se doit désormais de compter avec la « Black Pearl » Claudia Bakisa venue spécialement de Londres pour la sortie de Destiny, son premier album sur le marché du disque voilà une semaine
La primeur était accordée à la presse de découvrir l’opus à Kinshasa. Et Claudia Bakisa s’était livrée à elle à cœur ouvert le temps de la conférence tenue la nuit du 14 février au Venus Hotel en présence du producteur Leny Bidens. Avant de procéder à l’interprétation de quelques titres de Destiny déjà à l’assaut du continent avec les clips diffusés à l’avance sur Trace TV alors que Kinshasa devait prendre son mal en patience jusqu’au 14 février. C’est la nuit de la Saint-Valentin que Claudia Bakisa offrait son talent en présent à sa ville natale. Celle qui a l’ambition de gagner les cœurs de ses compatriotes était donc montée sur le podium pour ... Lire la suite
Des statistiques tenues par des linguistes rapportent que l’humanité perdrait 25 langues chaque année. Faut-il craindre que, tentés par la culture de l’étranger, nos locuteurs de plus en plus jeunes, pour véhiculer, enrichir les nôtres, ne justifient en l’occurrence un plaidoyer en faveur d’elles ? Il est cependant avéré que de notre musique, de nos chansons ne sont restés, en effet, que des airs mélodieux aux paroles d’une platitude révoltante
Qui n’a pas remarqué pour nos chansons naguère bien écrites la propension aujourd’hui de nos auteurs à user pompeusement du français dans des chansons où l'on retrouve à peine quelques mots en langue nationale ? Cette sorte de créolisation et de bilinguisme de la part de nos artistes prêche paradoxalement pour l’appauvrissement de notre musique par laquelle l’on n’enseigne plus rien… Ya Medos ... Lire la suite
Mort il y a un an, dans la nuit du 19 au 20 février à Rabat au Maroc, Maître « Gotard », comme on l’appelait dans la profession, demeure par son art une source d’inspiration
Sylvestre Mangouandza, président de l’association des peintres de l’École de peinture de Poto-Poto : « Notre Gotard à nous, nous manque. »
Nous avons eu l’occasion de parler de Maître Gotène à plusieurs occasions, à travers des galeries, des expositions. Pour nous, Maître « Gotard », comme affectueusement nous l’appelions, était un génie ! Il nous a montré pendant ces occasions son doigté, son savoir-faire, et cela sortait de l’ordinaire. Il n’était pas donné à tout le monde de le voir peindre, mais celui qui en a eu l’occasion a reçu quelque chose de grand, de difficile à mesurer, c’était une transmission de pouvoir. Son influence se ressentira un jour sur les jeunes ... Lire la suite
Cette figure du petit écran associée à la célèbre série Le Prince de Bel Air dans les années 1990 s'est distinguée dans le rôle du père de famille au côté de l'acteur et chanteur Will Smith. Le film a eu un franc succès grâce à son humour et au thème sacro-saint de la famille. La famille Bangs aura bien égayé des soirées
Cette série a en outre mis en lumière la carrière artistique de ses deux principaux acteurs : James Avery, qui jouait le rôle de l’oncle Phil, et Will Smith, qui jouait celui du neveu par alliance.
Jeune adolescent des quartiers pauvres de Philadelphie, Will Smith est envoyé par sa mère chez son oncle Philip. Un riche avocat qui vit avec sa famille à Bel Air, une banlieue chic de Los Angeles, aux États-Unis. La rencontre de ces deux univers, qui est le moteur de l’histoire de cette série, fait des étincelles...
Après six saisons, Le ... Lire la suite
Conseillère du chef de l’État, chef du département Culture et Art, Lydie Pongault livre sa pensée en ce jour de commémoration du premier anniversaire du maître Marcel Gotène
Les Dépêches de Brazzaville : Pouvez-vous nous dire à quelle occasion vous avez connu Marcel Gotène ?
Lydie Pongault : Je ne peux vous dire exactement à quelle occasion j’ai connu Marcel Gotène. Ce que je puis dire, c’est que nous avons beaucoup travaillé ensemble lorsqu’il a fallu que je fasse une exposition itinérante sous le label de « Notaka ». L’exposition se tenait à Brazzaville en collaborations avec la faculté des lettres et des sciences humaines. C’est à ce moment que nous nous sommes rapprochés.
Quelle place Marcel Gotène occupait-il, selon vous, dans le monde pictural congolais ?
Gotène était (et restera) parmi l’un des plus grands peintres de notre pays. ... Lire la suite
Pendant une année scolaire, à raison de deux jours par semaine, la réalisatrice Julie Bertuccelli a suivi le quotidien d’une classe pas comme les autres. Brigitte Cervoni enseigne le français au collège de la Grange-aux-Belles dans le dixième arrondissement de Paris à une classe de vingt-deux élèves de vingt nationalités différentes. Ils sont âgés de onze à quinze ans, viennent d’arriver en France, sont originaires d’Irlande, de Serbie, du Brésil, de Tunisie, de Chine, du Sénégal, d'Ukraine, du Sri-Lanka… Autant de nationalités, de langues, de profils différents avec pour objectif commun d’apprendre le français, comme pour reconstruire la Tour de Babel
Julie Bertuccelli filme les échanges, les difficultés, les progrès des acteurs de ce petit théâtre du monde désigné comme une « classe d’accueil ». Ils sont en France pour diverses raisons. On ... Lire la suite
Le report de ce concert a été annoncé par les producteurs de l'événement, Jean-Rufin Omboumbou et Serge Mayembo, qui avaient à leurs côtés le représentant de la conseillère à la Culture et aux Arts du chef de l’État, Pascal Lis, le président de l’Union des musiciens Congolais (UMC), Rufin Bouka, et Fredy Kébano, le 19 février à l’hôtel Saphir
Le report de ce concert toujours attendu mais jamais organisé s’explique par des raisons de commodité et de concordance, sans oublier les raisons sécuritaires. Car depuis le concert de Pointe-Noire, sinon un peu avant, les différentes parties n’avaient pas du tout accordé leurs violons. Pour mémoire, Roga-Roga, l’une des pièces maîtresses de ce concert, avait demandé à l'organisation de recadrer les choses avant d’aller au concert de Brazzaville. Apparemment, rien n'avait été fait. Dès lors, on ... Lire la suite
Réunis à Maputo en 2003, plusieurs chefs d’État africains et de gouvernement des pays de l’Union africaine, signaient une déclaration les engageant à allouer au moins 10% de leur budget à l’agriculture à l’horizon 2008
Faisant un constat amer de cet engagement non tenu, plusieurs artistes africains se sont réunis dans une chanson pour rappeler aux chefs d'État, leur promesse faite en 2003 à Maputo, de consacrer au moins 10% de leur budget national à l'agriculture.
En 2003, les chefs d’État africains ont suscité de nombreux espoirs en remettant l’agriculture au cœur de l’agenda politique continental. Dix ans plus tard, la barre symbolique de Maputo reste toujours un objectif à atteindre pour près de 47 États africains sur 54.
Où sont passés nos 10% : dans ce clip, on trouve Baaba Maal (Sénégal), 2 Face Idibia (Nigeria), Smarty (Burkina Faso), ... Lire la suite