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Ce tube est l’une des rares chansons qui ont fait un commun accord entre les chrétiens et les profanes. Aujourd’hui encore, Zola continue d’éduquer et d’égayer la population congolaise à travers son message d’amour
Nombreux sont ceux qui se rappellent l’engouement qu’entraînait cette mélodie lorsqu’elle était jouée lors des cultes à l’église. Cette attitude ne s’observait pas seulement dans les basiliques. Le plus étonnant est que Zola était présente dans les petits coins branchés de Brazzaville.
Zola, qui veut dire « aimé » en français, avait su transmettre son message d’amour au-delà de la religion. À travers elle, le message éducatif était passé et avait élargi son champ d’action aussi bien hier que de nos jours.
La musique étant un instrument qui sert à exprimer un sentiment de joie ou de mélancolie, Philippe a su faire bon ... Lire la suite
La première édition du Pagne en fête, qui s’est tenue du 22 au 29 avril à Lomé au Togo, a mis un accent particulier sur les légendaires Nana Benz. Ces commerçantes depuis l’indépendance du Togo sont pour la plupart illettrées et roulent en Mercedes Benz, d’où leur appellation
Pour la petite histoire, ces femmes à l’honneur ont fait parler d’elles en valorisant le pagne africain. Elles lui ont conféré des valeurs africaines, économiques, culturelles, sociologiques, pour ne citer que celles-là.
Les Nana Benz ont porté le flambeau du pagne partout à travers le monde par le biais de leurs enfants qu’elles envoyaient en Europe en supportant les bourses d’études visant leur formation. Elles ont pérennisé ce tissu en créant aussi des entreprises qui ont engendré une multitude d’emplois. Ces femmes ont démontré que le pagne faisait l’honneur de la ... Lire la suite
Le reggae est apparu à la fin des années 1960. Il est la plus populaire des expressions musicales jamaïcaines et tire ses origines de la musique mento, la musique des paysans jamaïcains. Après leur journée de labeur, ces derniers aimaient jouer et écouter le « mento » pour se divertir et oublier un instant la dureté de leurs conditions de vie
D’après l’œuvre Les Origines du reggae de Jeremie Kroubo Dagnimi aux Éditions L’Harmattan (2009), le reggae plonge ses racines dans les rituels ashanti du Ghana et ceux du Kongo. Les deux peuples constituaient la majorité des esclaves de Jamaïque. Selon Nathaniel Samuel Murrell, auteur d’Afro-Caribbean Religions: An introduction to their historical, cultural and sacred tradition (Temple University Press, 2010), c’est la musique kumina qui se trouve à la fondation du reggae.
Venue d’Afrique, la musique kumina est à ... Lire la suite
Prélude à une exposition à présenter en 2015 au Palais des beaux-arts de Bruxelles (Bozar), la rencontre organisée du 10 au 15 mai à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa aura pour animateurs le designer belge de réputation internationale Xavier Lust et l’historien de l’art Toma Muteba Luntumbue.
Inscrit dans un programme conjoint de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa et du Bozar, l’atelier se tiendra sur un thème assez évocateur, à savoir "Du particulier à l’universel". Il a pour objectif primordial de renforcer les capacités des seize participants sélectionnés sur les trente candidatures reçues suite à la conférence de Xavier Lust du 8 février. Xavier Lust et le commissaire d’expositions Toma Luntumbue entendent les porter « à mener un projet de recherche individuel de design à travers la maîtrise conceptuelle et méthodologique et sa mise ... Lire la suite
Pour ce jeune chantre, le rêve sera bientôt réalité. Ayant commencé son parcours musical au sein du rayon familial (grâce à son papa, le célèbre pasteur Brazzos) et aussi dans plusieurs autres groupes vocaux de l’EEC, grande est sa joie de partager avec ses fidèles admirateurs le premier fruit de sa vocation musicale chrétienne, Symbole divin
« Ce premier opus est tout un symbole pour moi, bien que je sois toujours rattaché aux groupes où j’ai chanté, particulièrement à celui des Mampungu bwe katélé, déclare-t-il. C'est, en effet la concrétisation d’un rêve, bien plus, d’une promesse que j’avais faite à mon Dieu : “Ma bouche chantera sans cesse ta louange !” »
Sans l’appui d’un producteur mais sous l'oeil de l'artiste Zao avec lequel il a chanté La Faune et la Flore, Serge Y. Bazonzéla s’est battu avec ses propres moyens pour tout ... Lire la suite
L’espace culturel Pamoja a ouvert ses portes le 18 avril et s’apprête à lancer sa première exposition. Christian Tchicou, le directeur des lieux, affiche de grandes ambitions. Nous l'avons rencontré
Avant même son ouverture, l’espace Pamoja avait de belles cartes en main : Youssou N’Dour comme parrain, Claudia Sassou-N’Guesso comme marraine, et le chef de l’État comme président du comité du haut patronage conjoint. Avec une surface de 246 mètres carrés, l’espace entend se consacrer entièrement à l’art. « 200 mètres carrés seront dédiés à la peinture et le reste ne présentera que de la sculpture », précise Christian Tchicou. Les visiteurs se retrouveront au rez-de-chaussée, au milieu des sculptures, avant de monter à l’étage pour être entourés de peintures. Pour l’exposition, le directeur a choisi de miser sur la nouveauté.
Contrairement ... Lire la suite
À l’occasion du traditionnel rendez-vous du jeudi, l’Espace culturel Yaro va rendre hommage le 15 mai à Tabu Ley, l’icône de la musique congolaise décédé le 30 novembre dernier à Bruxelles en Belgique
Ce moment culturel inédit est incontestablement l’activité phare de ce mois de mai que l’Espace culturel Yaro s’apprête à offrir à son public. Elle s’inscrit également dans le cadre de la Semaine de la rumba au cours de laquelle ce rythme musical séculaire qui continue à faire des émules dans le monde, bravant tous les rythmes naissants, sera célébré avec ferveur.
À Yaro, les artistes qui excellent dans la rumba vont se succéder sur le podium pour interpréter les morceaux et tubes de Tabu Ley, « Seigneur Rochereau » pour les intimes, tels Kelya, Adios Tété, Bonbon sucré, Seli Jo, Samba. D’autres succès de rumba seront joués à cette occasion. ... Lire la suite
Après la parution l’an dernier de son premier recueil de poèmes, Les Battements du cœur, paru aux Éditions PubliBook, le jeune écrivain, qui va tenir une conférence de presse le 15 mai à l’Institut français du Congo relative à ce recueil de poèmes, s’apprête à publier son premier roman, Je sais ce que je dis
Lauréat du concours d’écriture Dis-moi dix mots, Riche Balongana Louzolo s’apprête à lancer son second ouvrage de 300 pages intitulé Je sais ce que je dis. Ce roman, qui passe pour le meilleur de l’auteur de l’œuvre, paraîtra aux Éditions Édilivre, qui est l’une des maisons d'édition les plus connues du monde francophone.
« Mon roman intitulé Je sais ce que je dis est le plus beau cadeau que je donne à l’humanité. J’ai pris huit ans pour l’écrire. C’est un peu lugubre, mais il faut supporter. Car ce sont des larmes rouges. Ce ... Lire la suite
Ce styliste-modéliste congolais, promoteur, propriétaire et créateur de la griffe Ndabitchi est à la recherche de partenaires en vue de rendre plus visible et plus accessible cette veste version homme, femme et enfant, cousue exclusivement en pagne panaché avec des tissus africains comme le raphia, le bogolan, le dan fany et autres, qui lui donnent un aspect particulier pour plus d'élegance
C’est pour valoriser le pagne et la mode africaine, particulièrement la mode congolaise, que Tchidjiber a créé cette veste produite actuellement sur commande par sa maison de couture mixte Ndabitchi. « Chaque peuple a un accoutrement qui indique ses origines. Nous reconnaissons par exemple nos amis de l’Afrique de l’Ouest grâce à leur grand boubou. J’ai constaté en tant que styliste que cela n’était pas le cas pour le Congolais. C’est pourquoi j’ai créé cette veste ... Lire la suite
Annoncé le 30 mai, le concert du rappeur passe pour l’événement du mois inscrit dans la programmation spéciale dédiée aux échanges économiques et culturels entre la RDC et la France prévus entre le 26 mai et le 31 mai.
Le hip-hop va établir ses quartiers dans la ville à la faveur du concert de Youssoupha sous la Grande Halle de l’Institut français (IF). Ce ne sont pas les amateurs de hip-hop, ils se comptent en nombre dans la jeunesse, qui s’en plaindront, au contraire, l’engouement qu’a attiré jusqu’ici le fils de feu Tabu Ley laisse présager une soirée bien électrique le 30 mai.
Le volet culturel de la Semaine française ne sera pas pour déplaire aux Kinois. En effet, si le rap entend mener la danse le dernier vendredi du mois, deux autres rendez-vous musicaux prévus la même semaine ne manqueront pas d’attirer du monde à la Halle de la Gombe. ... Lire la suite
