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Le Grand prix des associations littéraires (Gpal) de Yaoundé a récompensé cette année quatre écrivains, parmi lesquels le Congolais Tchicaya U’tam’si dans la catégorie Grand prix de la mémoire. Plusieurs essayistes et écrivains camerounais reconnus avaient été présélectionnés par un jury. Quarante auteurs et vingt-sept associations ont pris part à cette édition.
E effet, parmi les lauréats de cette année, l'on peut citer : grand Prix de la Mémoire: Tchicaya U’ Tamsi, écrivain congolais ; grand Prix de la Recherche: "Le système africain de protection des droits de l'Homme: un système en quête de cohérence", d'Hermine Kembo Takam Gatsing ; grand Prix des belles-Lettres: "La'afal. Ils ont dit...", de Charles Salé ; grand Prix des Mécènes: Guillaume Oyono Mbia.
Signalons que Tchicaya U Tam'si, est un écrivain congolais né en 1931 et décédé en ... Lire la suite
C’est en présence du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Anatole Collinet Makosso, que s’est tenue la douzième édition des Sanzas de Mfoa, le trophée des créateurs avec pour marraine l’ambassadeur des États-Unis au Congo, Stéphanie Sullivan.
Pendant que dans plusieurs endroits attractifs de Brazzaville, les amoureux célébraient la fête de la Saint Valentin, l’Institut français du Congo (IFC) répondait présent au rendez-vous de la promotion des expressions, de la créativité et qui célèbre l’excellence : Les Sanzas de Mfoa. La particularité cette année, c’est la participation d’un groupe américain « Le Ballet Bitsini ya Kongo » composé d’artistes de couleur et dirigé par un Américain d’origine congolaise. Une présence saluée par Stéphanie Sullivan qui s’est dit par ailleurs très honorée en tant que marraine. ... Lire la suite
Pour marquer le cinquantenaire du supplice de Joseph Pouabou, Lazare Matsocota et Anselme Massouémé, trois hauts fonctionnaires congolais assassinés la nuit du 14 au 15 février1965, les associations Solidarité plurielle, Cercle de réflexion propositions et initiatives, ainsi que le Centre d’études des civilisations Loango ont organisé, le 17 février, une cérémonie devant le buste de Joseph Pouabou.
Ce buste est érigé au rond point baptisé «Place Joseph Pouabou», situé en face du palais de justice de Pointe-Noire. Plusieurs gerbes de fleurs y ont été déposées en signe d’hommage à «ces Martyrs de l’innocence». C’est précisément dans la nuit du 14 au 15 février 1965 que Joseph Pouabou, premier président de la Cour suprême du Congo, Lazare Matsocota, procureur général de la République et Anselme Massouémé, directeur de l’Agence congolaise ... Lire la suite
Salif Traoré, autrement appelé A’Salfo, leader du groupe musical Magic System, a animé, le 16 février, une conférence de presse dans le cadre des missions qui lui sont assignées comme ambassadeur de bonne volonté (Unesco). Au cours de cet échange, il a lancé, à l'attention de la jeunesse congolaise, un appel à l’apaisement et à la cohésion.
« Je suis content d’être là. C'est aussi une manière officielle de dire que je suis au Congo. Depuis ma nomination à l’Unesco en 2012, toutes les activités que je mène individuellement ou avec le groupe Magic System sont liées à mes missions. Elles nous permet de croiser beaucoup de personnes. Nous profitons de lancer des messages très importants. Lorsqu’on m’a nommé, la mission qui m’était assignée est celle de l’alphabétisation et de la culture de la paix », a precisé A’Salfo.
« Il ... Lire la suite
Parue en janvier dernier, la nouvelle œuvre de l’écrivain et poète congolais Hugues Éta a été éditée par la maison Doxa éditions de France. Manuscrit de bonheur brûlé : c'est l’histoire du jeune enseignant Ékabela, (personnage principal) consciencieux et dévoué qui finit par se dépraver dans son métier pour pouvoir mieux gagner sa vie.
Qu’advient-il lorsque ceux qui doivent faire notre éducation manquent cruellement d’éthique ? Lorsque, faute de mieux, un précepteur se métamorphose en fripon ? Ce sont-là les questions que se pose l’écrivain. Dans un style narrateur et simple, Hugues Éta, qui s’est inspiré de sa vie professionnelle d’enseignant, peint sur 104 pages les déboires d’Ékabela, licencié en anglais et converti en professeur de français.
Diplômé sans emploi et méprisé par sa famille, Ékabela décide de se battre pour avoir ... Lire la suite
Ce matériel a été octroyé le 14 février par l’Association pour la promotion de l’art contemporain africain (Apaca) installée sur la place de Paris (France). Il est composé des pinceaux, des palettes, des couteaux, de la peinture à huile et de la peinture acrylique (peinture à eau professionnelle).
« Ce geste va encore augmenter notre inspiration afin que chaque artiste puisse couler sa larve devant sa toile. Personne ici ne peut demeurer insensible. Ce don est une reconnaissance capitale pour cette école dont la renommée n’est plus à démontrer à travers le monde. Ce don de l’Apaca va nous permettre de titiller ce qui se passe afin que la flamme allumée par Pierre Lods éclaire nos esprits », a déclaré Gerly Mpo au nom de tous les artistes peintres de l’École de peinture de Poto-Poto. Tchicaya Balou, directeur de l’école de peinture de Poto-Poto, a ... Lire la suite
Pour clôturer la semaine de représentations de la pièce « Sony Congo ou la chouette petite vie bien osée de Sony Labou Tansi » au théâtre parisien Le Tarmac, Henri Lopes et Emmanuel Dongala ont évoqué le souvenir de l’illustre plume congolaise qui a quitté cette terre, il y a 25 ans. À ces évocations, il faut ajouter les témoignages vidéos du romancier Alain Mabanckou, du dramaturge Dieudonné Niangouna ainsi que du cinéaste et écrivain Léandre Alain Baker venus ponctuer cette rencontre animée par Bernard Magnier le 14 février.
Au Congo, les morts ne sont jamais morts et l’ombre de Sony Labou Tansi, poète, dramaturge et romancier majeur planait dans le Théâtre du Tarmac, samedi après-midi. La scène de ce théâtre parisien est devenue pour la circonstance, un coin de parcelle où l’on évoquait avec tendresse, et souvent dans les rires, souvenirs et ... Lire la suite
Les élèves de CM1 de l’école privée Clé Phoenix de Brazzaville ont été édifiés sur la vie des peuples autochtones Aka. C’était dans le cadre des journées dites de sensibilisation sur la culture Aka en milieu scolaire organisées par l’association Moaka Na Ndima que dirige Sorel Eta, dont le but est de promouvoir le dialogue des cultures.
Cette activité fait suite à la semaine culturelle des peuples Aka organisée en 2010 à l’Institut français du Congo. Par manque de partenaire et de soutien, en vue de pérenniser cette activité, Sorel Eta a pensé la réorienter en milieu scolaire, dans le but d’édifier les élèves sur cette culture. L’école Mbokenzi à Impfondo dans le département de la Likouala a été la première à accueillir cette semaine culturelle.
« ...l'organisation de cette activité en milieu scolaire vise à ce que les enfants ... Lire la suite
Il y a des artistes qui marquent indéfiniment les pages de l’histoire. Incontestablement Youlou Mabiala en fait partie. Grâce à sa voix, il appartient à cette génération d’artistes qui ont marqué de façon indélébile la grande épopée de la musique congolaise moderne. Aujourd’hui, sur les deux rives du pool malebo, de jeunes artistes reconnaissent en lui un exemple. Il a forgé et inspiré bien de parcours artistiques. Les mélomanes sont légions à se passionner pour sa voix. Dix ans déjà, depuis que la sombre nouvelle de l’accident cardio-vasculaire dont il a été victime a frappé de désespoir nombre de passionnés de la rumba congolaise, voyant en cet accident une véritable perte pour l’industrie musicale. Alors, le savoir se refaire progressivement soulage énormément. A toi Youlou, prompt guérison.
Et, nos pensées vont également vers le Tarmac, ... Lire la suite
Le public a envahi le hall de l’institut français du Congo, le 12 février, lors du vernissage de l’exposition dont le thème est plus qu'éloquent : Regards sur la Femme. Organisé en Collaboration avec les ateliers Sahm, les oeuvres sont le résultat d’un appel à projet destiné aux artistes plasticiens et photographe de Brazzaville.
La femme est omniprésente dans l’histoire de nos sociétés. Mère et compagne, la femme est devenue un acteur économique, social, politique, culturel, intellectuel à part entière. En Afrique, elle est porteuse d’un continent en marche, participant à la préservation de la paix, contribuant à l’éducation et à la santé pour tous, favorisant les droits humains et le développement. Ceci explique le choix du thème de l’exposition qui se prolongera jusqu’au 8 mars pour couronner la célébration Journée internationale de ... Lire la suite