Économie
Après huit ans aux commandes de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), Brigitte Olga Manckoundia a cédé, le 9 avril, son fauteuil à Ludovique Mbossa qui va désormais présider aux destinées de la société publique.
La passation de service, présidée par Franck Siolo, directeur de cabinet du ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, a permis d’échanger les consignes et les dossiers importants. Dans le tableau peu élogieux dressé par Brigitte Olga Manckoundia, faisant une espèce de bilan, la Sopéco peine à décoller car étranglée par des maigres recettes et une subvention ponctionnée par l’Etat, depuis la mise en place de la Banque postale du Congo.
Confrontée à des retards de paiements de salaires d’environ 290 agents, la Sopéco subit encore les revers de la destruction de son patrimoine lors des ... Lire la suite
L'institution a placé le sujet au cœur de la 43e session ordinaire de son conseil d’administration qui a ouvert ses travaux, le 9 avril , à Brazzaville.
L’Institut de formation et de recherche démographiques (Iford) a été créé en 1971, avant de devenir en 1999 une institution intergouvernementale présidée par le représentant d’un des États membres. Au fil des années, il a évolué dans les missions de formation et de production des études démographiques. Ce qui lui a valu le prix de l'excellence des Nations unies pour la population en 2011.
Les travaux qui ont débuté le 9 avril devraient permettre à cette institution de renforcer ses activités pédagogiques et recherches sur la mutation de la population. A l'ouverture des travaux, le président du conseil d'administration, Blaise Bienvenu Ali, s'est félicité du travail abattu par son institution cette ... Lire la suite
CDC Investment et China Africa Development Fund (CAD Fund) viennent de signer un accord-cadre de coopération qui préconise un renforcement des relations et une stimulation de l’investissement dans le continent africain.
La Chinoise CAD Fund focalise ses activités dans la région. Quant à la britannique CDC Investment, une institution bien connue en RDC, elle est plus ancienne dans le secteur du financement, affichant à son compteur plus de soixante-dix années de présence en Afrique. D’emblée, il s’agit d’un accord conclu entre deux institutions qui connaissent parfaitement l’Afrique. Plus jeune et non moins active dans la région, le Fonds de développement sino-africain fonctionne depuis 2007. L’accord prévoit un partage d’expertise et d’expérience dans un continent désormais convoité par les puissances de ce monde. Par ailleurs, il est question ... Lire la suite
L’administrateur et représentant de la République du Congo au conseil d’administration de l'institution financière internationale, Seydou Bouda, séjourne à Brazzaville pour finaliser la liste des projets à soumettre à la haute direction de cette banque.
Le Congo et son représentant ne disposent, en effet, que de quelques jours pour s’accorder sur les composantes des projets à soumettre à la Banque mondiale (BM), puisque celle-ci va ouvrir son assemblée de printemps dans une semaine, le 16 avril, à Washington. La déléguée du Congo à cette assemblée, en l’occurrence la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, sera invitée à prendre la parole pour défendre les projets de son pays.
Au sortir d’une rencontre avec la ministre du Plan, le 9 avril à Brazzaville, Seydou Bouda a souligné la ... Lire la suite
Le cycle électoral tumultueux dans lequel le pays s’est engagé, depuis bientôt deux ans, ne peut constituer une cause « sérieuse » de désinvestissement dans les secteurs porteurs de la vie économique nationale. Un avis qui ne fait pas l’unanimité, même si les partisans d’une position optimiste expliquent que les autorités congolaises ont mis en œuvre une batterie de mesures pour améliorer le climat des affaires et des investissements.
Depuis 2009, la RDC est engagée dans un autre processus, moins spectaculaire que son cycle électoral mouvementé mais tout aussi important pour son avenir. Il s’agit de son programme de réformes de l’environnement des affaires et des investissements. Le ministère du Plan évoque certaines réformes phares qui ont hissé le pays, en 2015, dans le top dix des pays les plus réformateurs, cinq années après son intégration ... Lire la suite
Le choix de la capitale congolaise par le Conseil des ministres des Transports de la zone Afrique centrale, le 6 avril, n’est pas encore acquis. Leur recommandation sera soumise au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, prévu en juin, à Libreville.
D’autres pays comme le Cameroun, la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo ont eux aussi manifesté le désir d’abriter le siège de la future académie régionale de l’aviation civile. Après le travail abattu par les ministres en charge de l’aviation civile de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), il appartient donc aux chefs d’Etat de désigner le pays où sera installée cette grande école régionale.
« Le Conseil des ministres a approuvé la création d’une académie régionale et a félicité le consultant (…). Après échanges, il a recommandé à ... Lire la suite
L'établissement public à caractère administratif, approuvé par le Conseil des ministres du 5 avril, éclairera l’Etat sur les bonnes décisions macroéconomiques.
Le projet de loi qui crée cet établissement a été présenté, jeudi à Brazzaville, au cours du Conseil de ministres, par le ministre de l’Economie, de l’industrie et du portefeuille public, Gilbert Ondongo.
« Le Centre aura pour missions de collecter, d’affiner et d’analyser les informations et données à caractère microéconomique et financier qui doivent permettre à l’Etat de prendre les bonnes décisions macroéconomiques », a déclaré dans un compte rendu, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.
Le nouvel établissement public se crée sur les cendres de l’actuel Centre national de gestion (Cenages) dont les missions traditionnelles, ... Lire la suite
L’institution financière entend intervenir dans le cadre du Plan national de développement (PND) et de l’appui budgétaire.
Le sujet a été au centre d’une séance de travail, le 5 avril à Brazzaville, entre la ministre du Plan, de la statistique, de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas, et une délégation de la Banque mondiale (BM) conduite par son nouveau directeur des opérations pour les deux Congo et la Centrafrique, Jean-Christophe Carret.
Installé dans ses fonctions en tant que directeur des opérateurs, trois jours auparavant, Jean-Christophe Carret effectuait sa première visite à Brazzaville pour une prise de contact avec les autorités congolaises. Il en a profité pour informer le gouvernement de la tenue, le 16 avril, à Washington, d’une importante réunion de la Banque.
« Le PND est primordial pour relancer l’économie congolaise ... Lire la suite
Le financement additionnel de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement a été approuvé au profit du Congo afin de restructurer et développer le projet initié en 2014 et mis en œuvre depuis 2015 pour un montant global de trente-trois millions de dollars cofinancé par le Congo et l’Association internationale de développement.
Le crédit supplémentaire de la BIRD n’inclut aucun financement de contrepartie gouvernementale, précise le chargé de projet au sein de la Banque mondiale (BM), Franck M. Adoho. Il prendra en charge les coûts associés aux nouvelles activités demandées par le gouvernement, telles que la construction d'un complexe pour l'Institut national de la statistique (INS) et le Centre d’application de la statistique et de la planification, souligne le communiqué de la BM.
Le Projet de renforcement des capacités en ... Lire la suite
Le gouvernement a approuvé, le 5 avril à Brazzaville, une convention d’exploitation des gisements de potasse Kolo et Dougou dans le Kouilou au profit de la société Sintoukola potash. Le projet devrait produire deux à cinq millions de tonnes de potasse par an pour un investissement, lors de la première phase, de sept cents milliards de francs CFA.
D’une superficie globale de 650km2, les deux gisements contigus, considérés comme de classe mondiale, nécessiteront des travaux de grande envergure, à en croire le ministre des Mines et de la géologie Pierre Oba.
En vue de mener à bien le projet, un consortium de quatre entreprises françaises d’ingénierie a été constitué afin de couvrir les services requis pour la construction des infrastructures conventionnelles, minières et maritimes. Il s’agit de Technip FMC, Vinci construction grands projets, Egis international ... Lire la suite