Saintrick Mayitoukou anime plusieurs formations à travers l’Afrique

Juste après sa prestation à Brazzaville, l’artiste congolais s’est rendu à Kinshasa pour dispenser une formation technique d’une semaine à l’Institut français de la Halle de la Gombe à dix ingénieurs en sonorisation. De retour à Dakar, au Sénégal, où il réside, le patron des Tchielly a honoré les cérémonies du 53^e anniversaire de l’indépendance du Congo avant d’être sollicité, mi-septembre 2013, pour dispenser une autre session de formation à Louga, la ville natale d’Abou Diouf.

« Cette session n’avait pas de module de sonorisation comme on pouvait s’y attendre, mais en gestion et développement de carrière d’artiste et gestion d’évènements culturels. Je l’ai dispensée en compagnie de Stanislas Mandef qui est chargé de production à Zhu Culture, l’agence culturelle qui gère des carrières d’artistes » a souligné Saintrick.

Du 29 septembre au 4 octobre, au plus fort des évènements liés à l’augmentation du tarif d’essence, le musicien congolais a séjourné à Khartoum, capitale du Soudan du Nord, pour animer un atelier en technique de sonorisation, répondant à la sollicitation de l’Institut français du Soudan. Il a ensuite enchaîné sur une autre session de formation à l’ingénierie du son à Kigali, au Rwanda.

À l'occasion des deuxièmes Journées culturelles du Bambouck, à Koungheul (Sénégal), le maire de la localité, Mayacine Camara, a insisté auprès de l'ambassade du Congo pour que soient présents une délégation culturelle et un groupe congolais. Pierre Michel Nguimbi, ambassadeur du Congo au Sénégal, avait donc convié Saintrick et son groupe afin de représenter le Congo dignement.

Du 26 au 30 décembre 2013, Saintrick Mayitoukou a été missionné par l’association belge Africalia en qualité d’expert pour une évaluation de la régie technique du Festival du folklore et de la percussion de Louga, au Sénégal.

Pour démarrer cette nouvelle année 2014, la star congolaise vient d’effectuer un séjour de trois semaines entre Paris, Bruxelles et Évreux : à Bruxelles, pour une réunion avec les dirigeants d’Africalia suite à sa mission d’expertise ; à Évreux, en compagnie de son manager Luc Mayitoukou, pour rencontrer Willy Zekid, l’illustrateur de la bande dessinée en cours de réalisation, dont Saintrick est le scénariste ; et à Paris, pour les travaux de son nouvel album en cours pour lequel il a rencontré son père spirituel, Manu Dibango, qui l’a invité pour la troisième fois à son émission La Maranoutik.

Après un séjour de trois semaines à Djibouti au mois de mars pour une nouvelle session de formation pour le compte du Palais du peuple de Djibouti, l’artiste congolais sera, en juin prochain, à Pointe-Noire pour le dixième anniversaire du festival Nsangu Ndji Ndji en compagnie de la star sénégalaise Ismaël Lô.

Actuellement, Saintrick s’apprête à s’envoler avec son groupe, Les Tchielly, à Abidjan où les instances du Marché des arts et du spectacle africain ont tenu à sa présence au festival qui relance leurs activités. Pour rappel, Saintrick avait été la révélation du Masa 1999 à Abidjan, en compagnie de Chiwoniso Maraire. Il est l’auteur de l’ouvrage Comprendre et pratiquer la sonorisation de spectacle.