Salon du livre de Genève : les quatrièmes assises de l’édition

En partenariat, entre autres, avec le Pavillon Lettres d'Afrique de Aminata Diop Johnson, les assises de l'édition ont permis de mettre l'Afrique francophone à l'honneur. Il s'agit, à l'issue des travaux dont la première séance a été consacrée à l'Afrique, d'établir un pont avec la scène africaine présente au Salon du livre pour la quinzième année consécutive.

Pour Delphine Hayim, ‎chargée de projets culturels du Salon du livre de Genève, "l'Afrique c'est l'avenir ! C'est un marché jeune composé de potentiels lecteurs. Sa présence à cette édition répond également aux besoins de ce continent, à savoir l'accès au marché européen, l'acquisition de connaissances techniques et logistiques".

"Les éditeurs africains viennent pour apprendre. Ils refusent que l'on pleure sur leur sort", explique la chargée de projets culturels. C'est un apprentissage comme l'a souhaité la présidente du Salon du livre de Genève, Isabelle Falconnier, dans son mot d'ouverture, une mise en contact éditeurs, libraires, bibliothécaires, auteurs et responsables politiques du livre "afin que l'on publie peut-être moins mais mieux, et surtout de manière consciente".

Lors des allocutions officielles, Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture de la Côte d'Ivoire, s'est montré en accord avec le programme sur le thème "Evolutions, défis et perspectives". Il a salué sa collaboration avec le Pavillon Lettres d'Afrique "pour encourager, grâce à l'émulation, les auteurs africains en participant aux différents salons du livre".

En clôture, José Margaret Ngo Nolga, sous-directeur de l'économie du livre du ministère des Arts et de la culture du Cameroun, et Sylvie Ntsame, des éditions Ntsame du Gabon et présidente de l'Alliance des éditeurs de l'Afrique centrale, se sont exprimés pour les expériences dans l'édition de leurs pays respectifs.

Les assises de l'édition suisse et francophone continuent au rythme de la thématique de la mutualisation de ressources entre les éditeurs.