Actu en brefSamedi 10 Mars 2018 - 10:46 Berlinale 2018 Les films africains ont reçu un très bon accueil Pour sa 68e édition, le festival international du film de Berlin a connu la participation de 400 films en compétition, 21 000 participants de 130 pays et 330 000 places de cinéma vendues. On se souvient que le 67e festival du film de Berlin avait été marqué par la présence importante de films venus du continent africain notamment « Félicité » du Franco-Sénégalais Alain Gomis. Cette année par contre, il n’y avait pas de films africains en compétition. C’est dans les catégories parallèles que quelques titres ont été inscrits. Toutefois, même s'ils ne concourraient pas dans les catégories les plus prestigieuses, un bel accueil a été réservé à ces films africains. « Imfura », la toute première production rwandaise en compétition dans la catégorie courts-métrages a par exemple reçu l’Ours d’argent du meilleur court-métrage, pendant que le prix du cinéma européen a été attribué à « Burkina Brandenburg Komplex » qui transpose des Allemands dans un village africain avec tous les clichés liés à un village africain. Le jury Generation (les films pour enfants ou adolescents) a, quant à lui, décerné une mention spéciale à « Supa Modo », une production FilmAfrica, un projet de la Deutsche Welle Akadmie, du ministère allemand des Affaires étrangères et de la société de production et « One Fine days Films », un projet, de Tom Twyker le président du jury de la Berlinale de cette année, destiné à promouvoir les films africains. Rappelant que la Berlinale 2018 a été organisée du 15 au 25 février dernier. L’Ours d’or de la 68e édition a récompensé « Touch Me Not », premier film de la Roumaine Adina Pintilie, et l’Ours d’argent-Grand Prix du jury, à « Twarz (« tronche ») » de la Polonaise Malgorzata Szumowska. Industrie culturelle La parité hommes-femmes d’ici 2022 En Europe comme aux Etats-Unis, des rencontres internationales de musique et salons professionnels veulent à ce que leurs têtes d'affiche, jurys et commissions soient composés au moins de 50% de femmes d’ici 2022. Parmi ces festivals figurent Iceland Airwaves, le festival rock et électro de Reykjavik et The Great Escape, qui a lieu à Brighton en Grande-Bretagne. Trente-sept nouveaux évènements musicaux ont rejoint l'initiative. En France, le Gilles Peterson’s Worldwide Festival de Sète et le Midem, grand rendez-vous annuel de l'industrie musicale dans le sud du pays sont engagés. On compte aussi le BBC Proms, festival d'été de musique classique organisé à Londres et A2IM, l'association américaine de la musique indépendante à New York. Les festivals au Canada sont bien représentés sur cette liste avec notamment le Canadian Music Week de Toronto. Cette décision intervient dans un contexte où de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer le sexisme institutionnel dans l’industrie du divertissement et d'autres secteurs de la culture. Art contemporain africain Au Maroc, un musée pour initier les jeunes à la culture Conçu pour mettre à disposition du grand public une collection constituée d’œuvres de passionnés d’art africain, le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) est une galerie dédiée à l’art contemporain du continent. Il témoigne de l’engagement de favoriser l’accès à l’art à tous les publics en valorisant la création africaine. Afin d’initier les plus jeunes à la culture, il a accueilli le 25 février dernier, la 1ère édition de la foire d’art contemporain 1-54, une exposition incontournable dédiée au continent et à sa diaspora. Cette première édition fricaine s’est donnée pour mission de faire rayonner au-delà des frontières les plus grandes galeries et les artistes africains. Avec des références aux 54 pays qui composent le continent, cet évènement a créé un espace d’échange et de dialogue. Le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden a également inauguré une exposition intitulée « Africa is no island » qui a connu une affluence record. En une seule journée, l’exposition a reçu près de 400 visiteurs lors de son ouverture au public le 25 février dernier. Familiariser, transmettre, faire découvrir, faire aimer l’art aux jeunes publics notamment, sont des missions qui guident l’action de cette plateforme. Durly Emilia Gankama Légendes et crédits photo :Images illustratives Notification:Non |