Actu en bref

Hommage à Jean Rouch

Bill Kouélany monte sur les planches ce soir à l’IFC

La fondatrice des Ateliers Shams présente sa mise en scène de la pièce théâtrale Bac ou Mariage, ce 3 février, à l’Institut français du Congo.

 C’est à l’occasion de la Journée commémorative de Jean Rouch, réalisateur et ethnologue français, mort en 2004, que Bill réunit les jeunes artistes congolais autour de cette nouvelle création. 

Bac ou mariage est une pièce écrite conjointement par Fifi Tamsir Niane, peintre, comédienne, dramaturge, réalisatrice et Gérard Noyer, en 1987.  Elle met en scène l’histoire d’une jeune fille dakaroise, Soukey, qui souhaite poursuivre ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme d’économie. Malheureusement, ses parents désapprouvent son vœu et voudraient la marier à un vieux polygame, M. Gueye, directeur d’une usine. Par chance, le mariage échoue grâce à l’arrestation du vieux Gueye pour enrichissement suspect.

Cette pièce a déjà fait l’objet d’une représentation à Paris avec la mise en scène de Gérard Noyer, projetée ensuite sur les écrans en 1988 par Jean Rouch et Gérard Noyer.

Musique

Romain Gardon loue les efforts de sa maman

Le leader du groupe musical SOS Salsa a mis sur le marché du disque le single Dis-moi maman. Il le chante en featuring avec Mbilia Bel, l’une des célèbres icones de la musique congolaise.

Avec leur voix remplie de tendresse, ces deux grands talents se passent les solos pour célébrer ces femmes qui se sont battues et se battent chaque jour pour élever leurs enfants. « Maman dis-moi comment as-tu fait pour parvenir à nous élever ? Mais dis-moi comment as-tu fait pour faire de nous des grands enfants… Comment as-tu fait pour nous éduquer si bien. », se demande romain Gardon.

« Apprends fils que dans le passé, vivant en communautaire réuni autour d’un Mbongui, tout était si bien, tout était si merveilleux. », rétorque Mbilia Bel.

Dans un décor simple mais efficace, le clip rempli de couleurs verdoyantes décompte le quotidien d’une mère dévouée, et fait retentir des paroles d’admiration « du fils à l’égard de cette dernière». La beauté des petites attentions d’une mère et sa grande dévotion est le sens même de cette chanson, tirée du dernier album de Romain Gardon intitulé Wo wo wo.

L’artiste tient son rang de vétéran dans la musique congolaise avec son groupe SOS Salsa créé en 1995 et composé d’anciens étudiants congolais revenus de Cuba.

People

Lupita Nyong’o fera bientôt parler sa plume

C’est sur son compte Instagram que l’actrice révèle son aventure littéraire. Il s’agit d’un livre pour enfant, portant sur le blanchiment de la peau, qu’elle publierait l’année prochaine.

Intitulé « Sulwe », qui veut dire « étoile » en luo (langue kényane), le récit relate l’histoire d’une petite fille kényane qui a la peau plus sombre que les autres membres de sa famille, un fait qu’elle a du mal à accepter et qu’elle tentera par tous les moyens de changer.

En militante de lutte contre le blanchiment de la peau, Lupita avait déjà fait sensation lors de son apparition à la cérémonie des Oscars de 2014. Dans un discours vibrant, l’actrice a fait part d’une lettre qu'elle avait reçue : « Je voudrais profiter de cette opportunité pour parler de beauté, la beauté noire, la beauté foncée, j’ai reçu une lettre d’une fille et j’aimerais partager un extrait avec vous : "Chère Lupita, je pense que tu as vraiment beaucoup de chance d’être aussi noire et d’avoir du succès à Hollywood malgré tout en aussi peu de temps. Je m’apprêtais à acheter la crème éclaircissante Whitenicious pour m’éclaircir la peau, jusqu’à ce que tu apparaisses aux yeux du monde et m’en empêche" ».

Elle avait ce jour-là conclu son allocution en ces termes « J’espère donc que ma présence sur les écrans et dans les magazines puisse, chère jeune fille, te mener sur le même chemin. Que tu ressentiras l’acceptation de ta beauté extérieure mais aussi, que tu travailleras à être belle de l’intérieur. Il n’y a aucune honte dans la beauté noire ».