Littérature : Chérubain Toumba signe « Ce mot si simple »Mardi 19 Décembre 2017 - 14:03 Paru en 2016 aux éditions l’harmattan –Congo, le recueil de poèmes de 92 pages traite de la paix, de l'espoir et de l'amour. L’auteur l’a dédié à toutes les femmes du monde. Ce mot si simple est aussi un appel au respect des droits de la femme, à l’éradication de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles. Ce recueil compte plus d’une vingtaine de poèmes parmi lesquels : A l’autre bout du monde; Afrique de ma mère; S’élever par l’effort; Etoile du destin; Ainsi va l’existence; Mon trésor; Soyons humains; Sois le modèle; Afrique mon Afrique, … Ces poèmes encouragent des femmes et des hommes à se battre pour se faire une place dans la vie. Ils motivent et exhortent à ne jamais renoncer au bonheur de la vie, même au pire du désespoir, quand tout semble perdu et incitent à toujours garder espoir. Ces poèmes, a dit l’auteur, sont d’une part le reflet de son expérience personnelle et d’autre part, le miroir de ses aspirations de vivre dans un monde de paix. « La paix, bien le plus précieux dont le monde a besoin pour subsister, est l'âme de la liberté des peuples. L'espoir, face à de nombreuses situations difficiles de l'existence humaine, ne doit jamais être perdu, quelle que soit la précarité ou l’incertitude de la situation. Car vivre, c'est savoir rêver, espérer et entreprendre, sans jamais se lasser. L'amour est intrinsèque à la vie humaine, il exclut toutes les formes de discrimination », écrit-il. Le poème "A l’autre bout du monde" parle de la liberté « Nos espérances se font ensemble dans le lointain. La voix du tam-tam chante la liberté au cœur de l’Afrique. A l’autre bout du monde, c’est une prière, l’accomplissement d’un rêve. C’est aussi ma mère, femme africaine. Les sueurs d’Afrique sur ton front, c’était hier une éducation, un devoir, un amour. C’est aujourd’hui une vocation, un rêve, une foi. A l’autre bout du monde, c’est mon histoire », page 17. Contrairement au poème "Afrique de ma mère" qui exprime le désespoir: « Ô Afrique, Afrique de ma mère, quand viendra l’heure de la liberté, pour qu’à jamais se rompent les chaînes de la captivité. Au sommet de la montagne de l’espérance, je t’apporte les fleurs de la persévérance. Je t’appelle du pays de l’ombre du désespoir pour que rejaillissent en toi nos espoirs (…), révèle –nous la feuille du bonheur pour guérir ces Nations en détresse. Je t’appelle Afrique des cœurs fragiles. Afrique de mon histoire future, Afrique de ma mère. », page 18. Chérubain Toumba est un ancien enfant de troupe de l’école militaire préparatoire général Leclerc de Brazzaville, promotion capitaine Thomas- Sankara, de 1991 à 1998. Officier d’active de forces armées congolaises, il est soldat de la paix et a participé aux missions internationales de maintien de la paix en République centrafricaine, dans le cadre des Nations unies et de l’Union africaine. De 2011 à 2012, il a gagné trois prix de poésie Mokanda. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo : La couverture du recueil « Ce mot si simple » Notification:Non |