3e BraJazz : la fête s’est célébrée entre musique et expositionSamedi 7 Octobre 2017 - 16:16 Plusieurs activités ont été organisées à l’occasion de cette troisième (3e) édition du festival BraJazz, qui s’est tenue à l’Institut français du Congo (IFC), du 03 au 07 octobre 2017.
Un vernissage pour célébrer les 137 ans de Brazzaville Deux allocutions prononcées respectivement par l’ambassadeur de France en République du Congo et le ministre de la Culture et des arts, suivi des performances des slams, de la danse, du conte, du chant chorale avec des œuvres inédites crées spécialement pour l’occasion par cette belle ville qui est Brazzaville, ont marqué cette cérémonie. Souhaitant un joyeux anniversaire à Brazzaville et à l’amitié franco-congolaise, l’ambassadeur de France en République du Congo, Bertrand Cochery, a déclaré que le 03 octobre, est une date anniversaire qui est chère à beaucoup de personnes. D’abord aux Brazzavillois, puisque c’est le 03 octobre qu’ait scellé l’amitié entre la France et le Congo par les personnes de Savorgnan de Brazza et du Makoko Iloh 1er. C’est sur ces colonnes que la France et le Congo ont battus ensemble la relation franco-congolaise ; une relation qui est toujours vivante, riche et qui a elle-même, traversée le temps pour aller plus loin dans l’avenir. Le 03 octobre, c’est aussi la célébration des 11 ans du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza. Cela aussi marque le retour des Cendres de Savorgnan de Brazza à Brazzaville.
« On peut constater sur certaines photos comme on peut le constater quand on se promène dans Brazzaville, si certains bâtiments sont bien tenus, le cas bien évidemment de la Case De Gaulle, de l’architecte Roger Le lièvre. C’est le cas aussi de la Basilique Sainte-Anne qui a traversé la période de la guerre civile de 1997, qui est bien tenue (toujours une œuvre de Roger Le lièvre). C’est le cas de la Poste. D’autres monuments qui sont des repères architecturaux dans l’histoire de Brazzaville ont davantage subis les outrages des années qui passent, je pense notamment au Cfrad qui fut le théâtre de la Conférence de Brazzaville en janvier 1944 », a commenté l’ambassadeur. Bertrand Cochery a poursuivi ses propos en insistant sur le fait que Brazzaville a un privilège que ne partagent pas toutes les capitales africaines. C’est une belle capitale qui est marquée par des joyaux d’architecture ; où l’histoire se lie au travers des noms des rues. « Il ya des capitales africaines où malheureusement les rues sont anonymes. A Brazzaville au contraire, on peut se promener, faire parler des rues au travers des balades que l’on peut faire. Brazzaville est une ville qui n’est pas tentaculaires comme le sont beaucoup d’autres capitales africaines. » Enfin, il a lancé un appel à tous ceux qui ont à cœur la beauté de l’architecture pour qu’ensemble ils réfléchissent, avec le ministre de la Culture et des arts, ainsi que la ville de Brazzaville, au formule d’associations et de partenariat qu’ils pourraient monter, pour essayer de sauvegarder un certain nombre des bâtiments, des joyaux de l’architecture qui sont aujourd’hui en périls. Prenant la parole à son tour, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, a remercié la directrice de l’IFC qui a bien voulu l’associer à cette célébration particulière, au moment où il vient de prendre ses fonctions à la tête de département. Avant d’ajouter qu’entend que patron du ministère de mémoire, il est de phase avec l’ambassadeur de France, pour qu’ils se mettent ensemble avec la mairie de Brazzaville, pour voir dans quelle mesure ils pourront sauvegarder les bâtiments qui les rappelle leur propre histoire. « A travers ces images qui sont très fortes, nous venons de revisiter l’histoire de notre ville capitale. Comme chacun le sait, la ville de Brazzaville est chargée d’histoire. Je crois qu’il faut que les historiens nous aident également pour permettre à la jeunesse, à ceux qui aiment Brazzaville, aux Congolais de connaitre leur ville capitale. Si nous ne nous mettons pas ensemble pour sauvegarder un certain nombre des bâtiments, nous perdrions dans les années à venir les vestiges de l’histoire de notre ville capitale. C’est pour cela qu’il est important pour nous, de nous mettre ensemble en mettant en place une commission qui verra comment protéger et réfectionner certains bâtiments », a indiqué le ministre de la Culture et des arts. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : visite de l'exposition
Photo 2 : le ministre de la Culture et des arts, prononçant son allocution
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