Festival international de la musique religieuse : la chorale Chœur des Séraphins fait bonne figure en EgypteJeudi 5 Octobre 2017 - 18:57 Organisée par le ministère de la Culture égyptien, la dixième (10ème) session du festival international de la musique religieuse et sufi, a eu en Egypte du 20 au 27 septembre dernier. La République du Congo a été représentée à ce festival par la chorale Chœur des Séraphins, dirigée par Alphonsine Ekomba De retour à Brazzaville, après un brillant séjour en Egypte, la responsable de la chorale Chœur des Séraphins, Alphonsine Ekomba, s’est dite impressionnée de ce qu’ils ont vu dans ce pays. « Je n’ai jamais vu dans ma vie, ce que nous avions vu en Egypte. Près d’une trentaine des pays ont été représentés à ce festival de la musique religieuse. Nous avions (les groupes) par le biais de l’encadrement de maitre docteur, chanter chacun dans sa langue mais avec la même harmonie et c’était très bien. On n’avait demandé à chaque pays d’interpréter une chanson, et nous avions interprétés "Okondji Nzambe" que les organisateurs ont retenu pour la cérémonie d’ouverture de ce festival. Donc le Congo était à l’honneur », a déclaré Alphonsine Ekomba. Le message de ce festival était celui de la paix. Car en Egypte, il y a beaucoup d’attentats des musulmans contre les chrétiens. Les participants à ce festival ont chantés également dans les mosquées pour montrer l’union entre les hommes de Dieu ; une manière d’exprimer le besoin de la paix dans le monde et que sans cette paix, il n’y a pas vie. La responsable de la chorale Chœur des Séraphins s’est dite ravie du fait qu’ils ont ramené beaucoup d’idées et appris beaucoup des choses en ce qui concerne les chants. « Nous avons appris beaucoup des choses et pensons qu’on peut faire mieux parce que nous avions rencontré beaucoup des frères venus de différents pays, notamment de la Géorgie, du Pakistan, de l’Inde, de la Roumanie, de la Bosnie Herzégovine, de la Tunisie, de l’Ethiopie, du Nigeria, du Benin, de l’Egypte (pays hôte), … Tout le monde s’entendait parfaitement bien. On mangeait ensemble. C’était l’unité, la fête de la musique. C’est dire que, que ce soit Allah, que ce soit Moïse, que ce soit Jésus Christ, nous avons tous un seul Dieu que nous devons prier. C’est un Dieu d’amour et il veut que nous vivions en harmonie. » Quant à la prestation de la chorale de la République du Congo, Alphonsine Ekomba, a indiqué que son pays a fait bonne figure si bien que les organisateurs ont demandé à cette chorale congolaise de revenir en novembre prochain. Cependant, il se pose un réel problème ; celui des billets. Les groupes d’autres pays, ce sont leurs différents ministères de la culture qui ont supporté les billets et autres frais liés aux voyages, ce qui n’a pas été le cas pour la chorale congolaise. Envoyé par le ministère de la Culture et des arts par le biais du festival panafricain de musique (Fespam), la chorale Chœur des Séraphins n’a pas reçu les billets ni les frais, en dépit de l’appui de quelques sponsors. Notons que courant ce festival de musique religieuse et sufi, la chorale Chœur des Séraphins a joué tous les jours et dans différents sites. Ils ont même joué le jour où ils sont allés visiter les pyramides. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo : la chorale Choeur des Séraphins à son arrivée à l'aéroport international de Maya-Maya Notification:Non |