Journée internationale du jazz : l’Unesco octroie des bourses aux apprenants de l'association Kongo Ndoulé

Mardi 25 Avril 2017 - 18:15

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Prélude à la journée internationale du Jazz, célébrée dans le monde, les 28, 29 et 30 avril (selon les pays affiliés), le secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco, Gabriel Bokoumaka, a suivi la restitution faite par les apprenants de la musique jazz, la semaine dernière au Centre de formation et de recherche en arts dramatiques (Cfrad) de Brazzaville.

Comme dans toutes les autres villes du monde, Brazzaville- ville créative de l’Unesco célébrera les 28, 29 et 30 avril la journée internationale du jazz. Pour la beauté de cette cinquième édition célébrée à Brazzaville, l’Unesco a offert des bourses d’apprentissage aux jeunes filles, garçons et autres adultes. Ces bourses ont été remises à l’association Kongo Ndulé jazz que dirige Fredy Mabanza.  

A quelques jours de la célébration de l’événement, le secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco, Gabriel Bokoumaka, est allé s’enquérir de ce que les artistes ont appris en onze séances. Parmi les apprenants, une jeune fille manipulant avec dextérité la batterie. Ceci est une particularité, étant donné que  la batterie est généralement une affaire des hommes. Pour l’honneur du secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco, les apprenants ont restitué trois thèmes qu’ils ont appris en un laps de temps. Il s’est agi de : Freddy the freeloder ; Take the « A » train ; et 12 mesures.

Pour Gabriel Bokoumaka, le jazz est considéré par l’Unesco comme une musique de liberté, des improvisations, de fraternité.

« Pour cette édition, la cinquième célébrée au Congo, nous l’avons préparée spécifiquement parce que l’Unesco a voulu mettre l’accent sur la formation des jeunes au maniement des instruments de jazz surtout des jeunes filles qui sont en formation ici. L’Unesco a offert des bourses, c'est-à-dire a fait payer les formateurs, notamment Kongo Ndulé jazz et ses partenaires du collectif Biso na biso, pour louer leurs instruments et accueillir les jeunes filles, les jeunes garçons et même les adultes qui veulent se former aux instruments du jazz. Je pense que le moment venu lorsque nous célébrerons la journée, ils rendront compte des formations qu’ils ont pu réaliser, mais nous sommes venus ici à mi-parcours pour constater les progrès accomplis», a-t-il déclaré.

Gabriel Bokoumaka s’est dit satisfait de la séance de réstitution, promettant une bonne fête de la musique jazz. « Je sors de cette salle satisfait des avancées réalisées. Je vous donne rendez-vous à l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville. La fête s’annonce très bien », a -t-il lancé.

Au programme de la célébration de cette journée, l’exposition des instruments de jazz, des musiques de jazz, des auteurs de jazz, … Il  y aura également un symposium qui va regrouper des chercheurs, universitaires et étudiants pour débattre de l’histoire du jazz, de son évolution, du mode actuel, des musiques actuelles affiliées au jazz, avant de passer à la soirée récréative animée par des jeunes qui sont en train d’apprendre la musique jazz.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo: les apprenants de la musique jazz

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