Pointe-Noire : Azur développement présente à la presse locale, la plateforme sur le suivi des violences domestiques au Congo

Mardi 17 Décembre 2013 - 14:40

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Cette présentation faite par Sylvie Niongo, directrice exécutive de l’ONG Azur développement, a eu lieu le 13 décembre au siège de l’association Avenir positif, situé dans l’arrondissement 3 Tié-Tié

www.violencedomestique-congo.net : c’est le site web qui a été mis en place par l’association Azur développement en vue de mettre à disposition, les données sur les violences domestiques et sexuelles au Congo. Pour l’instant, les données disponibles ne concernent que les villes de Pointe-Noire, Nkayi (département de la Bouenza) et Brazzaville, villes dans lesquelles des actions de collecte et de suivi des cas de violences domestiques sont menées.

Dans la mise en place de la plateforme, Azur développement a travaillé en partenariat avec l'Agence régionale de l’information et de la préservation contre le sida (Arips), le Réseau des associations de solidarité positive du Congo (RASPC) au niveau de Pointe-Noire, et l’Association des femmes pour le développement de la Bouenza (AFDB) pour ce qui est de Nkayi. Azur développement et ces associations partenaires accomplissent cette mission en collaboration avec les chefs de quartiers et la police.

La plateforme de suivi des violences s’avère un outil important dont les journalistes peuvent se servir pour traiter des questions sur les violences domestiques. On y trouve, entre autres, des statistiques sur les cas de violences enregistrés par catégorie d’âge et de types de violences, des cas suivis, des rapports. Aussi, Sylvie Niongo a-t-elle souhaité un accompagnement des journalistes dans la tenue du site. L’étape des échanges a permis aux deux parties de voir ensemble comment faire pour l’alimenter et mieux sensibiliser la population sur les violences domestiques qui ne cessent de prendre de l’ampleur dans le pays. Plusieurs suggestions ont été faites, parmi lesquelles celle relative à la création d’espaces radiotélévisés d’échange et de sensibilisation sur lesdites violences. Les journalistes ont aussi souhaité que les associations informent les médias des cas de violences enregistrées.

 

Lucie Prisca Condhet