Roman : « Sarah, ma belle-cousine »de Henri Djombo

Mardi 3 Janvier 2017 - 10:15

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Un roman pas comme les autres.  Dans « Légitime défense », Etienne Léro faisait remarquer que « l'écrivain doit se faire l'écho de haine et des aspirations de son peuple ». C'est dans cette dynamique que s'inscrit le roman « Sarah ma belle-cousine », le tout dernier de Henri Djombo.

Omnibulé par les aventures et mésaventures de Jules Nola, un personnage autre que Joseph Niamo, héros omniprésent dans la plume sui generis de l'écrivain Henri Djombo, toutes les réalités insolites des africains de l'Europafrique y sont exposées non sans quelques brèches de solutions.

Tout est fluide dans cet écrit majeur. Un roman aux scènes multicolores, qui rend avide de lecture, au point de repousser à volonté les heures de travail ou de sommeil. Comme dans ses premiers romans, Sur la braise, Le Mort vivant, Lumières des temps perdus, La Traversée, et Vous mourrez dans dix jours..., Henri Djombo a gardé le même style narratif.

Le récit décrit un héros aux nobles ambitions dont la réalisation est compromise par les pesanteurs humaines. A travers les luttes du personnage principal pour s'affranchir des écueils et de l'hostilité de la société contemporaine, apparait un tableau qui dénote dans un langage accessible l'image morose et désenchantant de l'Afrique du XXIème siècle.

Ce qui rend encore la lecture plus agréable, c'est le dénouement heureux du récit, avec la réhabilitation du héros après moult intrigues. Alors lit-on à la quatrième de couverture, « pris dans le système des factures, des impôts et des taxes en Europie, Jules Nola, un médecin immigré, décide, après vingt ans d'exil, de rentrer dans son pays d'origine, l'Africanie. Il rêve d'y construire une polyclinique afin de lutter contre les coûteuses évacuations sanitaires à l'étranger. Au pays, il est accueilli dans un environnement hostile qui empêchent tout développement social et humain ».

Aubin BANZOUZI

Légendes et crédits photo : 

La couverture du livre

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