Musique tradi-moderne : Davy Kassa et Kingoli Les Combattants ont le vent en poupe

L’ascension de Davy Kassa résulte du travail abattu dans les quatre albums qui couronnent sa carrière musicale. Ainsi, l’artiste multiplie des productions pour faire valoir son talent artistique. Il s’agit, a reconnu l’artiste, « d’un rêve que je caressais depuis belle lurette. Toutefois, je me bats pour conserver cette flamme. Ce n’est que le début de mon aventure ».

Son succès a commencé, bien avant qu’il quitte en 2014 le groupe Kingoli Akoua, avec son premier album solo intitulé « Issema » suivi de « Ikelebendze ». Ces deux tubes à succès ont permis à Davy Kassa d’inscrire son nom en lettres d’or au sein du milieu de Kingoli Akoua. Au fil du temps, il fait un autre exploit avec le maxi-single « 33 tours ».

Ces différentes œuvres l’ont conduit, tour à tour, à Oyo, Owando, Makoua, Itoumbi, Ouesso, Pointe-Noire ainsi que dans d’autres localités du Congo où l’artiste est adulé par le public. Son élévation au sein de Kingoli Akoua au rang de président actif n’a pas reçu l’assentiment des autres membres du groupe. D’où dans son dernier album « Ndzendze Koundze », dans lequel il chante le titre « Mbali », le tort. Dans la chanson, Davy Kassa dénonce ce qu’il avait connu en tant que président de Kingoli Akoua.

Par ailleurs, dans son dernier album, on y trouve des titres comme « Chérie Bola », « Steve Ivoué », « Ville natale », etc. La chanson « Chérie Bola » est la déclaration d’une femme qui manifeste son affection vis-à-vis de son mari. Malgré tout ce qu’il a vécu dans ce groupe, il est resté en bons termes avec ses collègues. « Même si  j’ai quitté ce groupe, j’entretiens toujours de bonnes relations avec mes collègues et tous les autres », dit-il.

 Davy Kassa  a monté  son propre groupe Kingoli Les combattants basé au n°167 de la rue Djambala, au bord de madoukou à Ouenzé. Il se dit être fier de la structuration de son groupe. « Mon orchestre est bien structuré et organisé. Les artistes qui sont dans ce groupe sont ceux que j’ai recrutés, à l’exception des danseuses qui étaient dans Kingoli Akoua», a déclaré Davy Kassa.

Pour l’heure, en attendant la présentation de son dernier album au public brazzavillois dans un bref délai, Davy Kassa lance un cri du cœur pour un soutien multiforme : « Pour que nous réussissions notre aventure, nous avons besoin d’un soutien et d’un président d’honneur qui soit quelqu’un de bonne moralité».