Fête du livre : une trentaine d’écrivains participent à la première édition

Lundi 4 Novembre 2013 - 16:15

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Les trente-deux auteurs au cœur de la rencontre de l’Institut français, éclaté dans sept sites culturels de Kinshasa du 6 au 10 novembre, composent un panel d’auteurs le plus représentatif possible des visions que l’on peut avoir de la RDC.

Voulu en un évènement littéraire transgenre, tous les genres littéraires s’y sont invités, la Fête du livre entend se pérenniser, mieux s’inscrire parmi les rendez-vous importants de l’agenda culturel congolais, a laissé entendre Christophe Roussin. D’ores et déjà, le directeur adjoint de l’Institut français (IF) a instruit la presse réunie le 4 novembre dans la salle polyvalente de la Halle de la Gombe sur la grande ambition de la manifestation, une grande première à Kinshasa.

Née de l’initiative de trois professeurs du Lycée français René Descartes, la première Fête du livre de Kinshasa a pour toile de fond la RDC, d’où son thème « Congo, au cœur du récit ! ». À l’origine de cette belle initiative mise en musique par l’IF avec le concours de douze partenaires dont les Éditions Elondja et Kin Label ainsi que l’espace culturel Les Béjarts, Cyril Aubert et Olivier Appollodorus en ont succinctement donné les contours. « De la fiction aux ouvrages de réflexion sur la RDC, les œuvres d’historiens, journalistes, essayistes romanciers, bédéistes, etc. » traduisent chacun la manière dont chaque « auteur a appréhendé les réalités de la République démocratique du Congo sur un angle particulier », a notamment expliqué le premier. Professeur d’histoire et géographie, il a, par ailleurs, relevé la « dimension pédagogique » de l’évènement en ce sens qu’il sera un lieu propice à la « découverte d’auteurs congolais et étrangers qui ont écrit sur le Congo ».

Quoique Kinshasa soit le théâtre de la rencontre, elle ne sera pas la seule à le célébrer. En effet, des écrivains des provinces et de la diaspora y prennent également part. Dans le premier lot, il y a lieu de citer ici Patrick Mudekereza et Albert Kapepa (Lubumbashi), Séraphin Kajibwami (Bukavu), et Sinso Aanza, alias Claus Sinzomene (Goma). Au nombre des Congolais de l’étranger figurent In Koli Jean Bofane, Marie-Louise Bibish Mumbu et Barly Baruti.

Si la part belle est faite aux auteurs congolais, il n’en reste pas moins que la fête, pour qu’elle soit plus belle encore, est ouverte à des auteurs étrangers. Certes, Colette Braeckman qui passe pour une « habituée du Congo » n’est plus à présenter, mais les Congolais gagneront tout aussi à mieux connaître les Belges Lieve Joris et Jean-Philippe Stassen, les Français Jean Rolin, Hyppolyte, Hervé Tanquerelle et Stéphane Oiry ainsi que le Suisse Tom Tirabosco.

Retenons que Kinshasa se trouve représentée de manière notable. C’est dire que dans l’affiche, l’on retrouve notamment les érudits que sont les Pr Yoka, Ndaywel, Makolo et Nlandu. Au côté de ces derniers, il convient de relever la présence de Vincent Lombume, Bestine Kazadi,Dominique Mpundu, Munkulu di Deni, Stéphane Masiste et Bernadette Tokwaulu. Dick Esale, David-Minor Ilunga, Jocelyne Kajangu et Richard Ali, font partie de la jeune génération d’auteurs dont la plume en phase d’éclosion mérite d’être regardée de plus près.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : L’affiche de la première Fête du livre de Kinshasa