Musique : Etoko à nouveau en concert Rumba parade à Wallonie-Bruxelles

Comme à son habitude, Etoko va aligner sur le podium un avant de scène composé exclusivement de talents féminins. Ce sont notamment les voix de Nadine Boweya, Laëtitia Boango, Jocelyne Nsasi et Grâce Kulanda qui créeront l’ambiance propice à cette célébration de la rumba, un art de vivre que les deux nations jumelles en partage. En effet, d’une rive à l’autre du majestueux fleuve Congo dont ils tirent leur nom, les deux Congo vouent le même culte à cette musique qu’ils affectionnent et autour de laquelle ils ont construit leur identité musicale.

Etoko n’a pas que ses voix féminines d’enchanteur qui, à force, deviennent familières pour un public pris sous ses charmes à chaque fois. En effet, sous la direction artistique d’Eddy Mboyo, la formation musicale n’a de cesse dompter l’assistance par l’entremise des instruments traditionnels qui rythment la musique lui donnant ainsi une nouvelle saveur. Et pour cette fois Etoko va oser la combinaison sanza-saxophone pour une atmosphère rumba encore plus chaude.

L’enchantement est aussi à attendre du côté de l’équipe de danseurs tirés à quatre épingles de sorte à replonger un temps l’auditoire dans les années 50. Ce, à l’aide surtout de morceaux anthologiques triés sur le volet à l’instar de certains tubes parmi lesquels des airs bien connus de Moundanda, Wendo Kalosoy, Jimmy, etc.  La poésie de Simaro Lutumba, les interpellations du feu Grand Maître Franco Luambo Makiadi ainsi que les « prophéties » du regretté Seigneur Ley ne sauront manquer à cette grand-messe de la rumba qui promet d’être à la mesure des attentes d’un public averti qui ne manque pas de goût.