Publication : IAM, un magazine dédié aux femmes et à l’art

Samedi 22 Novembre 2014 - 14:30

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Le 17 octobre dernier à l’occasion de de la foire annuelle d’art contemporain 1:54 qui s’est tenue à Londres, la photographe camerounaise, Angèle Etoundi Essamba, a présenté IAM – Intense Art Magazine. Un tout nouveau magazine encore inédit, dédié à l’Art, sous toutes ses formes, et aux femmes, actrices et artisanes de ce paysage. Ce nouveau média bilingue (anglais-français) prendra la forme d’un magazine biannuel répondant au prix de 25 euros. En supplément, un site Internet particulièrement riche.

Pour les co-fondatrices, Angèle Etoundi Essamba et Céline Seror, le magazine se place «en forum pour des personnalités puissantes, chacune avec leur histoire à raconter : l’histoire de «mon art, de ma vie». Une déclaration fière par des femmes qui ont choisi de s’exprimer dans de nouveaux chemins, par de nouveaux chemins.». L’essence de IAM Magazine est de célébrer l’apport féminin en tant que créatrices ou sujets, dans ces arts visuels, dans la mode, l’architecture ou le design, de mettre en valeur leur apport dans le virage considérable que prend l’art contemporain africain. Les colonnes du magazine, numérique et imprimé, seront des champs de découvertes, de reconnaissance, de critiques et de débats autour de personnalités issues d’horizons culturels et sociaux larges, pour aboutir à une plateforme enrichie et éclairante. IAM Magazine est un média qui parle de femmes et qui s’adresse au lectorat le plus large possible, dirigé pour soulever des prises de conscience et réfléchir à un avenir d’équité.

Un premier numéro consacré au Cameroun

Pour son lancement, IAM Magazine met à l’honneur le Cameroun, pays d’origine de la fondatrice du magazine, et sa scène artistique. On y retrouve la styliste Ly Dumas, l’architecte Danièle Diwouta-Kotto, les plasticiennes Kristine Tsala, Aza Mansongi, les stylistes Ann Ngann Yonn et Carm del Praia…On y retrouve également une belle interview de Marilyn Douala Bell, créatrice du Centre d’art contemporain Doual’art en 1995 qui appuie, elle-même, tout le propos du magazine : «Il est indéniable que les femmes artistes (africaines) restent timides puisqu’elles souffrent du conservatisme et du machisme (…) L’avenir de la création, l’avenir du continent même, dépendent de la féminisation de l’art ».

Info: http://www.iam-africa.com

 

Morgane de Capèle