Musique: Laurette la perle dans la promotion du single « Love Story »

Chanté en français et en lingala, « Love story » est un morceau aux sonorités afro-zouk. Le titre contient également une rythmique de la chanson « Naïrobi » également interprétée par la Cléopâtre Mbila Bel. « Love story », indique-t-on, est une histoire d’amour compliquée d’une adolescente qui est amoureuse d’un homme beaucoup plus âgé qu’elle, un Casanova des temps modernes. Invitée sur BBC Afrique dans l'émission "C'est le moment" (A écouter ici) , Laurette la perle a justifié son choix de remixer la chanson « Beyanga » : « L’inspiration que j’avais allait dans le sens de la chanson. J’en ai également profité pour rendre hommage à Mbilia Bel qui est une grande dame de la musique congolaise. J’ai parlé avec elle. Elle était très touchée et enchantée de mon initiative. Cela fait toujours plaisir quand on est honoré. Moi-même je l’ai fait avec plaisir pour honorer cette grande dame de la musique congolaise ».

Laurette la perle s’est fait connaître  du grand public grâce aux titres  « Sans retour » et « Femme amoureuse ». Née à Kinshasa, celle qui  a pour idole Lara Fabian intègre la chorale de musique classique d’une paroisse à l’âge de 8 ans. Elle participe à diverses manifestations avec cette chorale et y développe ses talents vocaux.

À 14 ans, elle crée avec des amis du quartier «The poets of Lord», un groupe aux connotations gospel-RnB. Mais les études restent sa priorité. Mais elle décide de poursuivre une carrière solo. En 2008, elle crée son propre groupe «Effo perso». Elle se met à écrire et à composer des mélodies qui mixent des sons venus d'ailleurs à la rumba urbaine congolaise. Une musique susceptible de toucher les jeunes et les moins jeunes. Depuis lors, la jeune chanteuse a su capter l’attention du grand public et figure parmi les étoiles montantes de la musique congolaise, susceptibles d’assurer la relève. Elle a fait partie des musiciens invités à prester lors de la célèbre émission « Couleurs tropicales » de Claudy Siar, enregistrée à Kinshasa en juillet dernier.