Festival Vision documentaire : une visibilité offerte aux créations d’Afrique centrale

Lundi 20 Octobre 2014 - 17:15

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Examen d’État de Dieudo Hamadi fait partie des sept réalisations à l’affiche de la première édition de l’événement cinématographique qu’abritera l’Institut français (IF)du 22 au 25 octobre.

shoper Kabambi entouré par Antoine Yvernault et Christian Kisavu de l’IF s’exprimant face à la presse e Initié dans le but de promouvoir le développement de la pratique documentaire dans la sous-région, le tout nouveau festival prévoit la tenue de rencontres professionnelles avant chaque projection programmée en soirée à la Halle de la Gombe. La réunion initiale du 22 octobre a pour ordre du jour le « Projet de création d’un nouveau réseau des documentaristes d’Afrique centrale, le Redoac ». Par ailleurs, la présence annoncée de représentants du Fespaco et d’Afrique en Doc TV, devrait servir à un partage d’expertise pour la relance du réseau de documentariste en voie de formation.

Le planning de projection élaboré de sorte à donner de la visibilité au travail récent fait sur le continent avec un focus particulier sur l’Afrique centrale, a été présenté dans les détours de la conférence de presse tenue ce lundi 20 octobre à l’IF. Antoine Yvernault et Tshoper Kabambi y ont parlé de « quatre soirées riches en projection et en émotion », à commencer par celle d’ouverture réservée à Examen d’État, le très apprécié documentaire du Congolais Dieudo Hamadi. Coorganisateurs du Festival Vision documentaire avec l’IF, les délégués respectifs de la coopération audiovisuelle française et de Bimpa Production espèrent par ce biais contribuer à une large vulgarisation du travail effectué sur le continent en matière de documentaires.

Par ailleurs, Antoine Yvernault et Tshoper Kabambi ont annoncé la présence aux assises de la majorité des réalisateurs dont Pauline Mvele et Annette Kouamba. Attaché audiovisuel régional Afrique centrale de l’ambassade de France, Antoine Yvernault s’en est particulièrement réjoui, jugeant l’occasion propice à des échanges, une opportunité d’établir « un contact essentiel » entre les réalisateurs des différents pays participants, à savoir le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine, le Tchad, les deux Congo ainsi que le Bénin, et le public que l’on espère nombreux.

Pour sa part, le coordonateur de Bimpa Production inscrit la tenue de Vision documentaire dans un « moment très important pour le cinéma en Afrique ». En effet, Tshoper Kabambi y voit une voie de « relance du cinéma africain avec la nouvelle génération de cinéastes » dont il a vanté l’énergie et la volonté d’agir. Du reste, il a évoqué les possibilités de coréalisations et de partenariats que devrait engendrer le réseau en phase de création. Le jeune cinéaste est resté d’avis qu’avec la synergie qui entend se mettre en marche, Vision documentaire est appelé à devenir un grand rendez-vous africain et même mondial. L’ambition ainsi clamée est partagée par l’équipe organisatrice œuvrant pour l’aboutissement de cette belle perspective. Ayant en vue le développement du cinéma sur le plan continental, Tshoper a relevé ici l’importance accordée à la formation au même titre qu’à la production et à la création. De souligner aussi le rôle des soirées de projection, un moyen de diffusion efficace, a-t-il dit, qui a sa part dans l’émergence espérée du septième art en Afrique.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Tshoper Kabambi entourés par Antoine Yvernault et Christian Kisavu de l’IF s’exprimant face à la presse