Communication : Phillippe Mvouo échange avec les responsables des médias de Pointe-Noire

Samedi 18 Octobre 2014 - 10:45

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La modernisation des organses de presse et la formation des professionnels sont autant de préoccupations pour le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC). La rencontre du 17 octobre avec des responsables des médias de Pointe-Noire, a consisté en un plaidoyer.

La communication du président de l’organe de régulation des médias a été axée essentiellement sur l’organisation et le fonctionnement des stations de radio et de télévision confessionnelles, la couverture des dernières élections locales par la presse locale et les différentes crises qui minent certains organes audio visuels de la place. Selon Phillippe Mvouo, les médias de Pointe-Noire ont été irréprochables dans la couverture des dernières élections locales en respectant les textes réglementaires car, a t-il dit : « La presse accompagne la démocratie dans toutes ses évolutions. C’est pourquoi nous demandons l’objectivité dans le traitement des informations. Un rapport du Conseil supérieur de la liberté de communication est même attendu dans les prochains jours par les institutions internationales et les ambassades sur ce récent scrutin ».

Après la visite faite par le président du Conseil supérieur de la liberté de communications dans les différents organes de presse confessionnels, il en ressort deux constats. Il y a d’une part des organes qui tant soit peu essaient de se conformer aux normes édictées par les autorités de tutelle. C’est le cas de la chaîne de télévision Canal 7 et de la radio catholique Maria. De l'autre, des organes qui brillent par la médiocrité avec des locaux inappropriés, des plateaux non adaptés, un personnel non qualifié et des rémunérations des agents au rabais…

"Nous prônons la modernisation des stations de radios et de télévision qui doivent passer de l’analogique au numérique pour être en phase avec la donne actuelle. Le recrutement des professionnels est aussi exigé (journalistes comme techniciens) et un traitement digne des agents", a-t-il dit souhaitant voir le journaliste bien traité pour que de meilleurs résultats se ressentent au bout du processus. Philippe Mvouo a félicité les médias confessionnels qui respectent la notion du genre. « Les femmes doivent être là pour travailler au même titre que les hommes et être responsabilisées. Je me réjouis qu’à la Radio Maria et à Canal 7 par exemple, certains postes de responsabilité soient occupés par des femmes. Je vais mener un travail de plaidoyer sur la place des femmes dans les médias », a t-il renchéri.

À propos des crises aigues et récurrentes qui secouent les chaînes de télévision DVS+ et TPT, une délégation du Conseil sera dépêchée dans les tout prochains jours sur place. « Je demande à TPT et DVS+ de prendre de la hauteur car l’état actuel de ces médias mérite qu'on les ferme. Je leur donne cette ultime chance »,  a t-il martelé en condamnant aussi les atteintes à la confraternité qui minent certains médias de la place.

L’annonce du recouvrement de la redevance fréquentielle au courant de semaine et de la délivrance imminente  de la carte professionnelle a mis fin à la communication du président du Conseil supérieur de la liberté de communication.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication crédit photo"Adiac"