Hommage : Alain Moloto décoré à titre posthume

La remise de la médaille d’or était l’avant-dernière cérémonie des huit qui se sont succédé mardi dans le cadre du programme des cultes d’action de grâce des obsèques de l’adorateur Alain Moloto. Ponctué par une série d’interprétations de Gael, le programme de la journée s’est déroulé autour d’un culte spécial. Dans la brève biographie qu’il a livrée, Georges Ntumba a souligné que le défunt, quoique natif de Kisangani, était originaire de la province de l’Équateur. Le témoignage de la veuve qui a suivi cette adresse publique était fort révélateur sur la vie spirituelle de son feu époux.

L’illustre disparu dont la profondeur transparaissait au travers de ses écrits avait, dans les derniers moments de sa vie, vécu une série d’expériences surnaturelles. Christine Moloto a évoqué une vision fréquente d’anges qui le portaient à désirer intensément quitter ce monde. La réalisation de la volonté de Dieu, disait-il, était la meilleure chose qu’il souhaitait alors affirmant que « le Seigneur était au contrôle de toutes choses ». Faible qu’il l’était dans sa chair, il était de plus en plus fort dans son esprit, a expliqué la veuve. La prédication du pasteur Ngalasi, présenté comme le père spirituel du défunt, a reposé sur trois textes bibliques. il a succédé au second témoignage livré par l’apôtre Aifa Ntumba. Cette dernière est revenue sur les circonstances de la conversion d’Alain Moloto.

La déclaration de veuvage, cérémonie qui a réuni une dizaine de pasteurs autour de la veuve et des orphelins a permis de libérer la veuve de tout engagement avec le retrait de son alliance de son annulaire. À son issue, il a été déclaré qu’elle était libre de se marier à nouveau si elle le désirait.

Les offrandes récoltées lors de ce culte ont été remises à la famille éplorée. Et il s’en est suivi une prière à destination de la famille élargie du disparu conduite par sa mère et de celle de la veuve. Dans son oraison funèbre, le président de l’Association des musiciens chrétiens du Congo, Patrice Ngoy Musoko, s’est réjoui qu’au travers de l’œuvre pastorale d’Alain Moloto, Gael a permis l’éclosion de talents qui perpétueront son œuvre.