Marché de la poésie 2014 : Omer Massem répond au « questionnaire Pivot »Vendredi 13 Juin 2014 - 18:45 Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses d'Omer Massem, poète du Congo… Votre mot préféré ? Aimer. Le mot que vous détestez ? Je ne déteste aucun mot. Le son, le bruit que vous aimez ? Le bruit d'un bon plat qui mijote sur le feu. Le son, le bruit que vous détestez ? Le bruit des fusils, des canons. Votre juron, gros mot ou blasphème favori ? Je n'ai pas l'habitude de jurer, je me l'interdis. La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? Je ne pense pas à cela, je crois en la résurrection. Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ? Tu as essayé, tu n'as pas toujours bien fait, mais je t'accueille. Comment vous est venue l'envie d'écrire ? Par l'amour. Que cherchez-vous à traduire par vos poèmes ? À sauvegarder des fragments de vie, pouvoir les conserver éternellement. Votre actualité littéraire ? Mon dernier recueil, Fragments sauvegardés. En ce moment je m'intéresse à L'éloge de la lenteur de Carl Honoré. Je crois qu'il faut voler la lenteur à Dieu pour mériter l'éternité. Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou Légendes et crédits photo :Le poète congolais Omer Massem, donnant une lecture d'un de ses poèmes au trente-deuxième Marché de la poésie (© Adiac). |