Silvère Malanda : « Promouvoir la danse contemporaine comme moyen d’insertion des jeunes »Vendredi 2 Août 2013 - 19:30 Silvère Malanda, chorégraphe formateur prône pour sa modeste contribution à l’adhésion de l’appel du président du 10 avril une insertion des jeunes par la danse. Car, affirme-t-il, « la danse est un meilleur vecteur de brassage culturel et de cohésion sociale ». Pour le journal du sixième jour, quelques approches de sa démarche « Le développement du Congo passe aussi par la culture, confie Silvère Malanda. Je pars d’un simple constat où la danse est un facteur d’identification et de promotion culturelle. Au Congo, au moment où la diaspora s’organise pour relayer ses efforts en faveur du développement, nous autres, artistes, demandons à y être associés. Dans mon domaine de la danse, j’ai initié un festival, Congo danse. C’est un festival à vocation culturelle pour créer une plateforme d’échanges, de promotion des arts, de formation et surtout pour impliquer les jeunes en quête de repères dans la société afin de les insérer dans les efforts de développement. » Le chorégraphe propose également la création d’un centre de chorégraphie moderne, « espace d’expression des arts ». Silvère Malanda a amorcé sa carrière de chorégraphe formateur en commençant par la danse. Danseur inné, il a reçu en héritage de ses racines africaines le gestuel rituel couplé à la musique. Tel un roseau qui écoute et accompagne le vent, l’artiste congolais depuis l’âge de 12 ans connaît des scènes où le public médusé lui fait un triomphe à chaque fois. « J’ai commencé dans le milieu de la scène par une invitation du Ballet Look d'Yvon Ntouta au Congo. J’ai ensuite enchaîné avec d’autres groupes de danse comme Fifi, Diapason, Tambours de Brazza, Pierre sacrée », explique le pédagogue. Sa carrière se confirme avec un passage par l’Angola en 1997 avant de poser ses valises sept ans plus tard en France, plus précisément à Lyon. Depuis la capitale de la région Rhône-Alpes, Silvère distille ses créations avec la compagnie Tiwissa. Sa dernière création jouée en solo est intitulée Djila, littéralement en lari « la route, le parcours, l’itinéraire avec différentes étapes ». La prochaine étape de Silvère Malanda ? « Transmettre l’espoir à travers l’art », assure-t-il. Pour tout contact : www.africaartiste.com/products/silvere-malanda Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo 1 : Silvère Malanda en pleine démonstration de son art en spectacle. (© Méline) ; Photo 2 : Une des séquences du spectacle solo « Djila ». (© Méline) |