Badik’art : un atelier BD pour les vacances

C’est une initiative qui en est à sa deuxième réalisation, elle est destinée à transmettre aux jeunes les rudiments du dessin. Le projet est né du constat du manque de lieux de formation à l'art de la BD. Depuis l’année dernière, des écoliers, des collégiens, des lycéens et même des étudiants participent aux ateliers qu’anime Badik’art. « Nous avons voulu organiser un atelier comme celui-ci, destiné aux personnes qui dessinent déjà mais qui souhaitent apprendre les techniques universelles du dessin en général et de la bande dessinée en particulier », explique-t-il.

Initiés en 2011 avec une dizaine d’enfants, les ateliers vacances jouissent aujourd'hui d’une belle notoriété, attirant de nombreux fidèles et même des curieux : « J’ai reçu récemment une dame d’une soixantaine d’années qui souhaitait participer à ces ateliers qui malheureusement tendent à leur fin, l’IFC qui nous offre la structure fermant tout le mois d’août. »

Badik’art, de son vrai nom Valéry Badika Nzila, est le triple lauréat du prix Afrique et méditerranée en 2010, du grand prix Senghor organisé par l’OIF en 2006, et d’autres distinctions tout autant valorisantes. Dans les librairies nationales, on peut trouver ses trois tomes de La Perle de Kitokoville. Son vœu le plus cher ? « Relier les trois tomes de mes publications et les publier, bien que je n’ai pas d’éditeur. » Car pour l’heure, cette trilogie n’a été publiée qu’à compte d’auteur et n’est donc disponible que dans les librairies qui se montrent sensibles à l’art du dessin fait maison.