Sixième art : agenda-défi de la Compagnie Théâtre des Intrigants

Les prévisions de la Compagnie théâtre des intrigants (CTI) sont loin d’être modestes. Fort ambitieux, en effet comme perspective lorsque le directeur artistique de la troupe, Mitendo Mwadi Yinda, espère aboutir, dans le cadre des formations en milieu scolaire, à plus de 500 spectacles et faire face à au moins 1 000 000 de spectateurs. Lorsqu’on sait les efforts fournis et l’engouement que suscite l’évènement, il est difficile de ne pas le lui concéder, diront d’aucuns.

En amont du Joucotej prévu du 7 au 13 mai, il faut signaler la planification de tout un programme en faveur des écoliers. La formation en milieu scolaire est entendue comme un autre défi de la CTI. Il passe notamment par la tenue d’ateliers de création théâtrale dans des écoles jusqu’à la veille de la rencontre, soit de mars à mai. Dans ce même ordre d’initiative, il y a lieu de signaler l’organisation de stages de formation des jeunes de N’Djili en mars et octobre. Ce, sans oublier les animations théâtrales lancées depuis janvier et qui dureront toute l’année.

La tournée du spectacle Enéide en novembre dans la ville est le troisième grand défi qu’entend relever la CTI. La pièce dont la création est prévue en deux mois, soit d’août à septembre est le projet sur lequel elle planche de sorte à respecter son mot d’ordre : « Donner au théatre la place qu’il lui faut ». Toujours dans la rubrique création, il convient de relever le projet d’un spectacle de marionnettes en mars simultanément avec un atelier de création théâtrale en province. Du reste, en termes de projet, il sied de signaler également un ouvrage en gestation, sujet effleuré lors de sa soirée anniversaire du 12 février jumelée avec le lancement de sa nouvelle saison artistique.

Le groupe théatral qui, jusqu’ici, s’est distinguée par sa constance, il y a peu, à l’occasion de l’ouverture de sa saison artistique 2014, il se targuait de n’avoir été l’objet d’aucune scission. Épargné par le démon de la division, la CTI, a souligné Mitendo Mwadi à la soirée susmentionnée, a su toujours faire preuve, de « patience, persévérance et assiduité ». Avoir su utiliser à bon escient le soutien accordé par le Fonds de promotion culturel et, par-delà, tirer bénéfice des collaborations avec des organisations internationales dont Wallonie-Bruxelles international et l’ambassade de France a joué en sa faveur.