Musique et danse : les Nuits des percussions reviennent sur scèneSamedi 22 Février 2014 - 13:50 Après le succès rencontré l’an dernier à la même période, la Sanza et le Centre Wallonie-Bruxelles récidivent cette année avec l’organisation de la seconde édition de la rencontre les soirées de jeudi et de vendredi
L’affiche en majorité locale laisse à penser que les Nuits de percussions résonneront bien fort. Djek Dance ouvrira le bal la première soirée. Les tenues simples mais très colorées des filles du groupe ajouteront assurément à l’ambiance, signale déjà l’organisation. Il n’en ira pas moins de leur jeu chorégraphique et de leur manipulation experte des tam-tam. Un spectacle qui promet d’être attrayant, d’autant plus qu’elles font jeu égal avec leurs compères masculins. Groupe Longo prévu en dernier à l’ouverture devrait garder en haleine le public pour le lendemain. En effet, les jeunes percussionnistes qui le composent ont une réputation d‘artistes talentueux. Les tam-tam n’étant pas les seuls instruments dont ils font usage, ils promettent de porter l’assistance à la découverte de rythmes diversifiés en y ajoutant notamment xylophones et flûtes. Musée d’art de Brazzaville n’est plus à présenter. Compté parmi les meilleurs de la première édition des Nuits des percussions et de Mbonda-Éléla, le groupe est devenu familier. Les quinze percussionnistes annoncés, femmes et hommes compris, vont mener la danse et donner le ton le vendredi 28 février. Ngoma n’tela, lokolé, cloches artisanales, pétengué et bambous seront mis à contribution pour leurs sonorités traditionnelles à assortir avec les instruments modernes à l’instar du piano, de la guitare rythmique et de la guitare basse. Nsango Mbonda donnera la note finale des Nuits de percussions. Le spectacle de clôture promet d’être riche en sons et en couleurs. Il ne faudra pas s’attendre à moins que cela des six percussionnistes qui manient avec aisance le tam-tam, leur instrument favori. Leurs corps bariolés aux couleurs du drapeau national font leur effet à tous les coups. De plus, la chorégraphie de Nsango Mbonda s’apparente plus à l’acrobatie qu’à la danse. De l’exercice, il n’en manquera pas avec ces artistes qui s’emploient à tournoyer, sauter et virevolter. La synchronie des mouvements qu’ils exécutent finit de mettre une touche d’élégance à la chorégraphie présentée dans « une esthétique artistique hors du commun », souligne l’organisation. Les nuits de percussions, entrée gratuite, sont des rendez-vous à inscrire dans son agenda, conseille le centre culturel belge. Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo : Un extrait de la prestation de Musée d’art au festival Mbonda-Éléla. (© Kokolo)
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