Saint-Valentin : Claudia Bakisa fête la sortie de Destiny à Kinshasa

« Deux ou trois chansons pour faire plaisir aux gens qui aiment Claudia », c’est ce qu’elle dit réserver aux hôtes de la soirée de la Saint-Valentin dédiée à la sortie mondiale de ce premier album. « Je suis venue le faire à Kinshasa parce que j’ai voulu revenir à mes origines, car tout commence ici avant de gagner le reste du monde. Les distributeurs sont déjà en possession du produit mais ils seront sur le marché à partir du 14 février », a-t-elle expliqué. Il y a fort à parier que My love, romance au nombre des dix titres de Destiny (Destinée), fera partie du court répertoire qu’a pris le parti d’offrir à ses fans Claudia Bakisa-Black pearl.

Le premier show de la belle, jeune et sexy chanteuse dans sa ville natale, revêt on se l’imagine bien, un caractère tout spécial, fait d’autant plus vrai qu’à ses yeux Destiny a valeur de consécration. La « reine du Tcha tcho » s’est décidée pour cet intitulé après mûre réflexion, en considération des évènements qui ont émaillé son parcours depuis qu’elle a pris le micro et en a fait son gagne-pain. « Quand je pense à mes débuts, ma venue à Kinshasa, le début de ma carrière et tout ce qui se passe autour, je crois que Destinée résume au mieux ce que j’ai voulu exprimer », a-t-elle confié à ce propos aux Dépêches de Brazzaville.

Destiny, dont Claudia a pris la liberté de nous toucher un mot, aborde plusieurs styles musicaux, en partie en fonction des collaborations qu’elle comporte. Dans le commentaire succinct qu’elle nous a livré sur le contenu de son opus, elle nous apprend  : « J’ai fait des featuring avec Koffi Olomide, Jessy Matador, Fabregas et Awilo Longomba ». Mbilia Bel, sa diva préférée au pays, est l’autre artiste congolais qu’elle aurait aimé compter parmi ses hôtes n’eût été les difficultés à faire concorder leurs agenda respectifs, nous a-t-elle confié au passage. Et Claudia de rajouter que son coup de cœur personnel dans l’album est My love. Le titre en français, anglais et lingala est inspiré d’une histoire lue dans une revue à Londres où elle réside.

2005, une année marquante

Chanteuse depuis ses huit ans au sein de l’Église catholique d’abord, puis dans les Églises de réveil, c’est en 2005 que Claudia fait l’expérience de la scène. Sa carrière professionnelle, affirme-t-elle, a débuté à la faveur d’un concert aux côtés de Kanda Bongo Man, le célèbre interprète du Soukouss.

Notons que la Black pearl de Londres s’était produite sur le podium du Festival international des étoiles (Fiet) en août dernier et au Vodaclub à la Fikin. Cependant, elle tient définitivement le concert de la Saint-Valentin pour son premier grand show au pays, mieux dans la ville qui l’a vu naître. Aussi promet-elle de combler les attentes des mélomanes en cette occasion. «  Comme je l’avais promis aux Kinois, ils ne seront pas déçus. J’ai fait du bon son, la musique est bonne. Vraiment soki mutu andimi te aza kaka motema mabe (celui qui n’appréciera pas fera preuve de mauvaise foi) », a-t-elle déclaré sûre de marquer son coup.