Dicta Brazza 2018 : lancement de la première étape du concours de la meilleure dictée

Les candidats au concours, encore appelés « ambassadeurs », ont été délégués par chaque établissement et leurs camarades de classe pour produire sur place des textes de dictée.  Parmi ces textes proposés, les membres du jury sélectionneront le meilleur qui sera retenu pour la grande dictée, le 20 mars, lors de la Journée internationale de la francophonie.

Ce concours se fait en trois étapes avec une orientation plus culturelle axée sur la valorisation de la langue française dans sa diversité. Ces étapes sont : la production du meilleur texte de dictée, la passation de la dictée et la finale. 

Les meilleurs élèves participeront à la grande finale qui se déroulera au mois de mai à l’Institut français du Congo. Les textes présentés ne doivent pas excéder vingt lignes. Aussi, les différentes contraintes doivent être respectées, notamment les contraintes lexicales, grammaticales, orthographiques, sémantiques et techniques.

Les textes doivent également comporter dix mots sélectionnés qui seront mis à l’honneur durant la semaine de la langue française. Ils doivent s’inscrire dans un thème précis, raconter une histoire, décrire une situation, un personnage, un lieu, etc.

 L’objectif de ce concours, a dit Laurent Cadic, proviseur du lycée français Saint-Exupéry, « c’est de faire travailler ensemble les établissements congolais et l’établissement français, dans un cadre d’une émulation, d’un dynamisme de travail en commun pour produire la meilleure dictée et emmener les élèves, à travers leurs imaginations, leur volonté de progresser, à pouvoir fournir un travail commun ».

De plus en plus d'établissements participent à ce dispositif qui est à sa septième édition. Bédi Nzolani Cherry Dav, sous- lieutenant à l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc, s’est dit très honoré. « Cette participation nous apporte un plus de ce que nous avons déjà comme programme d’enseignement », a-t-il dit.   L’Ecole militaire préparatoire général Leclerc est l’un des habitués des lauréats des différentes éditions de ce concours.

Par contre, le groupe scolaire évangélique de Makélékelé est à sa première participation. « Notre motivation n’est autre que de développer l’imagination et la collaboration avec l’établissement français. Nous voulons aussi avoir les prix », a indiqué Maurice Jean Charles Samba, coordonnateur du groupe évangélique de Makélékélé.

Il interpelle les établissements scolaires qui hésitent encore à participer à ce concours. « C’est un tort d’hésiter, il ne faut pas continuer à vivre dans l’ignorance, les enfants doivent s’épanouir, implicitement ils se forment. Il faut les aider à se développer sur tous les plans », a exhorté le coordonnateur.