Littérature jeunesse : « Le chant du papillon », de Gabriel Kinsa

Le mode d’expression de Gabriel Kinsa est le conte. Sans déroger à l'utilisation artistique de la parole, le conteur congolais sort, aux Editions la Doxa, Le Chant du papillon, illustré par des dessins expressifs de Zaü.

Une girafe enfermée dans un enclos reçoit régulièrement la visite d’un papillon. Une amitié naît entre ces deux êtres. Perché à l’oreille de la girafe, le papillon chante la liberté : un instant de grâce, de poésie et d’amour.

Le chant du papillon nous assure d’un agréable délassement avec l’histoire d’un papillon face à une girafe : « Viens, viens ma petite girafe ». Cette invitation, explique l’auteur, est l’expression d’une cordiale entente entre deux amis, l’un jouissant d’une liberté totale et l’autre enfermé dans un enclos.

C’est une conversation irréaliste. Né d’un ver, le papillon insecte à métamorphose complète, doté d’une vision plus large que l’humain, flâne. Il déploie ses ailes et butine de fleur en fleur avec insouciance, inconscient de l’immensité de l’espace dans lequel il évolue. Il aimerait tant que son amie la girafe connaisse les mêmes plaisirs!

La vertu de ce chant ? Gabriel Kinsa répond qu’il existe des barrières invisibles à travers l’univers, « hélas, il ne suffit pas de notre bon vouloir pour les briser », regrette l’auteur.

Le conte musical porté par la narration de Sophie Bourel et la voix de l’artiste Alvie Bitémo avec les chœurs de Monique Cardone et Prisca Boucalt ; sur un accompagnement à la guitare et au clavier de Diblo Dibala.

A venir découvrir au salon Livre de Paris en mars prochain au stand « La Doxa ».