Marcel Boungou dans « Amazing Grace »

Le coffret contenant le double DVD regroupe également des moments de scène pour un total de douze chants. On y retrouve des titres comme Noa, célèbre composition des Palata (au départ Les Perles) auquel le nom de Marcel Boungou a été longtemps associé. Mais aussi La Joie du Seigneur ou encore Diambu. « Je suis à cheval sur les réalités anglophones, mais cela n’écarte pas le fait de chanter dans les langues de mon pays », précise t-il.

Venu à Brazzaville principalement pour apporter sa contribution à un séminaire sur l’adoration organisé du 6 au 8 janvier par l’association École de louange en collaboration avec le Ministère d’évangélisation jubilé, Marcel Boungou explique d’abord en quoi a consisté son travail : « Le thème central en lui-même explique tout : revenir au cœur de l’adoration. Le souci des organisateurs était de donner aux chantres professionnels ou pas les clefs d’une louange, d’une adoration que le Seigneur agrée. »

Cette symbiose d’esprits a abouti ensuite à une soirée justement consacrée à l’adoration, le 11 janvier au CFrad : « Pendant trois jours, nous avons tenté avant tout de faire comprendre aux différents chantres leur mission au sein de l’église mais aussi de la société. » Marcel Boungou se dit agréablement surpris de voir combien il y a de talents au Congo. Ce qui manquerait selon lui, c’est la création d’une plateforme pour accueillir toutes les structures afin qu’elles puissent s’exprimer et se faire découvrir ailleurs, mais d’abord partout au Congo.

Sur lui-même, Marcel Boungou déclare qu’il est resté le même bien que marié et père de quatre enfants et grand-père de quatre petits-fils. Et puis, de chantre, il est devenu aussi pasteur : « Le changement dans ma vie, c’est cette autre casquette de serviteur, un accomplissement de ce que le Seigneur avait déjà mis en moi. »